CH295690A - Procédé pour la production de revêtements résistant à la corrosion, sur des métaux et des alliages. - Google Patents

Procédé pour la production de revêtements résistant à la corrosion, sur des métaux et des alliages.

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CH295690A
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Limited The Walterisat Company
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Walterisation Company Limited
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    • C23COATING METALLIC MATERIAL; COATING MATERIAL WITH METALLIC MATERIAL; CHEMICAL SURFACE TREATMENT; DIFFUSION TREATMENT OF METALLIC MATERIAL; COATING BY VACUUM EVAPORATION, BY SPUTTERING, BY ION IMPLANTATION OR BY CHEMICAL VAPOUR DEPOSITION, IN GENERAL; INHIBITING CORROSION OF METALLIC MATERIAL OR INCRUSTATION IN GENERAL
    • C23CCOATING METALLIC MATERIAL; COATING MATERIAL WITH METALLIC MATERIAL; SURFACE TREATMENT OF METALLIC MATERIAL BY DIFFUSION INTO THE SURFACE, BY CHEMICAL CONVERSION OR SUBSTITUTION; COATING BY VACUUM EVAPORATION, BY SPUTTERING, BY ION IMPLANTATION OR BY CHEMICAL VAPOUR DEPOSITION, IN GENERAL
    • C23C22/00Chemical surface treatment of metallic material by reaction of the surface with a reactive liquid, leaving reaction products of surface material in the coating, e.g. conversion coatings, passivation of metals
    • C23C22/05Chemical surface treatment of metallic material by reaction of the surface with a reactive liquid, leaving reaction products of surface material in the coating, e.g. conversion coatings, passivation of metals using aqueous solutions
    • C23C22/06Chemical surface treatment of metallic material by reaction of the surface with a reactive liquid, leaving reaction products of surface material in the coating, e.g. conversion coatings, passivation of metals using aqueous solutions using aqueous acidic solutions with pH less than 6
    • C23C22/07Chemical surface treatment of metallic material by reaction of the surface with a reactive liquid, leaving reaction products of surface material in the coating, e.g. conversion coatings, passivation of metals using aqueous solutions using aqueous acidic solutions with pH less than 6 containing phosphates
    • C23C22/08Orthophosphates

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Description


  Procédé pour la production de revêtements résistant à la corrosion, sur des métaux  et des alliages.    La production de revêtements protecteurs  résistant à. la corrosion, sur des surfaces  métalliques, par traitement du métal avec une  solution diluée d'un phosphate métallique est  bien connue. Le fer ou l'acier et le zinc sont  les métaux les plus commodément traités, et  comme exemples de     solutions    de traitement,       c>n    peut citer les solutions diluées de     phos-          pljate    de fer, de phosphate de manganèse ou  de phosphate de zinc contenant. de l'acide  phosphorique libre.

   Les revêtements obtenus  (le cette manière constituent des liants     effi-          c@aces    pour les produits de finition organiques  Gomme les peintures, les émaux ou les laques  et ont une importance commerciale considé  rable.  



  La formation de     ces    revêtements implique  le traitement de la surface métallique avec la  solution pendant un temps qui peut atteindre       plusieurs    heures. De nombreux     essais    ont été  faits pour réduire ce temps de traitement et  augmenter ainsi L'efficacité du procédé. Il a  été proposé d'ajouter au bain de     phosphata-          tion    des     phosphates    de métaux moins basi  ques que le métal à traiter. On peut, par  exemple, ajouter du phosphate de cuivre à un  bain dans lequel on traite du fer ou de l'acier,  et obtenir une réduction du temps de traite  ment.  



  On a. trouvé maintenant qu'on peut obte  nir une réduction notable du temps clé traite  ment, en même temps que des     revêtements     phosphatés d'une excellente qualité, en pré-    voyant .dans la solution de phosphatation de  très petites quantités d'au moins trois métaux,  dont l'un     est    plus basique et les deux autres  moins     basiques    que le métal. à     traiter.     



