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L'invention est relative. aux installations de pei- gnage de lin dit longs brins.
Dans les installations connues de ce genre, les brins ou tiges de lin sont suspendus, par poignées ou cor- dons, à des presses que l'on fait passer dans des peigneuses comportant deux tabliers sans fin verticaux munis de rangées de peignes ou aiguilles. Les poignées de lin sont descendue par groupes, entre les rangées.d'aiguilles pour être pei- gnées, puis elles sont remontées et déplacées longitudina- lement d'une quantité qui correspond à la largeur d'une rangée de peignes', afin d'être peignées, au cours des mou-
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vements de descente et de montée suivants, par la rangée- suivante d'aiguilles, les peignes étant de plus en plus fins vers la sortie de la peigneuse.
Les installations: de ce genre présentent des inconvé- nients ; en effet, elles nécessitent une opération préparatoire de partage des lins en poignées, et leur fonctionnement à cy- ale intermittent comporte donc des temps morts qui ont une répercussion fâcheuse sur la production journalière.
Le but de l'invention est de remédier aux inconvénients précités- des installations connues, en assurant un travail en continu.
Dans ce but, suivant l'invention, on procède,,en prin- cipe., comme suit : on: saisit les brins de lin, sensiblement vers le milieu de leur longueur, entre deux bandes d'un en- semble de bandes de transport, ces deux bandes étant appli- quées l'une contre l'autre pendant qu'on les fait cheminer d'une façon continue dans une peigneuse, pour permettre de peigner la partie des brins de lin qui pend aux dites bandes entre lesquelles les dits; brins se présentent sous forme de nappe s.
De cette façon, on assure un passage et un peignage continus des dites nappes de lin, le partage des brins en poignéès ou cordons, avant leur entrée dans la peigneuse- étant, de ce fait, rendu superflu.
Pour introduire commodément les brins de lin, sous forme de nappes, entre ces deux bandes, on fait partir ce.lles:- ci d'une table d'alimentation constituée, de préférence, par un tapis roulant sur lequel on dépose d'une façon continue le'8 brins de lin, après quoi les deux bandes enserrant les' dits brins de lin formant nappes, subissent une torsion d'un quart
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de tour avent de pénétrer dans la,,peigneuse dans laquelle elles se présentent alors dans un.plan vertical.
Il est tout indiqué de profiter du fait que les nappes
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de brins dë'-rih s?nt.màintenues; ete 7:l:es d(7u-;x:- s.us. dii1.e.s. ba.. des:, à leur' sortie de la peigneuse., pour faire effectuer à ces nappes un.demi-tour sur elles-mêmes afin de placer les brins de lin sens dessus-dessous, avant de les faire passer ensuite- dans'une deuxième peigneuse qui peut ainsi effectuer le peignage de l'autre. moitié de la longueur'des brins de lin.
Pour des' commodités de réalisation, les brins de lin, dont les moitiés -pendantes-viennent d'être peignées,sont, à.- la sortie de la première peigneuse, au fur et à mesure de leu arrivée dans la zone de libération,d'entre les deux bandes du premier ensemble de bandes' de transport, repris et enserrés, vers le milieu de leur longueur, par et entre deux bandes d'un second ensemble de bandes, ces deux bandes cheminant à un ni- veau situé quelque peu au-dessous de celui des deux bandes du deux premier ensemble., la portion de ces /bandes en passage au-des- sous de la zone de libération cheminant alors dans le même) plan vertical que celui des deux bandes du premier ensemble à l'effet de pouvoir ainsi reprendre et enserrer vers le milieu de leur longueur les brins de lin libérés,
ces deux bandes du deuxième ensemble de bandes de transport subissant, avant de pénétrer dans la deuxième peigneuse, une torsion d'un demi- tour, ce qui amène les moitiés de longueur des brins non encom peignées à pendre, de ce fait, à leur tour, en nappes vertica- les au-dessous des deux bandes. dudit second ensemble..
Cela exposée l'invention a pour objet, une installa- tion permettant la mise en oeuvre du procédé sus-exposé.
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Cette installation est caractérisée, en principe, en ce qu'elle comporte, pour chacune des deux peigneuses la cons- tituant, une seule et unique bande. sans fin de transport, ani- mée d'un mouvement continu de translation, cette bande de tram port étant remarquable elle-même en ce qu'elle forme un cir- cuit dont le parcours se trouve divisa, par le moyen de tam- bours de détour, en un ensemble de sections cheminant en des sens divers, et dont deux sections, au moins, circulent dans le même sens- et parallèlement entre elles, et sont appliquées, serrées l'une contre l'autre, au cours de leur passage à tra- vers la peigneuse, afin d'assurer la présentation des nappes de lin aux organes de peignage, et autres organes auxiliaires tels que, entre autres, briseurs, égreneurs, décortiaueurs,
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Il y a lieu maintenant, de faire remarquer que par "ensemble de sections" on doit entendre ce qui, jusqu'à pré- sent et en vue de faciliter la compréhension du principe de l'invention dès le début de son exposé, avait été dénommé ' ¯"ensemble de bandes de transport".
