CH109090A - Procédé pour l'établissement d'ouvrages au moyen d'un béton à agglomérant non hydraulique que l'on coule à chaud, mais dont l'agglomérant reste solide et non pas semi-fluide aux températures auxquelles l'ouvrage sera soumis par la suite. - Google Patents

Procédé pour l'établissement d'ouvrages au moyen d'un béton à agglomérant non hydraulique que l'on coule à chaud, mais dont l'agglomérant reste solide et non pas semi-fluide aux températures auxquelles l'ouvrage sera soumis par la suite.

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Fabrique De Produits Or Prodor
Marcel Dr Levy
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Marcel Dr Levy
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    • E04BUILDING
    • E04BGENERAL BUILDING CONSTRUCTIONS; WALLS, e.g. PARTITIONS; ROOFS; FLOORS; CEILINGS; INSULATION OR OTHER PROTECTION OF BUILDINGS
    • E04B1/00Constructions in general; Structures which are not restricted either to walls, e.g. partitions, or floors or ceilings or roofs
    • E04B1/62Insulation or other protection; Elements or use of specified material therefor
    • E04B1/66Sealings
    • E04B1/68Sealings of joints, e.g. expansion joints
    • E04B1/6801Fillings therefor

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Description


  Procédé pour l'établissement d'ouvrages au moyen d'un béton à agglomérant non  hydraulique que l'on coule à chaud, mais dont l'agglomérant reste solide et non pas  semi-fluide aux températures auxquelles l'ouvrage sera soumis par la suite.    On sait que l'on peut     obtenir    des bétons  dont les coefficients de résistance mécanique  sont supérieurs à ceux des bétons de ciment,  en mélangeant à chaud, puis laissant refroi  dir, du gravier, du sable, de la poudre de  pierre et un liant fusible mais qui doit res  ter solide et non pas semi-fluide aux     tempéra-          turcs    auxquelles le     béton    est soumis par la  suite (voir entre autres les brevets no 98982,  102932 et 103167).  



  Pour que les bétons ainsi préparés con  servent aux températures auxquelles ils se  ront soumis dans la pratique la même solidité  qu'à la température ordinaire, il est néces  saire, ainsi qu'on l'a indiqué dans les brevets  plus haut     mentionnés,    de choisir ou de pré  parer le liant que l'on emploiera de telle fa  çon cque sa température critique soit toujours  supérieure à la température que le béton at  teindra en pratique.  



  On désigne par l'expression ,,température  critique" la température à laquelle le liant       cP-sse    d'être dur pour devenir     semi-fluide;       cette température peut être déterminée de  plusieurs façons, entre autres par la méthode  Brinell ou à l'aide du     p6n6tromètre.     



  Les bétons ainsi fabriqués ont des cons  tantes de résistance mécaniques très élevées;  par contre, ils n'ont aucune plasticité; ceci  les     distingue    de la f     açon    la plus nette des  produits que l'on a préparés en mélangeant  du sable et des pierres à des asphaltes na  turels ou artificiels, des     bitumes,    etc.

   Ces der  niers produits sont plastiques par suite du  'fait qu'ils sont     semi-fluides    à température or  dinaire;     ils    ont     des    coefficients de résistance  mécanique extrêmement faibles et se défor  ment dès qu'ils sont soumis à une pression,       ci-    ceci même à la température ordinaire; dès  que l'on élève la température, ils commencent  à se déformer sous leur propre poids sans que       l'action    d'aucune pression     extérieure    ne soit  plus nécessaire.  



       Etant    donné que l'on peut, par exemple,  préparer, ainsi qu'il est indiqué dans les bre  vets cités plus haut, des ouvrages tout à fait      résistants aux agents chimiques, en utilisant  un des liants décrits dans ces brevets, par  exemple des brais préparés spécialement, des  bitumes ou bien du soufre, etc., et des ma  tières inorganiques résistant aux sels, aux     al-          ealis    et aux acides, telles que, par exemple  du sable quartzeux de la poudre de quartz  et du quartz concassé, il     est    très désirable de  pouvoir, particulièrement pour l'industrie chi  mique, utiliser ces bétons pour la construc  tion, par exemple de cuves ou pour le revête  ment d'autres ouvrages.  