  La présente invention     concerne    un pro  cédé pour la production de revêtements résis  tant à la corrosion, sur des métaux et des  alliages renfermant un constituant métalli  que prépondérant, par traitement. avec une  solution aqueuse acide contenant au     moins    un  phosphate métallique, cette solution étant apte  à produire un revêtement phosphaté     adh.é-          cent    sur la surface     -métallique        traitée.    Ce pro  cédé est caractérisé en ce qu'on utilise une  solution aqueuse renfermant au moins un  phosphate d'un métal de valence supérieure  à 1 et, en quantités plus faibles,

   des com  posés     ionisables    d'au moins trois métaux sup  plémentaires de valence également supérieure  à 1 et dont l'un au     moins    est plus basique et  deux au moins sont moins basiques dans la  série électrochimique que le métal ou le cons  tituant prépondérant de l'alliage à revêtir,  les quantités     desdits    composés présentes dans  la.

   solution utilisée étant telles que cette der  nière contient par litre, d'une part, une  quantité totale d'au moins 0,003 g de cations  de métaux supplémentaires, et que, d'autre  part, la somme des poids des cations du métal  supplémentaire plus basique qui     est    présent  en la plus faible quantité et des deux des  métaux     supplémentaires    moins basiques qui      sont présents en les plus faibles quantités,  ne dépasse pas 0,04 g par litre.  



  D'ordinaire, la quantité totale de cations  des métaux supplémentaires présente dans la  solution est comprise entre 3 et 40 mg par  litre, et avantageusement inférieure à 10 ou  20 mg par litre de solution. Il est également  préférable d'utiliser une solution dans la  quelle le rapport atomique entre le métal sup  plémentaire présent en     phis    faible concentra  tion, et le métal supplémentaire présent en  plus     forte    concentration est de 1 à au plus 72.  



  Le procédé selon l'invention n'est appli  cable qu'aux alliages renfermant un consti  tuant prépondérant, et aux métaux purs tels  que Fe, Zn, A1 et Cd.  



  Par l'expression  métal plus basique  que  le métal à traiter, on entend ici un métal qui  est plus positif que le métal à traiter,     c'est-          à-dire    qui se trouve plus haut. dans la série  électrochimique que le métal à revêtir ou le  constituant principal de l'alliage à revêtir.  Par contre, l'expression  métal moins basique        signifie    un métal plus négatif, donc classé  après 1e métal à revêtir dans la série électro  chimique.  



  Pour former la solution de phosphate  métallique     destinée    à effectuer le revêtement,  on peut dissoudre dans la solution du phos  phate de base, des composés métalliques  appropriés fournissant en solution les cations       désirés;    on peut aussi dissoudre ces composés       dans    l'eau servant à la préparation de la solu  tion de revêtement et/ou dans l'acide     plros-          phorique    utilisé pour la préparation de cette  solution de phosphate métallique.

   On préfère  utiliser des composés     ionisables    non oxydants;  des     composés        ionisables    oxydants (par exem  ple nitrates) présents en relativement hautes  proportions peuvent être     nuisibles.     



  La. solution de phosphatation peut être  obtenue en mélangeant avec de l'eau au moins  un phosphate d'un métal de valence supé  rieure à 1, et en ajoutant à cette solution un  acide et les composés     ionisables    des métaux       supplémentaires    en quantités nécessaires pour  obtenir les concentrations désirées. On peut    également former le phosphate métallique in  situ dans la solution, par exemple en dissol  vant du sulfure ferreux dans de l'acide phos  phorique et en diluant ensuite avec de l'eau.

    Les composés     ionisables    des métaux supplé  mentaires peuvent dans     ee    cas aussi être a     jou-          tés    à l'acide phosphorique serrant à la fabri  cation de. la solution.  



  Il n'est pas     toujours    nécessaire d'ajouter  expressément tous les composés     ionisables    des  métaux supplémentaires. Il arrive souvent  qu'en     préparant    la solution de revêtement,  des cations de métaux supplémentaires soient  introduits dans le bain par des impuretés qui  se trouvent dans l'eau ou dans le phosphate  métallique ou dans l'acide phosphorique ou  dans d'autres     composés    chimiques (Fe S) pou  vant être utilisés dans la préparation de la  solution de revêtement. Mais il est souvent       nécessaire    d'ajouter expressément au moins  une partie des cations du ou des métaux sup  plémentaires plus     basiques    pour arriver aux  concentrations désirées.

