CH345584A - Procédé pour la fermeture, par thermosoudage, de sachets en matière thermosoudable contenant un fluide, et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé - Google Patents

Description

  
 



   Procédé pour la fermeture, par thermosoudage, de sachets en matière thermosoudable contenant un fluide,
 et appareil pour la mise en oeuvre de ce procédé
 La présente invention comprend un procédé pour la fermeture, par thermosoudage, de sachets en   ma-    tière thermosoudable contenant un fluide,   caracté    risé par le fait qu'on isole par deux lignes d'étanchéité la zone dans laquelle doit être effectuée la thermosoudure, qu'on élimine le fluide compris entre les deux lignes d'étanchéité et qu'on soude le sachet entre lesdites lignes d'étanchéité.



   L'invention comprend, en outre, un appareil pour la mise en   oeuvre    du procédé de fermeture, caractérisé par le fait qu'il comprend un poste de soudage transversal dans lequel le sachet à former est destiné à être engagé, ledit poste de soudage comportant au moins deux éléments de mâchoires destinés à former au moins deux lignes d'étanchéité entre lesquelles est effectuée au moins une soudure transversale, un dispositif étant destiné à évacuer le fluide emprisonné dans la partie du sachet comprise entre lesdites lignes d'étanchéité.



   Le fluide peut être un liquide ou, dans le cas de sachet contenant une matière solide, un gaz remplissant l'espace laissé libre dans le sachet par ladite matière.



   Dans une mise en oeuvre particulière du procédé pour fermer un sachet rempli avec un liquide, le sachet vide, ou déjà partiellement rempli, est engagé sur une ou plusieurs aiguilles creuses. On forme ensuite la ligne d'étanchéité supérieure, on remplit, ou finit de remplir le sachet par introduction de liquide par la ou les aiguilles, on forme une ligne d'étanchéité inférieure en contrebas de l'extrémité de l'aiguille ou des aiguilles. On aspire ensuite le liquide emprisonné entre les deux lignes d'étanchéité soit par l'aiguille de remplissage du sachet, soit par une aiguille spéciale, ou encore en perçant le sachet dans la partie comprise entre les deux lignes d'étanchéité, et on forme ensuite une ligne de soudage entre lesdites lignes d'étanchéité.



   Dans une autre mise en   oeuvre    particulière du procédé dans le cas de la fermeture d'un sachet formé en continu et rempli également en continu à partir d'une gaine, les deux lignes d'étanchéité sont réalisées simultanément.



   Dans le cas où le sachet contient une matière   so-    lide et doit être fermé avec un gaz remplissant le sachet, on place d'abord la matière solide dans le sachet. Le sachet étant ensuite engagé sur une ou deux aiguilles, on forme une première ligne d'étanchéité qui emprisonne les aiguilles. Puis, on fait le vide au moyen de l'aiguille, ou des aiguilles, et on introduit entre ladite ligne d'étanchéité et la matière solide un gaz inerte. On forme ensuite une deuxième ligne d'étanchéité, puis on aspire par l'une des aiguilles le gaz emprisonné entre les deux lignes d'étanchéité et on forme une ligne de soudage entre lesdites lignes d'étanchéité.



   Le dessin annexé illustre, schématiquement et à titre d'exemple, deux mises en   oeuvre    du procédé selon l'invention et représente également, à titre d'exemple deux formes d'exécution de l'appareil que comprend aussi l'invention.



   Les fig. 1 à 3 illustrent une première mise en   oeuvre    du procédé de fermeture d'un sachet contenant un liquide, les fig. 1 et 2 représentant la position de presseurs avant et après leur mise en position, respec  tivement, et la fig. 3, le stade de soudage dudit sachet.



   Les fig. 4 et 5 illustrent une seconde mise en   oeu-    vre du procédé de fermeture d'un sachet contenant un liquide,   la fig.    4 étant une vue en élévation en coupe par l'axe de   l'une    des aiguilles, et la fig. 5 une vue en plan de la fig. 4.



   La fig. 6 est une vue en perspective, partiellement en coupe, d'une première forme d'exécution de   l'ap-    pareil destiné à la fermeture de sachets formés en continu à partir d'une gaine remplie de liquide.



   La fig. 7 est une vue en élévation en coupe d'une seconde forme d'exécution de l'appareil destiné à la fermeture d'un sachet rempli d'un solide en   atmc    sphère gazeuse.