  Lorsqu'on exécute avec un de ces bétons  un ouvrage, par exemple une cuve, en une  seule pièce, on a observé qu'il se produit fré  quemment des fentes dans les parois; ceci est  particulièrement le cas lorsque les cuves sont  de très grandes dimensions ou de formes très  irrégulières, ou même lorsque les dimen  sions sont relativement faibles, par exemple  1 X 1 m et qu'on élève la température  du liquide qu'elles contiennent à 60   ou     au-          dessus,    et particulièrement lorsque l'échauf  fement est rapide.  



  Les inventeurs ont recherché la cause de  la formation de ces fentes et ont reconnu  qu'elles provenaient de ce que, soit au mo  ment où le béton après avoir été coulé se re  froidit, dans le cas des cuves de grandes di  mensions, soit lors des variations de tempéra  ture du liquide contenu dans la cuve, et ceci  pour les petites cuves aussi bien que pour les  grandes, le retrait et la dilatation du béton  ne pouvaient pas se faire librement.  



       Les    inventeurs ont trouvé un moyen de  supprimer totalement cette formation de     fen-          les,    quelle que soit la grandeur de l'ouvrage,  par exemple de la cuve construite.  



  Pour parvenir à ce résultat, il suffit de  former l'ouvrage, par exemple, la cuve, ou  la partie de l'ouvrage qui doit être constituée  par ledit béton, non plus d'un bloc monolithe,  mais de plusieurs parties entre lesquelles,  lors du montage, on laisse des interstices dans  lesquels est disposée une matière suffisam  ment plastique pour pouvoir former un joint  qui assure et maintient l'étanchéité de la cuve  aussi bien lorsque la température de ses pa-    rois varie que lorsqu'elle reste stationnaire.  En effet, le coefficient de dilatation du bé  ton est très faible et les joints, en raison de  leur plasticité, peuvent facilement assurer l'é  tanchéité malgré le très léger déplacement  des surfaces contre lesquelles ils sont appli  qués.  



  Le dessin annexé représente, à titre  d'exemple,     plusieurs    formes d'exécution de  cuves établies suivant le procédé qui fait l'ob  jet de l'invention.  



  Dans toutes les formes d'exécution, les  ,joints entre les différentes pièces formant la  cuve, sont disposés de telle sorte qu'ils assu  rent une étanchéité parfaite tout en permet  tant au béton de se dilater ou contracter li  brement. On peut par exemple employer pour  ces joints une matière telle que le caoutchouc,  la corde d'amiante, l'asphalte naturel ou arti  ficiel, le bitume, ces derniers corps étant ad  ditionnés ou non d'une poudre minérale qui,  suivant les besoins, sera ou ne sera pas résis  tante aux acide. La matière formant les  joints n'a. pas été représentée au dessin.  



  La     fig.    1 montre une cuve formée de pan  neaux 10 renforcés sur     leurs    bords 11. Ces  bords sont pourvus d'ouvertures 12 permet  tant d'y faire passer des boulons pour serrer       fortement    les unes aux autres, les parties en  contact de plateaux voisins. Les boulons sont  ainsi disposés de manière: à ne jamais venir  en contact avec le liquide contenu dans la  cuve.  



  Les surfaces     formant    joint pourraient     être     dispose-es pour s'emboîter les unes dans les  autres.  



  La     fig.    9 est     uni,    autre forme d'exécution  d'une cuve qui est construite au moyen de       piliers    13 montés sur des supports 14 sur les  quels reposent les parties 15 formant le fond  de la. cuve. Les piliers 13 sont pourvus de  rainures longitudinales dans lesquelles on  glisse des panneaux     1_6.    Les piliers et     les     panneaux sont construits en     béton    à base de  brai. On     obtient    ainsi une cuve absolument  étanche, résistant     aux    acides et autres     agents     chimiques, et dont le     montage    est extrézne-      ment simple.

   Comme les panneaux dont est  composée la cuve peuvent se dilater ou se  contracter librement, étant donnée la prépara  tion dés joints, ces cuves peuvent être sou  mises à des variations de température brus  que sans qu'il se produise des fentes dans les  parois.  



  La fig. 3 est une variante de la forme  d'exécution précédente. Au lieu de construire  les piliers, et les supports entièrement avec  le béton utilisé pour les panneaux, on peut  faire ces piliers en deux parties: une, la plus  importante 17, est faite en béton de ciment  ordinaire; on applique les panneaux contre  ces piliers en béton de ciment et les maintient  à l'aide d'une pièce 18 construite en béton,  par exemple tel que celui mentionné dans le  brevet ne 98982, et dont le volume est beau  coup moindre; la pièce 18 est serrée contre le  pilier 17 à l'aide de boulons que l'on noie  clans cette pièce et recouvre d'une couche pro  tectrice.  