      Lorsque seulement. trois     métaux        supplé-          rnentaires    sont présents dans la solution sous  forme de cations     (-Lui    plus     basique    et deux  moins basiques que le métal ou le     constituant     métallique prépondérant de l'alliage à revê  tir), la somme des poids des cations de ces       trois    métaux ne doit. pas dépasser 40 mg par  litre de la solution.

   Lorsque     plus    de trois  métaux supplémentaires sont présents clans  la solution sous forme de cations, la somme  des poids de tous les cations     supplémentaires          petit    dépasser 40 mg par litre de la solution.  Mais dans ce cas, il. est. nécessaire que la       somme    des poids des cations du métal     supplé-          rnentaire    plus basique qui est présent en la  plus faible quantité et, de ces deux des métaux  supplémentaires moins basiques qui sont pré  sents en les     plues    faibles quantités ne     dépasse     pas 40 mg par litre.  



  Par exemple, quand cinq     métauxsuppléni        en-          taires    sont présents, dont deux plus     basiques     <I>(cc</I> et b), et trois moins basiques<I>(c, d</I> et e), la<I>,</I>  quantité de     cc    étant plus     faible    que celle<I>de b,</I>  la quantité de c étant     plus    faible que celle      (le d, et la quantité de     d    étant plus faible       (lue    celle de e, il s'ensuit que la somme des  cations a.     -!-    c     -i-    d ne doit pas dépasser 40 mg  par litre.

   Si les quantités de a et     b    sont égales,  on peut     "évidemment    choisir un des deux  métaux a ou     b    pour former la somme des       poids.    Si les quantités de     c    et d sont égales,  mais chacune inférieure à celle de e, on choi  sira a.. c et d pour établir la     somme.    Si les  quantités de c,<I>d et</I> e sont égales, on choisira,  deux entre eux pour former la     somme    avec       c1,        ete.     



       ('omme    il     est    généralement désavantageux       (lue    le bain contienne des anions d'acides  minéraux en proportion même minime, il est  théoriquement justifié d'ajouter les métaux       supplémentaires    au bain sous forme de     plios-          pliates.    Cependant, vu qu'il s'agit. de quan  tités extrêmement     petites,    on obtient des  résultats satisfaisants en pratique en     cru-          ployant    d'autres sels solubles, par exemple  les chlorures.  



  Lorsque la solution contient les cations de  plus de trois métaux de basicité différente de  celle du métal à revêtir, en quantité totale       supérieure    à 40 mg par litre, il semble que  les cations qui sont en surplus de 40 mg par  litre n'améliorent en rien l'efficacité de     la     solution pour la formation de     revêtements.     Si, par exemple, on prend une solution con  tenant les cations de trois métaux     supplé-          nientaires    en quantité totale de 30     ing/1    et si  on     i    ajoute par litre 20 mg d'un quatrième  cation,     l'efficacité    de la solution n'est,

   pas  plus grande que celle résultant d'une     adjonc-          i;ion    de seulement 10 mg de ce quatrième  cation. Si le phosphate de base est celui d'un  métal autre que le métal ou le constituant  prépondérant de l'alliage à. revêtir     (c'est-          à-dire    soit plus basique, soit moins basique  (lue ce dernier), le métal de ce phosphate  de base ne doit pas être compté avec les  métaux supplémentaires.     C'est    par exemple le  cas lorsqu'on utilise le phosphate de manga  nèse comme phosphate de base pour revêtir  une pièce en fer.  



  Dans le cas où l'on emploie des phos  phates de     11g    et Ca comme phosphates de    base pour préparer le bain de revêtement, il  v a de soi que ces métaux ne sont     plies    utili  sables comme adjonctions supplémentaires à  titre de     cations    plus basiques que le métal à  revêtir.  



  On a constaté par expérience que les rap  ports et les quantités totales des ions métalli  ques ajoutés pour obtenir les résultats opti  mums sont caractéristiques de chaque série de  métaux, comme on le montrera plus loin en  détail. Bien qu'aucune explication théorique ne  puisse être donnée actuellement, il semble pos  sible que les métaux ajoutés influencent d'une  manière quelconque le potentiel d'électrode  de la surface métallique en traitement.  



  Pour illustrer le procédé selon l'invention,  on décrit ci-après les effets de     l'addition    de  quantités variables de zinc, de cobalt et de  nickel sous forme de cations à -une solution  de phosphate ferreux, utilisée comme bain de  traitement destiné à effectuer le revêtement  d'une feuille d'acier.  