   Dans une première mise en   oeuvre    du procédé (fig. 1 à 3), on utilise deux presseurs supérieurs 6, munis chacun d'une garniture élastique 7, par exemple en caoutchouc mousse, et deux presseurs   infé    rieurs 8, par exemple entièrement métalliques, les presseurs 6 et 8 étant destinés à serrer les deux lèvres du bord supérieur d'un sachet 4. Deux électrodes de chauffage 9 sont intercalées entre les presseurs 6 et 8. On utilise également des aiguilles creuses, telles que l'aiguille 10.



   Après avoir rempli le sachet 4, ou après avoir parfait son remplissage, si celui-ci a été mis en place à l'état partiellement rempli, les presseurs 8 (fig. 2) sont appuyés contre le sachet, de manière à former une ligne d'étanchéité. On aspire ensuite, au moyen des aiguilles 10, le liquide enfermé entre les presseurs 6 et 8. Après avoir effectué cette opération, on retire, ou on laisse à volonté, les aiguilles (fig. 3) et on amène au contact les électrodes chauffantes 9, ce qui détermine la soudure du quatrième côté du sachet.



   Au lieu d'utiliser des presseurs à garniture élastique, on pourrait employer des presseurs rigides présentant sur leurs surfaces de contact avec le sachet des logements destinés aux aiguilles. Dans une seconde mise en   oeuvre    du procédé (fig. 4 et 5), on utilise deux presseurs mobiles   1 1    et 13, disposés sur   l'un    des bords supérieurs d'un sachet 4, et un   priez    seur unique 12, disposé sur l'autre bord supérieur.



  Une seule électrode de chauffage 14 est intercalée entre les presseurs mobiles 11 et 13. Comme dans la mise en   oeuvre    précédente, deux aiguilles 15 sont introduites entre les lèvres du sachet, leur extrémité inférieure étant située au niveau du presseur 11. On procède ensuite de la même façon que dans la mise en oeuvre illustrée aux fig. 1 à 3.



   Dans une variante de cette seconde mise en   u-    vre, le presseur 13 pourrait être animé d'un mouvement selon une direction parallèle à l'axe des aiguilles 15. A cet effet, le presseur 13 est d'abord appliqué sur le sachet et placé en contact avec la face inférieure du presseur 11. Puis on abaisse le presseur 13 de façon à chasser le liquide qu'il a emprisonné dans le sachet et l'électrode 14 est amenée dans l'intervalle ainsi réalisé entre les presseurs   1 1    et 13, en vue d'effectuer la soudure du quatrième côté du sachet.



   La forme d'exécution de l'appareil représenté en fig. 6 est destinée à former des sachets à partir de deux feuilles 16, en matière plastique. L'appareil comprend des molettes 17, permettant de souder les bords des feuilles de manière à former une gaine tubulaire. Cette gaine est remplie par une goulotte 18 avec un liquide 19 à ensacher. Deux corps de mâchoires 20, 20', susceptibles de s'écarter ou de se rapprocher   l'un    de l'autre dans le plan horizontal, sont maintenus à leurs extrémités par deux pièces de guidage 21, susceptibles de coulisser verticalement le long de colonnes de guidage 22, lesdites pièces étant animées d'un mouvement de va-et-vient.



   Sur les bords intérieurs des corps de mâchoires 20,   20' et    au voisinage des faces supérieure et inférieure desdits corps, sont fixés des éléments d'étanchéité 23a et   23b    respectivement, entre lesquels sont montées deux mâchoires de soudage 24, 24' respectivement, susceptibles de réaliser sur la gaine au moins une, mais de préférence et comme représenté, deux soudures transversales 25, espacées de quelques millimètres, lesdites soudures étant destinées à réaliser entre elles la séparation des sachets terminés.



  La mise en pression de ces mâchoires est commandée à partir d'une came, non représentée au dessin, ou de tout autre dispositif de commande, agissant sur des tiges 26, formant poussoirs, engagées dans un ressort à boudin 27, en vue de ramener les mâchoires de soudage dans la position écartée.



