CH367311A - Elément de construction et procédé pour sa fabrication - Google Patents

Description

  Élément de construction et procédé pour sa fabrication    Le présent brevet est relatif à un élément de  construction destiné notamment à     l'édification    d'im  meubles à usage d'habitation et à un procédé pour  la fabrication dudit élément.  



  On sait que dans     l'industrie    du     bâtiment    on uti  lise de plus en plus, pour     l'édification        d'immeubles,     des éléments de     construction    préfabriqués qui en  trent, notamment, dans la composition des murs de  façade, des murs de refend et des planchers.  



  Actuellement, les éléments de     construction    préfa  briqués que l'on     utilise        sont        généralement    d'une  constitution     différente    selon     qu'ils    sont destinés à  la construction de murs ou à la     construction    de plan  chers.     C'est    ainsi que, pour les murs de façade ou  de refend, on utilise des éléments préfabriqués en  béton armé, béton dans lequel, pour améliorer l'iso  lation thermique, on incorpore un matériau     isolant     tel que le polystyrène expansé, le béton cellulaire, la  fibre de verre, etc.

   L'inconvénient     des    murs réalisés  à l'aide de tels éléments est qu'ils sont     très    lourds,  car les matériaux isolants entrant     dans    la constitu  tion des éléments ne pouvant constituer un parement  acceptable, ils doivent être obligatoirement posés en  sandwich, c'est-à-dire complètement enrobés dans le  béton qui, lui, constitue le parement des deux faces.

         Quant    aux éléments préfabriqués qu'on     utilise    pour  les planchers, qui, dans les     immeubles    à usage d'ha  bitation, doivent généralement comporter une face  lisse formant plafond,     ils    sont     surtout        réalisés    sous  la     forme    de simples     dalles    pleines qui ont pour in  convénient d'être massives et lourdes car si, pour  des raisons d'économie, on réduit leur épaisseur il en  résulte non seulement une insonorisation qui laisse à  désirer,

   mais     surtout    l'obligation de munir ces     dalles     d'une     armature    d'un poids considérable, pour per  mettre une bonne tenue des dalles qui travaillent à  la     flexion.       Le breveta pour but d'offrir un élément de  construction qui puisse être utilisé aussi bien pour  les murs que pour les     planchers    et qui soit d'un poids       inférieur    à celui d'éléments comparables de     type     connu, tout en assurant une     meilleure        insonorisation     en     offrant    l'avantage de présenter une face de pare  ment intérieure.  



  L'élément de construction, objet du brevet     est     caractérisé par le fait qu'il     est    constitué par une par  tie en plâtre     cellulaire    et par une     partie    porteuse à  base d'un matériau plus dur, tel par exemple que  du béton, de la brique,     ces    deux     parties    étant     rendues          solidaires    l'une de l'autre de façon que la     partie    en  plâtre cellulaire constitue la face de parement inté  rieure de l'élément     fini.     



  Le dessin annexé représente, à titre d'exemple,  quelques formes d'exécution de l'élément objet du  brevet.  



  La     fig.    1     est    une vue     partielle    en élévation d'une       première    forme d'exécution.  



  La     fig.    2 est une vue     partielle    en coupe transver  sale faite     suivant    la ligne     II-II    de la     fig.    1.  



  La     fig.    3 est une vue partielle en coupe     verticale     faite     suivant    la ligne     III-III    de la     fig.    1.  



  La     fig.    4 est une vue en perspective de l'une des  parties en plâtre cellulaire de l'élément représenté  aux     fig.    1 à 3.  



       Les        fig.    5 et 6 illustrent par deux coupes     trans-          versales    deux phases de la fabrication d'un élément  de construction.  



  Les     fig.    7 et 8 sont     des    vues     analogues    à celles  des     fig.    5 et 6 illustrant une autre fabrication d'un  élément de construction.  



  La     fig.    9 est une vue     schématique    et partielle  illustrant en coupe verticale un     immeuble        réalisé    à  l'aide d'éléments de construction selon la     fig.    1.      La     fig.    10 est une vue     partielle    en coupe trans  versale illustrant     une    autre forme d'exécution de  l'élément de     construction.     