       Ion    maintenant constante la concentration  du cobalt et du nickel (moins basiques que       FelFe++)    respectivement à 0,68 et 4,56     mg/1,     on a observé qu'en l'absence de zinc (plus  basique que le fer), le temps de traitement  (déterminé par l'arrêt de la production de  gaz sur l'échantillon) est d'environ 45 minu  tes, tandis qu'avec une concentration de zinc  de 1,92     mg/l,    il tombe à 15 minutes. Quand  on élève la concentration du zinc à 6,72     mg!1,     le temps augmente à 23 minutes, et avec une  concentration de l_9,2     mg/l,    il tombe à 12  minutes.

   L'augmentation de la concentration  du zinc au-dessus de cette limite entraîne une  augmentation constante du temps de traite  ment. Quand on porte le temps de traitement.  en fonction de la concentration du zinc, la  courbe montre deux minimums distincts pour  les concentrations en zinc de 1,92     mgil    et de  1.9,2     mg/1    mentionnées ci-dessus.  



  Si maintenant on maintient constantes les  concentrations du zinc et du cobalt respective  ment à 1,92 et 0,68     mgIl    et que l'on fait varier  la concentration du nickel, on constate que le  temps de     traitement    sans nickel est     irrégulier         et de l'ordre de 1 heure     i,.    Avec 2,96     mg/1     de nickel, le temps tombe à 18 minutes, avec.  7,6     mg/1    de nickel, il s'élève à 35 minutes,  et avec 9,6     mg/1    de nickel, il s'abaisse à nou  veau à 18 minutes.

      Des essais similaires avec le cobalt, en  maintenant constante la concentration du zinc  et du nickel respectivement à 1,92 et 2,96     mg;ll,     donnent un temps de traitement. de 35 minu  tes sans cobalt, de 15 minutes pour 0,8     mg/1     de cobalt et de 34 minutes pour 2,8     mg(1    de  cobalt.  



  On peut dire que le rapport     atomique     entre le métal présent en     phis    faible concen  tration et le métal supplémentaire présent en.  plus haute concentration est de<B>l</B> à au     plus    12.  



  On peut voir, d'après ce qui précède,  qu'on obtient les résultats optimums avec des  concentrations de zinc, de cobalt et de nickel  respectivement de 1,92, 0,68 et 2,96     mgll    dans  la solution de phosphatation. Si le rapport est  maintenu     constant,    mais que les quantités  sont doublées, le temps de traitement aug  mente, ce qui montre que le phénomène est  une fonction de la concentration réelle de       trois    métaux et. non seulement de leurs propor  tions relatives.  



  Bien qu'on ne puisse donner de limites  fixes, il est, clair que les quantités d'ions  métalliques ajoutées au bain de     phosphatation     sont extrêmement faibles, et très     inférieures     aux quantités des nombreux produits qui  étaient ajoutés ordinairement dans la pratique       antérieure.    Ainsi, en utilisant     dit    zinc, du  cobalt et du nickel, la quantité totale de  métaux ajoutés est comprise entre 0,004 et  0,006 g par litre de solution de     traitement,     et les quantités     totales    de n'importe quels  métaux à ajouter à la.

   solution sont infé  rieures à 0,04 g/1 et probablement inférieures  à 0,02     g/].    Dans certains cas évidemment, la  concentration maximum     d'tin    métal donné est  limitée par la solubilité de son phosphate dans  l'acide phosphorique.  



  Des séries d'expériences ont été     effectuées     en utilisant l'équivalent     moléculaire    de magné-         sium,    d'aluminium, de     bar@-uni,    de strontium,  de manganèse, de calcium et clé chrome comme  métaux plus basiques à. la place du zinc dans  le mélange     zinc-cobalt-nicl@el    mentionné plus  haut. Des améliorations similaires du     temps     de traitement ont été obtenues, mais on a  constaté que ces améliorations ne correspon  daient pas au maximum qu'on petit, obtenir en  utilisant ces divers métaux avec le cobalt et  le nickel.