   A l'intérieur de la gaine tubulaire et entre les éléments supérieurs d'étanchéité 23a est engagée une aiguille creuse 28, destinée à extraire le liquide em  prisonné    dans ladite gaine entre les mâchoires 23a et 23b. Cette aiguille 28, qui pourrait être reliée à une pompe, non représentée au dessin, constitue ellemême la tige creuse d'une pompe aspirante. A cet effet, ladite tige se termine à sa partie supérieure par un piston 29, susceptible de coulisser dans un corps tubulaire 30. Un ressort à boudin 31, intercalé entre le piston 29 et la cloison inférieure du tube 30, est destiné à rappeler constamment ledit piston vers le haut de l'appareil.



   La gaine étant fabriquée en continu avec le liquide maintenu à une hauteur sensiblement constante, les corps de mâchoires 20,   20' sont,    dans leur position haute, rapprochés pour créer par les éléments 23a et 23b deux lignes d'étanchéité transversales à la gaine. La ligne d'étanchéité supérieure 23a assure simultanément le serrage de l'aiguille 28. Le liquide contenu dans la partie inférieure 32 de la gaine est isolé de celui contenu dans la partie supérieure ou emprisonné entre les deux éléments 23a et 23b. Les corps de mâchoires amorcent alors un mouvement de descente le long des colonnes de guidage 22 en entraînant avec elles l'aiguille creuse 28 par laquelle le liquide contenu dans la partie inter  médiaire de la gaine est aspiré en raison du déplacement du piston 29 dans le corps 30.



   Lorsque tout le liquide contenu dans la gaine tubulaire entre les mâchoires 23a et 23b est aspiré dans le corps de pompe 28, les mâchoires de soudage 24,   24' sont    mises en pression et réalisent la soudure transversale. Après refroidissement des soudures, les corps de mâchoires 20,   20' sont    écartés et remontent à leur position initiale, tandis que, simultanément, l'aiguille 28 est ramenée à sa position haute par le ressort 31, le liquide contenu dans le corps de pompe 30 étant réintroduit dans la gaine.



   Une fois que la gaine tubulaire a été remplie de liquide en continu en avant du poste de soudage, elle est ensuite avancée d'une longueur correspondant au volume du sachet, puis les mâchoires d'étanchéité in  férieure    et supérieure sont mises en appui sur la gaine de manière à isoler, au-delà de la mâchoire inférieure, le volume de liquide à ensacher du volume liquide déjà introduit dans la gaine tubulaire. On évacue alors, par une aiguille traversant la ligne d'étanchéité supérieure, ou de toute autre manière, la petite quantité de liquide se trouvant entre les deux lignes d'étanchéité et on soude entre ces deux lignes, après quoi la gaine est avancée d'une nouvelle longueur.



   Pour éviter que, sous la pression de la colonne liquide, la gaine tubulaire prenne une déformation aléatoire et pour contrôler le volume contenu dans chaque élément soudé clos, des plaques de butée 33, 33', dessinées en traits mixtes à la fig. 6, pourraient être fixées au-dessous, et éventuellement au-dessus, des corps de mâchoires 20, 20', lesdites plaques étant destinées à limiter les déformations latérales de la gaine.



   La gaine pourrait également être formée par une feuille roulée et soudée sur les bords ou être extrudée autour de la goulotte de remplissage.



   Dans une variante de la forme d'exécution   dé    crite, l'avancement de la gaine pourrait être réalisé par les éléments d'étanchéité 23a, ceux-ci agissant sur une partie froide de la matière thermoplastique constituant la gaine, ou, de préférence, par des organes d'entraînement indépendants, ce qui permettrait de rendre le déplacement alternatif des organes réalisant les soudures transversales sur la gaine, indépendant des molettes destinées à effectuer les soudures longitudinales sur ladite gaine.



   Une seconde forme d'exécution (fig. 7) de l'appareil, destinée plus spécialement à l'emballage de solides, comprend des corps de mâchoires 42, 42' entre lesquels est susceptible de se déplacer la gaine 16'.



  Cette gaine est avancée d'une distance correspondant à la longueur du sachet et le produit 34, à emballer, est introduit dans celle-ci. Les corps de mâchoires 42,   42' se    referment en mettant en pression sur la gaine des garnitures élastiques 35,   35'respeo    tivement, formant une ligne d'étanchéité transversale.



