Lit pliant Les lits pliants du type classique compor tent généralement une partie centrale, entourée de deux parties extrêmes, sensiblement de la même longueur, articulées sur cette partie cen trale et susceptibles de se relever à angle droit, en position pliée. Ces lits ont perdu une grande partie de la vogue légitime qu'ils ont eue un temps, du fait qu'ils sont malgré tout assez encombrants, et en tous cas inesthétiques, et que le confort qu'ils offrent à l'usager est net tement inférieur à celui des lits ordinaires de mêmes dimensions, leur élasticité étant forcé ment limitée.
La présente invention a pour objet un lit pliant comportant une partie centrale, entre deux parties extrêmes articulées sur cette par tie centrale et susceptibles de se relever à an gle droit en position pliée, caractérisé en ce que les pieds qui portent le lit en position ou verte sont montés sur les parties extérieures du cadre, certains de ces pieds étant pourvus d'une roulette, et disposés de façon telle qu'en po sition fermée du lit, sa partie centrale ne soit séparée du sol que par une distance de l'ordre de la hauteur desdites roulettes, qui permettent de déplacer le lit facilement.
De la sorte, on peut gagner en hauteur du lit replié presque toute la hauteur des pieds en question, ou répartir une partie de ce gain sur la hauteur et l'autre sur la largeur du lit replié. Ces pieds peuvent être articulés sur les longerons du cadre du lit et être constitués par des leviers dont les extrémités opposées à celles qui reposent sur le sol sont articulées à l'extrémité de bielles, elles-mêmes articulées sur la partie centrale du lit par des bielles in termédiaires, de telle façon qu'en fermant le lit, ces bielles fassent basculer les pieds pour les amener dans le plan vertical contenant les longerons des parties extrêmes du cadre du lit.
Il en résulte qu'une fois le lit fermé, rien ne déborde du volume limité latéralement par les deux parties extrêmes relevées verticale ment ; ce volume est un parallélépipède rec tangle qui .peut être tel que les longueurs addi tionnées de la base et des deux côtés verti caux soient égales à celle d'un lit normal, c'est- à-dire généralement 1 m. 88.
Les bords transversaux du cadre du lit peuvent être reliés entre eux par des liaisons longitudinales élastiques dont les points d'ac crochage auxdits bords transversaux sont, en position d'ouverture du lit, à un niveau infé rieur à celui des points d'articulation des deux parties extrêmes du cadre du lit sur sa partie centrale.
Ainsi, toute pression vers'le bas, et en par ticulier le poids de l'usager, s'exerçant en un point quelconque intérieur au cadre tend, quand le lit est ouvert, à le maintenir dans cette position.
Le cadre est avantageusement constitué par des fers cornières, l'articulation entre la partie centrale et les parties extrêmes étant sur les ailes verticales, la disposition des ailes hori zontales de la partie centrale et des parties ex trêmes au voisinage de cette articulation étant telle qu'en position d'ouverture du lit, les ex trémités desdites parties soient bout à bout et constituent ainsi des butées qui limitent l'ou verture du lit.
. Les pieds peuvent être entretoisés à leur partie inférieure, et cet entretoisement ne li mite en aucune façon la capacité d'élasticité des liaisons élastiques longitudinales reliant les bords transversaux du cadre du lit dont il a été question ci-dessus, ni des liaisons élasti ques transversales reliant éventuellement aussi les longerons du cadre. L'ensemble du cadre, des pieds, et de leur entretoise peut ainsi cons tituer une poutre-caisson et assurer la rigidité du lit, malgré sa légèreté.
Un ressort compensateur peut être tendu entre la partie centrale et l'un des pieds voi sins de cette partie centrale, de façon que la tension exercée sur ce ressort augmente au fur et à mesure de la man#uvre d'ouverture du lit ; ce ressort facilite ainsi la manoeuvre de fermeture du lit et rend moins brusque la ma- n#uvre d'ouverture.
Le dessin annexé représente, schématique ment, et à titre d'exemple, une forme d'exécu tion du lit pliant faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en plan du lit ouvert, et la fig. 2 une vue de côté du lit fermé.
La fig. 3 montre schématiquement une par ticularité du lit.
La fig. 4 est une vue en élévation du lit ouvert. La fig. 5 est une vue en élévation du lit dans une position intermédiaire.
La fig. 6 est une vue en élévation du lit fermé. Le cadre du lit représenté au dessin com prend une partie centrale 1 et deux parties ex- trêmes 2 et 3 articulées sur la partie centrale en 4 et 5.
De chaque côté du lit des pieds 6, 7, 8, 9, qui maintiennent le lit à la hauteur normale lorsqu'il est en position ouverte, sont montés sur les parties extrêmes 2 et 3, aucun pied ne supportant la partie centrale. Leurs prolonge ments sont reliés par des bielles 17 et 18 de façon à constituer deux parallélogrammes arti culés avec les parties extrêmes 2 et 3.