   C'est ainsi, par exemple, que l'addi  tion d'un     demi-équivalent    moléculaire de  magnésium se montre     phis    efficace que  l'addition d'un     équivalent    moléculaire, qui  est, à son tour, plus efficace que l'addi  tion de deux équivalents moléculaires.

   En  d'autres mots, l'addition à     tin    litre de solu  tion de traitement clé 6,8     ni--    de cobalt,  2,96 mg de nickel et 3,6     nig,    de magnésium est       phis    efficace que si l'on     auanmente    la. concen  tration de magnésium à<B>7,2</B>     m-,    et     urne        itou-          velle    augmentation à 1.,44     ni-    réduit encore  l'effet.  



  Il est possible que les proportions rela  tives et les     concentration,-,    absolues optimums  de toute combinaison particulière d ions métal  liques     dans    la.     solution    soient. fonction des  mobilités des ions ou de la facilité avec  laquelle ils peuvent être adsorbé,, par une  couche de phosphates. Cependant, on n'a pas  obtenu jusqu'ici de données suffisantes     polir     pouvoir l'affirmer.  



  Quelle que soit. la vraie raison de l'effet  de ces très petites     additions,    on petit montrer  que cet effet est. dû à     tin    mécanisme différent  de celui qui intervient dans le cas d'additions  variées de     quantités    beaucoup plus grandes,  telles qu'elles     étaient    faites dans la. pratique  antérieure.

   Cela résulte de ta perte de l'effet  d'accélération lors de l'addition de quantités       phis    grandes, comme on l'a montré déjà clans  les cas du cobalt, du nickel, du zinc et du  magnésium, et comme cela est encore plus  frappant dans le cas d'autres métaux où  ].'addition des petites quantités indiquées a  un effet déterminé en abaissant le temps de  traitement, tandis que     l'addition    des mêmes  ions métalliques en quantités comparables aux      quantités ajoutées ordinairement dans la pra  tique antérieure produit un ralentissement ou  même un arrêt complet, de la production  d'une couche phosphatée adhérente sur les  objets en fer traités dans le bain.

   Par exemple,  l'addition de 0,76 mg     d'aluminium    par litre  (le la solution de traitement à une     solution        con-          ienant    0,68 mg de cobalt et. 2,96     in.-    de nickel  par litre de solution de traitement entraîne  une réduction du temps de traitement de       29%        sur        le        temps        nécessaire        auparavant,        tan-          (lis    que l'addition de 0,076 g d'aluminium par  litre clé la.

   même solution produit l'inhibi  tion complète de la formation d'un film de  phosphates adhérent.    La     nécessité    de la présence de métaux plus  basiques et moins basiques que le fer bivalent  a été montrée par une série d'expériences  effectuées pour déterminer l'effet de l'adjonc  tion de petites quantités de cations de quel  ques-uns des métaux plus basiques déjà men  tionnés. On a. ajouté à. un bain de phosphate  ferreux des cations des métaux Zn, Ca,     1/1g,     Mn dans des quantités déjà citées, mais en  variant les combinaisons et les rapports entre  ces métaux. Dans aucun cas on n'a pu cons  tater une modification appréciable du temps  de traitement.

   D'autres expériences ont mon  tré une diminution prononcée du temps de  traitement     constaté,    avec addition de petites  quantités de deux métaux moins basiques et  d'un. métal     plus    basique que le métal à revê  tir, comparé avec le temps de traitement cons  taté avec addition de petites quantités d'un  seul métal. moins basique et d'un métal plus  basique.  



       Les    exemples suivants ont pour but de  montrer clairement les avantages de la. pré  sente invention, le bain utilisé étant préparé  à partir d'une solution concentrée obtenue  en dissolvant 150     g    de phosphate ferreux et  15 - clé limaille de fer dans 200     em3    d'acide  phosphorique concentré et 800     ems    d'eau.

    Cette solution concentrée est diluée de manière       ù    donner un bain d'une force de 30 unités  (l'unité de force étant le nombre de cm- de    soude caustique     décinormale    nécessaire pour  neutraliser le bain, en utilisant la     phénol-          phtaléine    comme indicateur), employé à une  température de 98  C. Les plaques d'essai sont  découpées dans une seule feuille d'acier polie  laminée à froid. Ces plaques     d'essai    sont tout  d'abord dégraissées, puis immergées ensuite  dans le bain sans autre traitement préalable.    <I>Exemple 1:</I>  (Standard de comparaison)  lie bain décrit ci-dessus est utilisé sans  addition d'aucun métal supplémentaire.