  Un poussoir 36 amène alors la partie de la gaine comprise au-dessous de cette ligne d'étanchéité, sur la hauteur des corps de mâchoires, en contact avec un organe 37 formant ventouse. Cet organe 37 comporte un canal périphérique, relié par des conduits 38 à une source de vide, et une aiguille centrale 39, reliée également à la source de vide et, à volonté, à une source de gaz inerte. Lorsque la gaine est mise en appui sur cette ventouse, la source de vide est branchée sur la canalisation aboutissant à ladite ventouse. La paroi de la gaine, appliquée énergiquement contre la ventouse, est perforée par l'aiguille 39 et l'air, contenu dans la gaine tubulaire au-dessous de la ligne d'étanchéité constituée par les mâchoires 35, 35', est aspiré.



   Le vide étant réalisé, on envoie dans la gaine un gaz inerte en branchant la canalisation de l'aiguille 39 sur une source   d'un    tel gaz. On met alors en appui sur la gaine des mâchoires inférieures 40, 40', de manière à réaliser une deuxième ligne d'étanchéité, on aspire par l'aiguille 39 le gaz inerte envoyé éventuellement dans la gaine et emprisonné entre les lignes d'étanchéité 35,   35' et    40, 40', puis on met en appui les mâchoires chauffantes 41, 41' respectivement, qui réalisent, de part et d'autre de l'aiguille 39, les soudures transversales.



   Dans cette forme d'exécution de l'appareil pour la fermeture de sachets contenant des produits pulvérulents ou solides à emballer en atmosphère inerte, la dose n'est, de préférence, introduite dans la gaine qu'après l'avancement de celle-ci. La mâchoire d'étanchéité supérieure est alors fermée tandis que   l'on    fait le vide, on laisse ensuite entrer le gaz inerte. Puis, après avoir fermé la mâchoire inférieure d'étanchéité, on fait le vide entre les deux mâchoires et   l'on    soude entre   celles-ci.   



   Cette seconde forme d'exécution de l'appareil, en application du procédé consistant à créer sur le côté ouvert du sachet deux lignes d'étanchéité parallèles ou non, puis à évacuer entre lesdites lignes le liquide ou autre produit de remplissage et enfin à souder entre ces lignes, permet d'effectuer un remplissage en continu de la gaine sans effectuer ledit remplissage par des aiguilles dont le débit est obligatoirement faible, tant avec des liquides qu'avec des produits solides ou pâteux.



   Le procédé décrit présente notamment l'avantage que dans tous les cas de fermeture du sachet après son remplissage, la soudure, pratiquée entre les deux lignes d'étanchéité, est effectuée dans une partie du sachet ne contenant ni liquide, ni gaz, ce qui a pour effet d'éviter que la pression créée lors du soudage, s'exerçant sur une partie ramollie, ne risque de faire éclater cette partie du sachet.
 



   REVENDICATIONS :
 I. Procédé pour la fermeture, par thermosoudage, de sachets en matière thermosoudable contenant un fluide, caractérisé par le fait qu'on isole par deux lignes d'étanchéité la zone dans laquelle doit être effectuée la thermosoudure, qu'on élimine le fluide compris entre les deux lignes d'étanchéité et qu'on soude le sachet entre lesdites lignes d'étanchéité. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.



   

Claims (1)

1. **ATTENTION** debut du champ CLMS peut contenir fin de DESC **. médiaire de la gaine est aspiré en raison du déplacement du piston 29 dans le corps 30.

   Lorsque tout le liquide contenu dans la gaine tubulaire entre les mâchoires 23a et 23b est aspiré dans le corps de pompe 28, les mâchoires de soudage 24, 24' sont mises en pression et réalisent la soudure transversale. Après refroidissement des soudures, les corps de mâchoires 20, 20' sont écartés et remontent à leur position initiale, tandis que, simultanément, l'aiguille 28 est ramenée à sa position haute par le ressort 31, le liquide contenu dans le corps de pompe 30 étant réintroduit dans la gaine.

   Une fois que la gaine tubulaire a été remplie de liquide en continu en avant du poste de soudage, elle est ensuite avancée d'une longueur correspondant au volume du sachet, puis les mâchoires d'étanchéité in férieure et supérieure sont mises en appui sur la gaine de manière à isoler, au-delà de la mâchoire inférieure, le volume de liquide à ensacher du volume liquide déjà introduit dans la gaine tubulaire. On évacue alors, par une aiguille traversant la ligne d'étanchéité supérieure, ou de toute autre manière, la petite quantité de liquide se trouvant entre les deux lignes d'étanchéité et on soude entre ces deux lignes, après quoi la gaine est avancée d'une nouvelle longueur.