  La     fig.    11     est    une vue en plan de l'une des par  ties en plâtre cellulaire de l'élément de     construction     selon la     fig.    10.  



  En se     reportant    d'abord aux     fig.    1 à 3, l'élément  de     construction    représenté est     constitué    par une  partie     porteuse    1, en une seule     portion,    réalisée soit  en béton armé soit en briques et par une     partie    en  plâtre cellulaire constituée par plusieurs carreaux       identiques    2,

   ces deux     parties    étant rendues solidai  res l'une de l'autre de façon telle que ce soit le plâ  tre     cellulaire    qui     forme    la     face    de parement inté  rieure de l'élément de construction, cette face de  parement pouvant du reste être     recouverte    par une  couche d'enduit telle que 3     (fig.    2 et 3).  



       Il    résulte de ce qui précède que l'élément de  construction     décrit        comporte    une     partie    en béton       armé    jouant le rôle de     porteur,    c'est-à-dire de     partie     résistant aux diverses     sollicitations    que l'on rencontre       dans    un bâtiment, y compris celles dues aux     agents          atmosphériques,    tandis que la     partie    en plâtre cellu  laire joue le rôle multiple d'isolant thermique et pho  nique,

   de     remplissage    et de     support    d'enduit, le plâ  tre cellulaire remplaçant aussi, dans l'élément de       construction,    le béton dans     toutes    les     parties    où il  n'est pas indispensable du point de vue technique.

    Il est à remarquer, en outre, que le plâtre cellulaire  ayant un poids spécifique qui n'est qu'environ le  cinquième de celui du béton il s'ensuit qu'à dimen  sions et résistance égales l'élément de construction  en béton armé et plâtre     cellulaire    est d'un poids de  beaucoup inférieur à celui d'un élément de construc  tion     réalisé    en béton seulement ou même en béton  dans lequel serait incorporé un     matériau        isolant,     comme on l'a indiqué     ci-dessus.     



  Pour assurer une liaison parfaite entre la partie  1 en béton armé de l'élément de construction et les  carreaux 2 en     plâtre    cellulaire, chacun de     ceux-ci     est, lors de sa     fabrication    par moulage, muni d'un  crochet central 4 de scellement. De plus les bords  latéraux de chaque carreau 2 ne sont pas des sur  faces     planes,    mais des surfaces     courbes    (voir     fig.    4).  



  Pour la     fabrication    de l'élément de     construction          décrit    on peut procéder comme suit       On    dispose     dans    un moule 5 (voir     fig.    5 et 6)  des carreaux 2 en plâtre cellulaire uniformément ré  partis sur le fond du moule de manière à laisser  subsister entre eux et les. parois dudit moule des  espaces vides     tels    que 6. Pour éviter que les car  reaux 2 ne se     déplacent        dans    le moule, ils sont à leur  base     reliés    entre eux par des     joints    en plâtre     tels    que  7.

   De plus les carreaux 2 contigus aux parois     verti-          cales    du moule 5, sont également maintenus à l'écart  de ces parois par des joints en plâtre 7'.  



  Les carreaux 2 ainsi disposés     constituent    à     l'in-          térieur    du moule un véritable coffrage perdu, de  sorte que, pour la     réalisation    de l'élément de cons  truction, on n'a plus qu'à couler sur les carreaux 2    précités la partie en béton 8, convenablement armé  au moyen d'armatures     verticales,    telles que 9, et  d'armatures horizontales, telles que 10. La liaison  entre le béton armé et les carreaux 2 en plâtre cellu  laire est assurée, d'une part, par les     crochets    4 et,  d'autre     part,    par les nervures 11 qui sont produites  par pénétration du béton frais coulé dans les     espaces     vides 6.

    



  Après séchage et prise le béton frais     coulé    sur  les carreaux 2 en plâtre cellulaire     réalise    un     auto-          frettage    des carreaux 2 du fait de son retrait par  rapport à la     partie    en plâtre cellulaire     réalisée    anté  rieurement. Si un enduit au plâtre était à prévoir, il  pourrait être coulé sur le fond du moule 5 avant la  mise en place dans ce moule des     carreaux    2 en  plâtre cellulaire.  