  Les piliers 17 ne sont jamais en contact  avec le liquide contenu dans la cuve. Ce mode  de construction présente des avantages lors  qu'on tient à réduire au minimum les     frais    de  transpart; on construit les piliers en béton  de ciment sur place et n'a plus qu'à faire ve  nir les piliers en béton spécial et les pan  neaux.  



  La fig. 4 représente une cuve de section  transversale circulaire constituée en super  posant des pièces annulaires 19, la pièce in  férieure 20 présentant un rebord intérieur 21  pour supporter un fond 22. Chaque pièce em  boîte avec une     languette    dans une rainure  correspondante de la pièce voisine.  



  Pour fixer solidement les anneaux les uns  aux autres, on peut utiliser plusieurs moyens:  par exemple, si la cuve n'est pas très grande,  on peut sceller des pattes dans l'anneau infé  rieur et l'anneau supérieur et rejoindre ces  pattes par une tringle munie de boulons que  l'on serre fortement.  



  Les fig. 5 et 6 montrent une forme d'exé  cution d'une cuve de section transversale cir  culaire, dans laquelle les anneaux superposés  sont constitués par plusieurs segments 23    pourvus à leurs extrémités de brides 24 per  mettant de les serrer fortement l'une contre  l'autre au moyen de boulons.  



  Les fig. 7 et 8 montrent une forme d'exé  cution semblable à la précédente dans laquelle  les segments 25 sont     renforcés    au moyen de  nervures 26 permettant de relier les uns aux  autres les anneaux     superposés,    par exemple  au moyen de boulons traversant ces nervures.  



  Dans les'     formes    d'exécution représentées  aux     fig.    5 à. 8, les     surfaces    formant joint peu  vent être planes comme     représentées    au des  sin, ou comporter un emboîtement.  



  Un peut     aussi,    au lieu de     construire    des  pièces entre lesquelles on     introduit,    au mo  ment du montage de la cuve, la matière des  tinée à former le joint, construire des pièces  sur la surface desquelles on a appliqué une  matière pouvant former joint. Ceci     simplifie     le montage ,de la cuve, car il suffit     ad-ors    de       serrer    les pièces les unes contre les autres  avec des boulons pour     obtenir        directement     une cuve étanche et résistante aux variations  de température.

   Pour obtenir ce résultat, il  suffit d'appliquer contre un des parois for  mant joint, une     couche    de 2 à 5 mm, par  exemple de bitume, de brai ou d'un produit  analogue, seuls ou mélangés à une poudre  minérale, pourvu -qu'ils soient     semi-fluides    à  la température ordinaire;     cette        couche    adhère  intimement au béton. Il suffit, d'après ce  qu'on a observé, de serrer fortement, à froid,  durant une demi-heure à     une    heure, la sur  face enduite     comme    il est dit plus haut con  tre la surface     correspondante    du segment voi  sin, qui peut, elle aussi, être enduite ou non.

    Le produit     serai-fluide    dont on a composé  cette couche mince de 2 à 5 mm, peut paraître  tout à fait dur; néanmoins, en vertu du fait  qu'il est     semi-fluide,    il se déforme à tempéra  turc ordinaire lorsqu'il-est soumis à une pres  sion.

   Ce phénomène est le même que celui  qui se produit avec le brai du     commerce,     même lorsqu'il s'agit de la     qualité    appelée  "brai dur", lorsqu'on le met en tas .ou le  charge en vrac; on constate qu'au bout de peu  de temps, par la simple action de leur poids,       les    morceaux qui     paraissent        tout    à fait durs;      et que souvent on ne peut pas, même rayer  avec l'ongle, se sont soudés les uns aux au  tres en divers points. Les joints obtenus de  la façon indiquée plus haut sont absolument  Manches et le montage de la cuve est beau  coup simplifié.  



  Les pièces telles que segments et pan  neaux utilisés suivant     ce    procédé peuvent  être armés avec des fers au ne pas l'être.  