Ces parallélogrammes articulés sont reliés à la partie centrale par deux bielles 40 et 41, articulées, d'une part, sur les sommets 42 et 43 de chacun de ces parallélogrammes et d'au tre part, en des points 44 et 45 de la partie centrale 1 ; ces points d'articulation 44 et 45 sont disposés symétriquement par rapport au plan médian de cette partie centrale.
La bielle 41 est agencée de façon à cons tituer un levier à sonnette ; elle comporte un prolongement 46, à l'extrémité 47 duquel est articulée une bielle 48, dont l'autre extrémité est articulée en 49 sur un gousset 50 solidaire de la partie extrême 2.
Un ressort 51 a une extrémité accrochée à un gousset 52 solidaire de la partie centrale 1 et son autre extrémité à la partie inférieure du pied 7. .
Le cadre du lit comprend en outre des liaisons élastiques longitudinales 23 accrochées aux bords transversaux 21 et 22 de ce cadre par l'intermédiaire de ressorts 24 et 25.
Ainsi qu'on peut le voir schématiquement sur l'a fig. 3, représentant le lit en position ouverte, les points d'attache 28 et 29 des ressorts 24 et 25 qui transmettent auxdits bords transversaux tous les efforts F exercés sur les liaisons élastiques 23 à l'intérieur du cadre du lit sont situés sur les ailes horizontales 26 et 27 de cornières constituant ce cadre et sont ainsi à un niveau inférieur aux articulations 4 et 5 des parties extrêmes 2 et 3 du lit sur sa partie centrale 1.
Il en résulte que ces efforts F sollicitent les parties extrêmes du lit dans le sens des flèches <I>FI</I> et F,, et tendent par conséquent, à maintenir le lit dans la position ouverte, po sition dans laquelle les extrémités inférieures des ailes horizontales des cornières constituant les parties extrêmes 2 et 3 du cadre du lit, étant bout à bout avec les extrémités de l'aile hori zontale de la cornière constituant la partie centrale 1 du lit, limitent le pivotement de ces parties extrêmes 2 et 3 dans le sens des flèches F, et F., et les maintiennent en alignement avec ladite partie centrale.
Les pieds centraux 7 et 8, d'un côté du lit, qui portent les roulettes sont reliés chacun aux pieds qui leur correspondent de l'autre côté du lit par une entretoise 32 fixée à leurs parties inférieures. Il sont également consolidés par des fers inclinés 33 ; les pieds extrêmes 6 et 9 d'un côté du lit sont seulement consolidés chacun par une entretoise 34, les reliant aux pieds qui leur correspondent de l'autre côté du lit.
Les liaisons élastiques longitudinales 23 sont complétées par des liaisons élastiques transversales 35 dont les extrémités sont éga lement accrochées par l'intermédiaire de res sorts 36 aux ailes horizontales des cornières constituant les parties centrales 1 et extrêmes 2 et 3 du cadre du lit.
Un dispositif d'enclenchement du lit en position fermée est constitué par une lame de ressort 62 dont une extrémité est fixée au bord transversal 21 et dont l'autre extrémité porte un bouton 53 susceptible de s'engager et de s'encastrer dans une rainure transversale 54 ménagée dans l'autre bord transversal 22 du- dit lit.
Grâce à cette rainure transversale, l'en clenchement a lieu même si un certain dépla cement latéral intervient entre les deux bords transversaux 21 et 37.
Lorsque le lit est en position fermée, sa partie centrale n'est séparée du sol que par une distance de l'ordre de la hauteur des roulettes qui permettent de déplacer le lit facilement (fig. 2 et 6).
Folding bed Folding beds of the conventional type generally comprise a central part, surrounded by two end parts, substantially of the same length, articulated on this central part and capable of being raised at right angles, in the folded position. These beds have lost much of the legitimate popularity they once had, due to the fact that they are nevertheless quite bulky, and in any case unsightly, and that the comfort they offer to the user is clear ment less than that of ordinary beds of the same dimensions, their elasticity being necessarily limited.
The present invention relates to a folding bed comprising a central part, between two end parts articulated on this central part and capable of being raised at a right angle in the folded position, characterized in that the feet which carry the bed in position or green are mounted on the outer parts of the frame, some of these feet being provided with a castor, and arranged in such a way that in the closed position of the bed, its central part is separated from the ground only by a distance of the order of the height of said casters, which allow the bed to be moved easily.
In this way, it is possible to gain in height of the folded bed almost the entire height of the feet in question, or to distribute part of this gain over the height and the other over the width of the folded bed. These feet can be articulated on the side members of the bed frame and be constituted by levers whose ends opposite to those which rest on the ground are articulated at the end of connecting rods, themselves articulated on the central part of the bed by intermediate connecting rods, in such a way that by closing the bed, these connecting rods tilt the legs to bring them into the vertical plane containing the side members of the end parts of the bed frame.