   Le  temps de traitement, déterminé par l'arrêt  du dégagement d'hydrogène, est de 114  minutes.         Exemple   <I>2:</I>  Dans ce cas, on ajoute à la solution :des  tinée à produire le revêtement 1,88     mg/1    de  zinc, 2,96     mg/1    de nickel et 1     mg/1    de cobalt.  Le temps de traitement est réduit à 30     minu-          tes,        soit.        les        26,2%        seulement        du.        temps        de     l'exemple 1.  



       Exemple   <I>3:</I>  A la solution utilisée     dans    l'exemple 2, on  ajoute aussi du magnésium en quantité suffi  sante pour donner une concentration de  7,2     mg/1.    Le temps de traitement est de 24       minutes,        soit        les        21%        seulement        du        temps        de     l'exemple 1.  



  On donne ci-après une     liste    des solutions  qui se sont montrées expérimentalement de  grande valeur en donnant un temps de traite  ment moyen de l'ordre du tiers de celui qui       est        nécessaire    quand aucune substance addi  tionnelle n'est présente. On     utilise,    comme  standard, la solution qui a     été    décrite en rap  port avec les exemples, et on donne les quan  tités d'ions métalliques à ajouter à chaque litre  de la solution de phosphatation.

   Les métaux       plus    électropositifs (plus basiques) que le fer  sont indiqués par le signe     (-I-)    et les métaux  plus électronégatifs     (moins    basiques) par le  signe (-).     Les        poids    totaux des ions métal  liques supplémentaires ajoutés sont également  indiqués.

      
EMI0006.0001     
  
       On peut voir, d'après ce qui     précède,    que  le domaine de concentrations préféré des ions  ajoutés va. de 0,003 g/1 à 0,01 g/].     Dans    tous  les exemples mentionnés, le rapport     atomi-          clue    entre le métal présent en plus petite con  centration et. le métal présent en plus haute  concentration est de 1 à au plus 1?     (solu-          i-ion    E). Par  rapport atomique , on entend  le     rapport.    des chiffres obtenus, pour chaque  métal, par division de sa quantité par son  poids atomique.  



  A part le fait que les métaux alcalins sont  inefficaces et sortent par conséquent (lu cadre  clé la     présente    invention, il y a un petit nombre       d'autres    facteurs élémentaires qui doivent  être considérés. C'est ainsi qu'il faut éviter  dans le bain les substances qui précipitent  mie,     partie    ou la totalité des métaux     a.jotités.     On ne doit donc pas utiliser le cuivre ou les  autres métaux du groupe II du tableau de  l'analyse qualitative avec un bain de     phospha-          tation    contenant -du sulfure d'hydrogène.  



  La force du bain est, de préférence, de  '0 unités, mais une marge de 4 ou 5 unités  est. permise. On peut utiliser cependant  d'autres forces de bains, comme on le sait  clans la pratique.  



  En outre, bien que l'invention ait été       décrite    plus spécialement en se rapportant au  cas où     l'on    utilise un bain de phosphate fer  reux, on obtient. de bons résultats avec des  bains au phosphate de zinc et des bains au  phosphate de manganèse qui sont communé  ment employés. On a constaté notamment que  l'addition de métaux alcalino-terreux, spécia  lement le calcium, avec le cobalt et le nickel  (voir     solution    H) à un bain au phosphate de  zinc est, très efficace

Claims (1)