  Lorsqu'il s'agit d'établir des ouvrages  comportant seulement un revêtement formé  Audit béton à agglomérant non hydraulique,  on peut par exemple procéder comme suit:    Pour le revêtement de cuves:  1  Si l'on désire que le revêtement adhère  complètement à la surface à revêtir, qui peut,  par exemple, être celle d'une cuve en béton  de ciment, on commencera par endure la, pa  roi à revêtir avec un vernis à hase de brai  mou ou avec du goudron, par exemple, et  lorsque l'enduit sera, tout à fait sec, on cou  lera le revêtement directement contre la paroi  sur une épaisseur de 3 cm par exemple.

   On  prendra toutefois la précaution de ne pas  couler en un bloc plus d'une certaine surface  qui, pour de grandes cuves devant être sou  mises à de fortes variations de température,  seront de l'ordre de grandeur de 0,50 m à  2 m de côté, suivant les variations de tem  pérature auxquelles on devra s'attendre. On  laisse sur chacun des quatre côtés un interstice  d'environ 10 mm, puis on coule une nouvelle  portion du revêtement, elt ainsi de suite jus  qu'à ce que toute la cuve soit revêtue de la  même façon. On coule ou on introduit dans  les interstices laissés entre les plaques un  produit plastique. En pratique, on utilise  dans la plupart des cas un asphalte naturel  ou artificiel, auquel on ajoute des poudres  minérales.  



  Ces asphaltes se soudent     intimement    au  béton utilisé pour le revêtement. Ceci s'ex  plique de soi-même lorsqu'on a choisi comme  liant pour le revêtement un brai; mais on a  remarqué qu'il en était exactement de même  lorsque le revêtement était constitué par un  béton à base de soufre; ceci était assez inat-    tendu, car on sait que lorsqu'on mélange le  soufre à de l'asphalte fondu, une réaction se  produit accompagnée dFini dégagement d'hy  drogène sulfuré. On a reconnu qu'en pratique  la légère réaction qui se     produisait    ne pré  sentait aucun inconvénient     et    que     l'adhérence     du béton de soufre et de l'asphalte était com  plète.  



  On obtient en opérant ainsi un     revêtement     absolument étanche et qui pourra supporter  de fortes variations de température sans qu'el  les entraînent pour lui aucun inconvénient.  



  Ceci est du plus grand intérêt, particu  lièrement pour l'industrie chimique; en effet,  on peut aisément obtenir des revêtements ab  solument inattaquables aux acides, aux alca  lis, aux sels et autres agents chimiques en  n'utilisant, aussi bien comme produits organi  ques que comme produits inorganiques en  trant dans la composition dlu mélange, tant  pour la fabrication du béton que pour celle  des joints,     que    des matières résistant aux  agents chimiques. Comme de plus les bétons  dont il s'ait ici peuvent garder toutes leurs  qualités même à la température de l'eau  bouillante, on obtient ainsi des revêtements  répondant mieux     quf#    tout ce que l'on a fabri  qué jusqu'ici aux     désiderata    de l'industrie  chimique.  



  On peut avantageusement employer pour  faire les joints un     mastic,        c'est-à-dire    un mé  lange de bitume ou     d'asphalte    naturel ou arti  ficiel avec une certaine     dua.ntité    de poudre,       el-éventuellement    un peu de sable. Lorsque  la cuve doit pouvoir contenir un liquide  chaud, on choisit un bitume ou un asphalte  qui, tout en étant     semi-fluide    à. température  ordinaire, n'ait néanmoins pas un point de  ramollissement trop bas. On trouve clans le  commerce de nombreux produits     répondant    à  ces exigences.  



  On a. du reste remarqué que par suite du  fait que les joints. sont très étroits (10 mm  au maximum et     fréquemment    moins     encore)    et  que l'adhérence au     rc,vêtc#inentest    excellente, le  mastic employé pour les joints ne coule     pas     à. des températures auxquelles, si l'on avait       utilisé    le     même        mastic    pour revêtir     toute    la      surface de la cuve, il aurait coulé lors de l'é  lévation de la température. Ce manque de  résistance à la chaleur constitue du reste un  des gros désavantages des revêtements à base  d'asphalte, désavantage complètement sup  primé par la présente invention.

    



  2o Si on ne tient pas à une adhérence ab  solue du revêtement contre la paroi, on peut  opérer de la même façon que dans le premier  cas, mais en remplaçant le vernis ou le gou  dron par un enduit de lait d'argile, de lait de  chaux, etc. Ceci permet d'espacer davantage  les joints de dilatation. D'autre part, la ré  sistance du revêtement, particulièrement con  tre les chocs, est moins grande.  