   Pour éviter que, sous la pression de la colonne liquide, la gaine tubulaire prenne une déformation aléatoire et pour contrôler le volume contenu dans chaque élément soudé clos, des plaques de butée 33, 33', dessinées en traits mixtes à la fig. 6, pourraient être fixées au-dessous, et éventuellement au-dessus, des corps de mâchoires 20, 20', lesdites plaques étant destinées à limiter les déformations latérales de la gaine.

   La gaine pourrait également être formée par une feuille roulée et soudée sur les bords ou être extrudée autour de la goulotte de remplissage.

   Dans une variante de la forme d'exécution dé crite, l'avancement de la gaine pourrait être réalisé par les éléments d'étanchéité 23a, ceux-ci agissant sur une partie froide de la matière thermoplastique constituant la gaine, ou, de préférence, par des organes d'entraînement indépendants, ce qui permettrait de rendre le déplacement alternatif des organes réalisant les soudures transversales sur la gaine, indépendant des molettes destinées à effectuer les soudures longitudinales sur ladite gaine.

   Une seconde forme d'exécution (fig. 7) de l'appareil, destinée plus spécialement à l'emballage de solides, comprend des corps de mâchoires 42, 42' entre lesquels est susceptible de se déplacer la gaine 16'.

   Cette gaine est avancée d'une distance correspondant à la longueur du sachet et le produit 34, à emballer, est introduit dans celle-ci. Les corps de mâchoires 42, 42' se referment en mettant en pression sur la gaine des garnitures élastiques 35, 35'respeo tivement, formant une ligne d'étanchéité transversale.

   Un poussoir 36 amène alors la partie de la gaine comprise au-dessous de cette ligne d'étanchéité, sur la hauteur des corps de mâchoires, en contact avec un organe 37 formant ventouse. Cet organe 37 comporte un canal périphérique, relié par des conduits 38 à une source de vide, et une aiguille centrale 39, reliée également à la source de vide et, à volonté, à une source de gaz inerte. Lorsque la gaine est mise en appui sur cette ventouse, la source de vide est branchée sur la canalisation aboutissant à ladite ventouse. La paroi de la gaine, appliquée énergiquement contre la ventouse, est perforée par l'aiguille 39 et l'air, contenu dans la gaine tubulaire au-dessous de la ligne d'étanchéité constituée par les mâchoires 35, 35', est aspiré.

   Le vide étant réalisé, on envoie dans la gaine un gaz inerte en branchant la canalisation de l'aiguille 39 sur une source d'un tel gaz. On met alors en appui sur la gaine des mâchoires inférieures 40, 40', de manière à réaliser une deuxième ligne d'étanchéité, on aspire par l'aiguille 39 le gaz inerte envoyé éventuellement dans la gaine et emprisonné entre les lignes d'étanchéité 35, 35' et 40, 40', puis on met en appui les mâchoires chauffantes 41, 41' respectivement, qui réalisent, de part et d'autre de l'aiguille 39, les soudures transversales.

   Dans cette forme d'exécution de l'appareil pour la fermeture de sachets contenant des produits pulvérulents ou solides à emballer en atmosphère inerte, la dose n'est, de préférence, introduite dans la gaine qu'après l'avancement de celle-ci. La mâchoire d'étanchéité supérieure est alors fermée tandis que l'on fait le vide, on laisse ensuite entrer le gaz inerte. Puis, après avoir fermé la mâchoire inférieure d'étanchéité, on fait le vide entre les deux mâchoires et l'on soude entre celles-ci.

   Cette seconde forme d'exécution de l'appareil, en application du procédé consistant à créer sur le côté ouvert du sachet deux lignes d'étanchéité parallèles ou non, puis à évacuer entre lesdites lignes le liquide ou autre produit de remplissage et enfin à souder entre ces lignes, permet d'effectuer un remplissage en continu de la gaine sans effectuer ledit remplissage par des aiguilles dont le débit est obligatoirement faible, tant avec des liquides qu'avec des produits solides ou pâteux.