  1. REVENDICATION: Procédé pour la production de revêtements résistant. à la corrosion, sur des métaux et des alliages renfermant un constituant. métalli que prépondérant, pal, traitement avec une solution aqueuse acide contenant au moins un phosphate métallique, cette solution.
    étant apte à produire un revêtement phosphaté adhérent sur la surface métallique traitée, caractérisé en ce qu'on utilise une solution aqueuse renfermant au moins un phosphate d'un métal de valence supérieure à 1 et, en quantités plus faibles, des composés ionisables cl'au moins trois métaux supplémentaires de valence également supérieure à 1 et dont l'un au moins est plus basique et deux au moins sont.
    moins basiques dans la série électroehi- ïnique que le métal ou le constituant prépon dérant de l'alliage à revêtir, les quantités des dits composés présentes dans la solution utili sée étant telles que cette dernière contient par litre, d'une part, une quantité totale d'au moins 0,003 g de cations .de métaux supplé mentaires, et que, d'autre part, la somme des poids des cations dit métal supplémentaire plus basique qui est présent en la plus faible quantité et des deux des métaux supplémen taires moins basiques qui sont présents en les plus faibles quantités ne dépasse pas 0,04 g par litre. SOUS-REVENDICATIONS: 1.
    Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que la quantité totale de cations desdits métaux supplémentaires est comprise entre 0,003 et 0,04 g par litre de la solution utilisée. Procédé selon la revendication et la solts-revendication 1, caractérisé en ce que la quantité totale desdits cations ne dépasse pas 0,02 g par litre de ladite solution. 3. Procédé selon la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la quantité totale desdits cations ne dépasse pas<B>0,01</B> g par litre de ladite solution. 4.
    Procédé selon la revendication, carac térisé en ce ladite solution de phosphate métallique contient les cations de quatre métaux supplémentaires de valence supérieure à 1, le quatrième métal étant plus basique que le métal. ou le constituant principal de L'alliage à revêtir. 5. Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que lesdits composés ionisables des métaux supplémentaires sont des compo sés non oxydants. 0.
    Procédé selon la revendication, appli qué à la production de revêtements sur le fer ou un alliage ferreux, caractérisé en ce que les deux métaux supplémentaires moins basi ques, contenus dans la solution, sont le cobalt et le nickel. 7. Procédé selon la revendication, appli qué à la production de revêtements sur le fer ou un alliage ferreux, caractérisé en ce que la solution contient, comme cations de métal supplémentaire plus basique que le fer biva lent, des cations d'un métal du gToupe II du système périodique dont le potentiel est supé rieur à 0,44. 8.
    Procédé selon la revendication, appli qué à la production .de revêtements sur le fer ou un alliage ferreux, caractérisé en ce que la solution contient., comme cations de métal supplémentaire plus basique que le fer biva lent, .des ions aluminium. 9. Procédé selon la revendication, appli qué. à la production de revêtements sur le fer ou un alliage ferreux, caractérisé en ce que la. solution contient, comme cations de métal sup plémentaire plus basique que le fer bivalent, des ions manganèse. 10.
    Procédé selon la revendication, appli qué à la production de revêtements sur le fer ou un alliage ferreux, caractérisé en ce que la solution contient, comme cations de métal ,supplémentaire plus basique que le fer biva lent, des ions chrome. 11. Procédé selon la revendication, appli qué à. la production de revêtements sur le fer ou un alliage ferreux, caractérisé en ce chie la solution contient., comme cations de l'un des deux métaux supplémentaires moins basi ques que le fer bivalent, des ions nickel. 1?.
    Procédé selon la revendication, appli qué à la production de revêtements sur le fer ou un alliage ferreux, caractérisé en ce que la solution contient, comme cations de l'un des deux métaux supplémentaires moins basi ques que le fer bivalent, des ions cobalt. 13. Procédé selon la revendication, appli qué à la production de revêtements sur le fer ou un alliage ferreux, caractérisé en ce que la solution contient., comme cations de l'un des deux métaux supplémentaires moins basi ques que le fer bivalent, des ions plomb. 14.
    Procédé selon la revendication, appli qué à la production de revêtements sur le fer ou un alliage ferreux, caractérisé en ce que la solution contient., comme cations de l'un des deux métaux supplémentaires moins basi ques que le fer bivalent, des ions cuivre. 15. Procédé selon la revendication, carac térisé en ce que ledit phosphate d'un métal de valence supérieure à 1 est le phosphate ferreux.
    16. Procédé selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en. ce qu'on utilise une solution dans laquelle le rapport atomique entre le métal supplémentaire pré sent en plus faible concentration et le métal supplémentaire présent en plus haute cotieen- tration est de 1 à au plus 1?.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
US3893824A (en) * 1972-10-03 1975-07-08 Fuji Photo Film Co Ltd Ferromagnetic thin films by electroplating

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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US3893824A (en) * 1972-10-03 1975-07-08 Fuji Photo Film Co Ltd Ferromagnetic thin films by electroplating

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