  Dans le cas où il serait nécessaire que l'élément  de construction présente un parement extérieur non  pas en béton, mais un parement extérieur décoré à  l'aide d'un matériau approprié, tel que du grès cé  rame par exemple, on comprend qu'il n'est pas pos  sible de procéder comme il vient d'être dit,     c'est-à-          dire    de disposer les carreaux 2 en plâtre cellulaire  dans le moule, puis de couler sur ces carreaux en  plâtre le béton.

   Pour     cette        fabrication        particulière    et       comme        cela    résulte de la     variante    de réalisation  illustrée sur les     fig.    7 et 8, on     commence,    à l'aide  de contre-moules, tels que 12, par couler dans un  moule 13 la     partie    14 en béton armé     pourvu    de ses  nervures 15, puis, une fois que le béton a fait prise,  on enlève les contre-moules 12 et on     coule    le plâtre  cellulaire pour former les carreaux 16.

   Dans ce cas,  et si cela est nécessaire, l'élément de construction  peut être complété par une couche d'enduit au plâ  tre 17 recouvrant la face de parement     intérieure    de  l'élément de construction.  



  Comme on l'a indiqué     précédemment,    l'élément  de construction peut être     utilisé    aussi bien pour la  réalisation de murs que pour la réalisation de plan  chers comme cela résulte, par exemple, de la figure  schématique 9 dans laquelle 18 indique les éléments  entrant dans la composition d'un     plancher,    19 les  éléments entrant dans la composition d'un mur de  façade avec ouverture 20, 21 les éléments pour un  mur de refend et 22 les éléments pour un mur plein       extérieur.     



  Il est à remarquer, pour terminer, que pour assu  rer dans l'élément de     construction    une meilleure liai  son entre les carreaux 2 en plâtre cellulaire et la par  tie 1 en béton, chaque carreau 2 pourra     présenter     sur sa     périphérie    des alvéoles tels que 23, de façon  que les déformations des éléments     préfabriqués    se  transmettent aux carreaux en plâtre cellulaire et évi  tent ainsi un décollement     périphérique.  

Claims (1)

1. REVENDICATIONS I. Elément de construction, caractérisé par le fait qu'il est constitué par une partie en plâtre cellu laire et par une partie porteuse à base d'un maté riau plus dur, ces deux parties étant rendues solidai- res l'une de l'autre de façon que la partie en plâtre cellulaire constitue la face de parement intérieure de l'élément fini. II.

   Procédé pour la fabrication de l'élément de construction suivant la revendication I, caractérisé par le fait qu'il consiste à former dans un moule aux dimensions de l'élément fini, un coffrage perdu en l'un des matériaux puis à couler sur ce coffrage perdu, l'autre matériau.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Elément de construction selon la revendica tion I, caractérisé par le fait que la partie en plâtre cellulaire est constituée par plusieurs carreaux pour vus chacun sur une des faces d'un crochet de scelle ment central et dont les surfaces périphériques sont concaves. 2. Elément de construction selon la revendica tion I et la sous-revendication 1, caractérisé par le fait que chaque carreau en plâtre cellulaire présente sur tout son pourtour des alvéoles.

   3. Elément de construction selon la revendica tion I et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé par le fait que la face constituée en majeure partie par du plâtre cellulaire est recouverte d'une couche d'enduit au plâtre. 4.

   Procédé selon la revendication II, caractérisé par le fait qu'il consiste à disposer sur le fond d'un moule des carreaux en plâtre cellulaire uniformément répartis, ménageant entre eux ainsi qu'avec les pa rois verticales du moule des espaces vides, à réunir ces carreaux entre eux et avec les parois verticales du moule par des joints en plâtre, puis à couler sur le coffrage perdu ainsi formé, et après pose d'une armature en métal, du béton frais. 5.

   Procédé selon la revendication II, caractérisé par le fait qu'il consiste à mouler dans un moule, à l'aide de contre-moules, une plaque en béton armé nervurée, puis après enlèvement des contre-moules, à couler du plâtre cellulaire dans le coffrage perdu constitué par la plaque en béton armé nervurée res tant dans le moule.