   Le procédé décrit présente notamment l'avantage que dans tous les cas de fermeture du sachet après son remplissage, la soudure, pratiquée entre les deux lignes d'étanchéité, est effectuée dans une partie du sachet ne contenant ni liquide, ni gaz, ce qui a pour effet d'éviter que la pression créée lors du soudage, s'exerçant sur une partie ramollie, ne risque de faire éclater cette partie du sachet.

   REVENDICATIONS : I. Procédé pour la fermeture, par thermosoudage, de sachets en matière thermosoudable contenant un fluide, caractérisé par le fait qu'on isole par deux lignes d'étanchéité la zone dans laquelle doit être effectuée la thermosoudure, qu'on élimine le fluide compris entre les deux lignes d'étanchéité et qu'on soude le sachet entre lesdites lignes d'étanchéité.

   II. Appareil pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait qu'il comprend un poste de soudage transversal dans lequel le sachet à fermer est destiné à être engagé, ledit poste de soudage comportant au moins deux élé- ments de mâchoires destinés à former au moins deux lignes d'étanchéité entre lesquelles est effectuée au moins une soudure transversale, un dispositif étant destiné à évacuer le fluide emprisonné dans la partie du sachet comprise entre lesdites lignes d'étanchéité.

   SOUS-REVENDICATIONS: 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que pour la fermeture d'un sachet rempli avec un liquide, on engage le sachet vide sur au moins une aiguille creuse, on forme une ligne d'étanchéité supérieure, on forme une ligne d'étanchéité inférieure en contrebas de l'extrémité de l'aiguille, on aspire ensuite le liquide emprisonné entre les deux lignes d'étanchéité par une aiguille de remplissage et on forme une ligne de soudage entre lesdites lignes d'étanchéité.

   2. Procédé selon la revendication I et la sousrevendication 1, caractérisé par le fait qu'on aspire le liquide emprisonné entre les deux lignes d'étanchéité par une aiguille autre que celle de remplissage.

   3. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait qu'on aspire le fluide emprisonné entre les deux lignes d'étanchéité par une ouverture que l'on perce dans la partie comprise entre lesdites lignes d'étanchéité du sachet.

   4. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait que pour la fermeture d'un sachet rempli avec une matière solide dans un gaz inerte, on engage le sachet sur au moins une aiguille creuse destinée à faire le vide, on forme une première ligne d'étanchéité qui emprisonne les aiguilles, on fait le vide au moyen desdites aiguilles, on introduit entre ladite ligne d'étanchéité et la matière solide un gaz inerte, on forme ensuite une deuxième ligne d'étanchéité, puis on aspire par l'une des aiguilles le gaz emprisonné entre les deux lignes d'étanchéité et on forme une ligne de soudage entre lesdites lignes d'étan chéit.

   5. Procédé selon la revendication I, caractérisé par le fait qu'on forme en continu, immédiatement en avant du poste de soudage, une gaine tubulaire, ladite gaine étant engagée dans un poste de soudage transversal à deux mâchoires de soudage, chacune desdites mâchoires formant une ligne d'étanchéité, en ce qu'on évacue, par un moyen destiné à faire le vide, le fluide emprisonné dans la gaine entre lesdites lignes d'étanchéité, et en ce qu'on effectue ensuite au moins une soudure transversale entre les deux lignes d'étanchéité.

   6. Procédé selon la revendication I et la sousrevendication 5, caractérisé par le fait qu'on remplit en continu avec un liquide ladite gaine tubulaire en avant du poste de soudage, on fait ensuite avancer ladite gaine d'une longueur correspondant au volume du sachet, puis on met en appui sur la gaine les mâchoires d'étanchéité inférieure et supérieure, de manière à isoler, au-delà de la mâchoire inférieure, le volume liquide à ensacher du volume liquide déjà introduit dans ladite gaine tubulaire, on évacue ensuite au moyen d'une aiguille traversant la ligne d'étanchéité supérieure la petite quantité de liquide renfermée entre les deux lignes d'étanchéité, on soude entre ces deux lignes, et on fait avancer la gaine d'une nouvelle longueur.