  3  On peut préparer d'avance des pla  ques de béton à base de brai, de soufre, de  bitume, de gilsonite, etc. On fabrique aussi  des piliers qui peuvent n'avoir qu'une épais  seur relativement faible; ces piliers sont bou  lonnés contre la paroi à revêtir, les boulons  se trouvant à l'intérieur étant noyés dans  l'épaisseur du pilier et recouverts d'un pro  duit protecteur qui peut être le même que  celui qu'on utilise pour les joints. La partie  médiane, dans le sens de la longueur du pilier  est appliquée par les boulons contre la paroi  à revêtir, tandis que les côtés du pilier, moins  épais que le milieu, laissent une sorte de rai  nure entre eux et la paroi.

   On glisse les pla  ques dans ces rainures, en laissant libre un  léger espace dans lequel on introduit la ma  tière destinée à former le joint; si on le dé  sire, an peut aussi laisser entre les plaques  et la paroi un léger espace dans lequel on  coule, comme pour les joints, un produit     semi-          fluide;    ceci assure une adhérence parfaite du  revêtement contre la paroi.  



  On peut aussi, dans certains cas, main  tenir la plaque de revêtement contre la paroi  en la fixant par des boulons dont on recouvre  la tête, à l'intérieur de la cuve, avec la même  matière que l'on     emploie    pour les joints, afin  de la protéger contre l'action des     agents    chi  miques.  



  On peut en opérant ainsi revêtir des cuves  de n'importe quelles dimensions, des ouvrages    hydrauliques, par exemple de n'importe  quelle longueur, sans avoir à redouter aucun  inconvénient par suite des variations de tem  pérature.  



  Pour des dallages:  Il arrive fréquemment que l'on désire re  couvrir soit le sol d'une salle d'usine par  exemple, soit le toit plat d'une maison, avec  un produit imperméable et résistant soit aux  intempéries, soit à l'action des agents chimi  ques. Le procédé décrit dans le présent brevet  permet d'obtenir des dallages répondant à ces  exigences.  



  Si le sol qu'on veut recouvrir est un sol  en béton de ciment, on opèrera ainsi qu'il est  décrit plus haut pour le     revêtement    .des cuves,  en utilisant     particulièrement    la technique ex  posée pour les deux premiers     tas.    Si par,con  tre, le sol que     l'on    veut daller est déjà recou  vert d'une couche ,de gravier ou de     sable,    on  pourra opérer de la même façon, mais en es  paçant davantage les joints de     dilatation.    Des  dallages exécutés ainsi ont fait leurs preuves  dans la     pratique,

      quoique les     joints    de .dilata  tion aient été éloignés les uns des autres de       C    m et même dans     certains        .cas    de 12 m;     ceci     s'explique aisément puisque la couche de gra  vier ou de sable sur laquelle on a coulé à  chaud le béton permet à     -celui-ci    de se con  tracter au moment du     refroidissement,    ou de  se dilater par la suite, sans qu'on ait à tenir  compte d'une     différence    .dans les coefficients  de dilatation entre le revêtement et la     -.ouche     à revêtir;

   en effet, les grains     de-sable    ou les  petits .graviers, adhérant à la touche de     béton     coulé à chaud, peuvent se     déplacer,    ce qui  n'est bien entendu pas     le,cas.    lorsque le béton  coulé à chaud doit adhérer à un sous-sol ou  une paroi en béton de ciment.  



  Lorsqu'on veut daller une salle, .on rac  corde aux murs verticaux par un joint de  dilatation le béton coulé à chaud horizontale  ment.  



  Dans la pratique, on emploie. habituelle  ment une couche de béton de 3 à 5 cm d'é  paisseur.      Pour le revéteinent et la construction de  routes:  On procède, lorsqu'il S'agit de revêtir une  route en béton de ciment, de la même façon  que pour les dallages plus haut décrits; si,  par contre, on veut construire la route     elle-          même    avec le béton coulé à chaud, il faudra  bien entendu donner à la couche de béton une  épaisseur plus grande, qui pourra varier en  tre 10 et 20 cm et même davantage suivant  les efforts que la route aura à supporter.

    Quelle que soit l'épaisseur de la couche de  béton, il est     nécessaire    de ménager des joints  de dilatation; la distance entre eux sera, d'au  tant     plus    grande que la couche sur laquelle  le béton aura été coulé permettra une dilata  tion plus facile du béton. Si celui-ci a, été  coulé sur un sous-sol composé de gros cail  loux, les joints de dilatation devront être plus  rapprochés que s'il a été coulé sur du gravier,  par exemple.  