Les deux sections de la bande sans fin mobile unique de transport d'une peigneuse, lesquelles circulent dans un même sens et parallèlement entre elles, sont appliquées et maintenues pressées l'une contre l'autre dans un chemin de guidage qui traverse la peigneuse et s'étend longitudinalement au-dessus des organes de peignage, tout près de la zone de pinçage des rouleaux supérieurs des tabliers porte-peigne;
ces deux sections de peignage, animées d'un mouvement de trans lation continu, se prolongent en sections de retour, cheminant, par l'extérieur de la peigneuse, et ramènent la bande de trans- port unique à la table d'alimentation, au point de départ des deux susdites sections de peignage, de sorte que les brins de
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lin présentés en nappes entre ces deux sections de bandes, à l'entrée du chemin de guidage, sont entraînées', d'un mouvement continu, entre les tabliers porte-peignes de la peigneuse où leurs moitiés pendant au-dessous des dites sections subissant l'opération de peignage-
Grâce à cette disposition,' on assure un cheminement et un peignage des lins sous forme de nappes continues, réalisant de ce fait, effectivement, la suppression du partage des brins en poignées avant leur entrée dans la peigneuse.
L'invention a encore pour objet des modes de réalisa- , tion comportant, en principe, les caractéristiques suivantes : a. Avant d'entrer dans la première peigneuse, l'une , des deux sections de peignage passe, à plat, sur une table d'alimentation pour qu'on puisse commodément étaler les brin, de lin en nappes continues et assurer leur prise, au fur et à mesure, entre les deux: sections de peignage à leur départ de la table d'alimentation.
- b. La table d'alimentation est constituée par un tapis roulant sans fin qui passe sur deux rouleaux horizontaux, l'une des deux sections de la bande de transport unique reposant à plat directement sur le tapis, sur toute, la longueur de celui- ci, et l'autre section venant s'appliquer contre la première, au voisinage de la sortie du tapis., où elle forme le point de départ des deux sections de peignage, avant d'entrée- dans le chemin de guidage;.. c.
A la sortip de la première peigneuse, sous la fin du chemin de guidage' commun des deux sections de peignage de la bande de transport, ainsi qu'au-dessous de la zone de libé- ration des dites, se trouve là zone d'entrée de deux sections d'un second ensemble.-de sections' d'une autre bande mobile sans
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fin unique de transport, lesquelles reprennent au fur et à mesure de leur libération, en les enserrant, les brins de lin vers le milieu de leur hauteur, par leur partie peignée,
ces dites sections de reprise étant guidées par des poulies de renvoi entre lesquelles elles subissent une torsion d'un demi tour sur elles-mêmes de façon que les moitiés non encore peignées des brins de lin soient alors suspendues aux sections de peignage prolongeant lesdites sections de reprise de ce second ensemble de sections, avant leur passage dans un chemin de guidage qui s'étend longitudinalement au-dessus des organes de peignage. d'une deuxième peigneuse, tout près de la zone de pinçage des rouleaux supérieurs des tabliers porte-peignes. d.
Chacune des bandes uniques de transport comporte une bande de caoutchouc sans fin présentant, en relief, sur une seule de ses faces, des côtes longitudinales continues destinées à coopérer entre elles, lors du passage de la bande unique dans son parcours divisé comprenant les sections de ,peignage et les sections de reprise, pour enserrer et pincer efficacement les tiges de lin formant nappes. e. Chacune des bande.s de caoutchouc sans fin comporte, sur une de ses faces, seulement, le long d'un de ses bords, une cote, et le long de son bord opposé, deux côtes. f.
Lors du passage de la bande de caoutchouc dans son parcours comprenant les sections de peignage et les sections de reprise, dans lesquelles les côtes de la face à côtes se font vis-à-vis et sont appliquées, serrées, l'une, contre l'autre,, la position des côtes' de cette face devient telle, du fait des torsions d'un quart et d'un demi-tour données successivement à la dite:
bande unique, que la côte du bord à une côte des facee opposées des dites sections s'encastre exactement entre les
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côtes parallèles du 'bord à deux cotes des mêmes faces, assu- rant ainsi le pinçage'des brins de lin cheminant s:ous forme de nappes, enserrés et maintenus entre les dites sections de pei- gnage et celles de reprise de la bande unique de transport. g. Chaque bande de caoutchouc est renforcée par des lames' d'acier, de préférence 'en éléments distincts, séparées les unes des autres dans le sens longitudinal de la bande pour permettre à celle-ci de s'enrouler convenablement sur les poulie s. h.