As a result, once the bed is closed, nothing overflows the volume limited laterally by the two end parts raised vertically; this volume is a rectangular parallelepiped which can be such that the added lengths of the base and of the two vertical sides are equal to that of a normal bed, that is to say generally 1 m. 88.
The transverse edges of the bed frame can be connected to each other by elastic longitudinal links, the points of which are attached to said transverse edges are, in the open position of the bed, at a level lower than that of the points of articulation of the two end parts of the bed frame on its central part.
Thus, any downward pressure, and in particular the weight of the user, exerted at any point inside the frame tends, when the bed is open, to maintain it in this position.
The frame is advantageously constituted by angle irons, the articulation between the central part and the end parts being on the vertical wings, the arrangement of the horizontal wings of the central part and of the extreme parts in the vicinity of this articulation being such that 'in the open position of the bed, the ends of said parts are end to end and thus constitute stops which limit the opening of the bed.
. The feet can be braced at their lower part, and this bracing in no way limits the elasticity capacity of the longitudinal elastic links connecting the transverse edges of the bed frame referred to above, nor of the elastic links. transverse possibly also connecting the frame side members. The whole of the frame, the feet, and their spacer can thus constitute a box girder and ensure the rigidity of the bed, despite its lightness.
A compensating spring can be stretched between the central part and one of the neighboring legs of this central part, so that the tension exerted on this spring increases as the opening maneuver of the bed progresses; this spring thus facilitates the closing operation of the bed and makes the opening operation less abrupt.
The accompanying drawing represents, schematically, and by way of example, one embodiment of the folding bed forming the subject of the invention.
Fig. 1 is a plan view of the open bed, and FIG. 2 a side view of the closed bed.
Fig. 3 schematically shows a peculiarity of the bed.
Fig. 4 is an elevational view of the open bed. Fig. 5 is an elevational view of the bed in an intermediate position.
Fig. 6 is an elevational view of the closed bed. The bed frame shown in drawing com takes a central part 1 and two end parts 2 and 3 articulated on the central part at 4 and 5.
On each side of the bed legs 6, 7, 8, 9, which keep the bed at the normal height when in the open position, are mounted on the end parts 2 and 3, no leg supporting the central part. Their extensions are connected by connecting rods 17 and 18 so as to form two parallelograms articulated with the end parts 2 and 3.
These articulated parallelograms are connected to the central part by two connecting rods 40 and 41, articulated, on the one hand, on the vertices 42 and 43 of each of these parallelograms and on the other hand, at points 44 and 45 of the part. central 1; these points of articulation 44 and 45 are arranged symmetrically with respect to the median plane of this central part.
The connecting rod 41 is arranged so as to constitute a doorbell lever; it comprises an extension 46, at the end 47 of which a connecting rod 48 is articulated, the other end of which is articulated at 49 on a gusset 50 integral with the end part 2.
A spring 51 has one end attached to a gusset 52 secured to the central part 1 and its other end to the lower part of the foot 7..
The bed frame further comprises elastic longitudinal links 23 attached to the transverse edges 21 and 22 of this frame by means of springs 24 and 25.
As can be seen schematically in a fig. 3, showing the bed in the open position, the attachment points 28 and 29 of the springs 24 and 25 which transmit to said transverse edges all the forces F exerted on the elastic connections 23 inside the frame of the bed are located on the wings horizontal angles 26 and 27 of angles constituting this frame and are thus at a level below the articulations 4 and 5 of the end parts 2 and 3 of the bed on its central part 1.
As a result, these forces F stress the end parts of the bed in the direction of arrows <I> FI </I> and F ,, and therefore tend to maintain the bed in the open position, a position in which the ends lower horizontal wings of the angles constituting the end parts 2 and 3 of the bed frame, being end to end with the ends of the horizontal wing of the angle iron constituting the central part 1 of the bed, limit the pivoting of these end parts 2 and 3 in the direction of arrows F, and F., and keep them in alignment with said central part.
The central feet 7 and 8, on one side of the bed, which carry the casters, are each connected to the feet which correspond to them on the other side of the bed by a spacer 32 fixed to their lower parts. They are also consolidated by inclined irons 33; the extreme legs 6 and 9 on one side of the bed are each only consolidated by a spacer 34, connecting them to the legs which correspond to them on the other side of the bed.
The longitudinal elastic links 23 are completed by transverse elastic links 35, the ends of which are also hooked by means of springs 36 to the horizontal flanges of the angles constituting the central 1 and end 2 and 3 parts of the bed frame.
A device for engaging the bed in the closed position is constituted by a leaf spring 62, one end of which is fixed to the transverse edge 21 and the other end of which carries a button 53 capable of engaging and fitting into a groove. transverse 54 formed in the other transverse edge 22 of said bed.
Thanks to this transverse groove, the engagement takes place even if a certain lateral displacement occurs between the two transverse edges 21 and 37.
When the bed is in the closed position, its central part is only separated from the floor by a distance of the order of the height of the casters which allow the bed to be moved easily (fig. 2 and 6).