   7. Procédé selon la revendication I et la sousrevendication 5, caractérisé par le fait qu'après avoir fait avancer ladite gaine tubulaire, on ferme la mâchoire d'étanchéité supérieure et on fait le vide, on fait ensuite entrer un gaz inerte, puis on ferme la mâchoire d'étanchéité inférieure, on fait le vide entre les deux mâchoires et on soude entre celles-ci.

   8. Appareil selon la revendication II, caractérisé par le fait que ledit poste de soudage transversal comprend deux corps de mâchoires maintenus à chacune de leurs extrémités par une pièce de guidage susceptible de coulisser verticalement le long d'une colonne de guidage, un élément d'étanchéité étant fixé sur le bord intérieur et au voisinage des faces supérieure et inférieure respectivement de chacun desdits corps de mâchoires, une mâchoire de soudage étant montée sur chacun desdits corps entre lesdits éléments d'étanchéité, la mise en pression desdites mâchoires de soudage étant commandée à partir d'une came agissant sur des tiges formant poussoirs, lesdites tiges étant engagées dans un ressort à boudin destiné à ramener les mâchoires de soudage dans la position écartée, position dans laquelle une gaine tubulaire,

   formée par deux feuilles en matière plastique soudées sur leurs bords par des molettes, peut être engagée entre lesdits corps de mâchoires et remplie par une goulotte avec un liquide à ensacher, et une aiguille creuse, formant la tige d'une pompe aspirante et engagée à l'intérieur de ladite gaine tubulaire, étant destinée à extraire le liquide emprisonné dans la gaine entre lesdits éléments d'étanchéité supérieur et inférieur, tous ces organes étant agences de manière que la gaine tubulaire, après avoir été remplie de liquide en continu en avant du poste de soudage, est avancée d'une longueur correspondant au volume du sachet, les éléments d'étanchéité inférieurs et supérieurs sont mis en appui sur la gaine de facon à isoler, au-delà de la ligne d'étanchéité inférieure, le volume de liquide à ensacher du volume liquide déjà introduit dans la gaine,

   la petite quantité de liquide renfermée entre les deux lignes d'étanchéité étant ensuite évacuée au moyen de l'aiguille creuse traversant la ligne d'étanchéité supé rieure et, après avoir effectué la soudure entre lesdites lignes d'étanchéité, la gaine est avancée d'une nouvelle longueur.

   9. Appareil selon la revendication II et la sousrevendication 8, caractérisé par le fait que des plaques de butée sont fixées aux faces supérieures et inférieures du corps de mâchoires, en vue de limiter les déformations latérales de la gaine, susceptibles de se produire sous la pression de la colonne liquide, et contrôler le volume contenu dans chaque élément soudé clos.

   10. Appareil selon la revendication II, caractérisé par le fait qu'il comprend deux corps de mâchoires, pourvus chacun au voisinage de leur face supérieure d'une garniture élastique et d'une mâchoire de soudage, et au voisinage de leur face inférieure, d'une mâchoire d'étanchéité et d'une mâchoire de soudage, lesdites mâchoires de soudage étant placées intérieurement par rapport aux garnitures et aux mâchoires d'étanchéité, lesdits corps de mâchoires étant pourvus entre lesdites mâchoires de soudage d'un poussoir et d'un organe formant ventouse respectivement, ledit organe formant ventouse étant muni d'un canal périphérique communiquant par un conduit central à l'extérieur du corps de mâchoire dans lequel il est placé et d'une aiguille centrale reliée audit canal central, une gaine tubulaire étant destinée à être engagée entre lesdits corps de mâchoires,

   tous ces organes étant agencés de manière qu'après avoir introduit la dose à emballer dans la gaine après avancement de celle-ci, on rapproche les corps de mâchoires de façon à fermer les éléments d'étanchéité supérieurs, on aspire la gaine par le canal périphérique, ce qui a pour effet d'appliquer énergiquement l'une des parois de la gaine contre l'élément formant ventouse, ladite paroi étant perforée par l'aiguille centrale et l'air contenu dans la gaine au-dessous de la ligne d'étanchéité supérieure étant aspiré, on envoie par l'aiguille centrale un gaz inerte, on met alors en appui les mâchoires inférieures de manière à réaliser une deuxième ligne d'étanchéité, on aspire par l'aiguille centrale le gaz inerte emprisonné entre les lignes d'étanchéité formées précédemment et l'on soude la gaine entre lesdites lignes d'étanchéité.