  En opérant comme il est décrit plus haut,  on obtient des routes présentant un sol im  perméable, tout à fait uni et qui ne risque  pas de se fendre par les variations de tem  pérature, comme cela est si souvent le cas  avec les routes en ciment, par exemple.  



  On emploie     généralement    pour tous les  revêtements mentionnés plus haut du béton  lnon armé, mais on peut parfaitement armer  le béton avec des fers.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I Procédé pour l'établissement d'ouvrages formés au moins partiellement au moyen d'un béton à agglomérant non hydrauli que que l'on coule à chaud, mais dont l'agglomérant reste solide et non pas semi- fluide aux températures auxquelles l'ou vrage sera soumis par la suite, caractérisé en ce que l'ouvrage, resp.
    la partie de l'ouvrage en béton composé comme indi qué ci-dessus est formé de plusieurs par ties entre lesquelles on ménage des inters tices dans lesquels est disposée une ma tière suffisamment plastique pour assurer la formation d'un joint étanche, en vue de permettre à ces parties de se dilater et de se contracter sans qu'il se forme de fentes. II Ouvrage construit d'après le procédé se lon la revendication I, caractérisé en ce que les parties de l'ouvrage exécutées en béton à agglomérant non-hydraulique, présentent entre elles des interstices con tenant une matière plastique formant un joint étanche, en vue de permettre à ces parties de se contracter et de se dilater sans qu'il se forme de fentes.
    SOUS-REVENDICATIONS : 1 Procédé selon la revendication I, pour la construction de cuves, caractérisé en ce qu'on assemble des pièces de manière que seules des parties en béton non hydrauli que forment les parois intérieures de la cuve et en ce qu'on joint ces pièces entre elles, de telle façon qu'elles puissent se contracter et se dilater librement, sans que cette dilatation et cette contraction nui sent à la complète étanehéité de la cuve. 2 Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce qu'on forme des joints absolu ment étanclhes en coulant entre les parois à jointoyer une matière plastique adhé rant complètement à ces parois.
    Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 2, caractérisé en ce que la matière qu'on coule contient une pou dre minérale. 4 Procédé selon la revendication I et les sous-revendications 2 et 3, caractérisé en ce que la poudre minérale est résistante aux acides. 5 Procédé selon la revendieation I et la sous-revendication 2, caractérisé en ce que la matière est du bitume.
    6 Procédé selon la revendication I et la sous-revendication \?, caractérisé en ce que la matière est du caoutchouc. 7 Procédé selon la revendication I, c:arae- térisé en ce que la matière introduite dans les interstices est clé l'amiante.
    8 Procédé selon la revendication I et la sous-revendieation 2, caractérisé en ce, que la matière est de l'asphalte naturel. 9 Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 2, caractérisé en ce que la matière est de l'asphalte artificiel.
    10 Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 1, caractérisé en ce qu'on applique sur les surfaces destinées former un joint, dès la fabrication de celles-ci, une matière adhérante et semi- fluide. 11 Ouvrage selon la revendication II, carac térisé en ce que les parties de l'ouvrage exécutées en béton à agglomérant non- hydraulique forment un revêtement. 12n Ouvrage selon la revendication II et la sous-revendication 11, caractérisé en ce que lesdites parties forment un revête ment de cuve. 13 Ouvrage selon la revendication II et la sous-revendication 11, caractérisé en ce qu'il forme un dallage.
    14 Ouvrage selon la revendication II et la sous-revendication 11, caractérisé en ce que lesdites parties forment un revêtement de route.
CH109090D 1924-04-16 1924-04-16 Procédé pour l'établissement d'ouvrages au moyen d'un béton à agglomérant non hydraulique que l'on coule à chaud, mais dont l'agglomérant reste solide et non pas semi-fluide aux températures auxquelles l'ouvrage sera soumis par la suite. CH109090A (fr)

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CH109090D CH109090A (fr) 1924-04-16 1924-04-16 Procédé pour l'établissement d'ouvrages au moyen d'un béton à agglomérant non hydraulique que l'on coule à chaud, mais dont l'agglomérant reste solide et non pas semi-fluide aux températures auxquelles l'ouvrage sera soumis par la suite.

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