Les lames d'acier sont munies, à chacune de leurs extrémités, à hauteur environ des bords supérieur et inférieur de la bande., de talons, de préférence en métal, tournés vers l'extérieur et destinés, du fait que la bande sans fin est unique et comporte des retournements, à venir reposer, indif- féremment, selon les' cas:, sur les' chemins de gu.idage de la pei- gneuse, pour supporter la dite bande, sur champ. i. Chaque bande de transport comporte,. en outre, une courroie de cuir contre laquelle sont fixées les lames d'acier garnies de la bande de caoutchouo. j. Chaque bande de transport est guidée latéralement par des rangées de galets qui roulent contre les faces verti- cales intérieures du chemin de guidage. k.
Une bande de matière souple, telle que du caoutchou tendre, est interposée entre les galets et la bande de trans- port pour compenser les variations d'épaisseur des nappes- de brins de lin.
1. Le chemin de guidage comporte un plafond à fente médiane, à travers laquelle passent et sur lequel glissent les moitiés supérieures des brins' de lin non encore peignées, ou âpres peignage, pour que celles-ci ne viennent pas se coincer dans le dit chemin.
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m. A sa sortie de la deuxième peigneuse, l'une des sections de peignage passe sur un tambour de détour dont l'ar- bre. vertical porte une roue à dents qui sépare les nappes de lin peigné en poignées, une pince prenant ces poignées, une à une, pour les déposer sur la table d'une étaleuse.. n.
Un verrou et un séparateur s'introduisent simulta- nément, en direction radiale, sous chacune des dents de la roue', au fur et à mesure de leur passage, le verrou arrêtant la nappe pour permettre à la pince. de saisir la poignée qui en est séparée* par la dent correspondante, tandis que le sépara- teur descend brusquement pour libérer complètement les brins de la dite poignée saisie, de ceux de la poignée suivante.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante et à l'examen des dessins annexés qui mon- trent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation de l'invention. Sur ces dessins :
Fig. 1 représente schématiquement, en plan, une ins- tallation de peignage de lin suivant l'invention.
Fig.2 est une vue en élévation en bout de l'installa- tion du coté du passage des nappes.de lin de la première pei- gneuse à la seconde, montrant le mode de retournement d'un demi-tour des sections de reprise, le brin extérieur de la section de retour étant montré coupé, pour plus de clarté.
Fig. 3 est une -vue en élévation de côté, à plus grande échelle, de la table d'alimentation de la Fig.l , Fig.4 en étant une vue en plan montrant le mode d'éta- lage des brins de lin au départ de la table d'alimentation.
Fig. 5 est, à plus grande échelle, une coupe verticale du dispositif de transport des brins de lin dans l'installa- tion et
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Fig. 6 montre;, en élévation, le dispositif de sépara- tion en poignées, d'une nappe de lin peignée à sa sortie de la seconde peigneuse..
L'installation représentée comporte une première pei- gneuse 1 (Fig. 1) pour le peignage d'une moitié de la longueur des brins de! lin d'une nappe et une deuxièmes peigneuse 2 pour le peignage de l'autre moitié de cesbrins... Le mouvement- d'in- troduetion des: brins de- lin dans la premier peigneuse,, et leur passage successif dans les deux peigneuses, s'effectuent d'une façon continue, et'le retournement des. brins de un demi-tour, à la sortie de la première peigneuse, s'effectue automatique- ment, également d'une façon continue.
L'alimentation en brins de lin se fait sur une table horizontale 3 (Figs et 4) formée par un tapis roulant sans fin supporté par deux rouleaux parallèles horizontaux 4, 5, entraînés en rotation par tout moyen approprié, par exemple, par chaînes 6. Les brins de lin 7 sont étalés en nappes sur le tapis, perpendiculairement à la direction de son déplacement.
Pour faciliter leur répartition régulière, on pourrait, au besoin, prévoir un dispositif de pesage qui en permetrait le contrôle à vue.
Au milieu de la table d'alimentation 3, posant à plat sur elle et progressant à la même vitesse qu'elle, se trouve le brin ou section de départ de la bande sans fin unique de transport 8, dont le parcours en circuit fermé, avant de reve- nir à son point de départ, est divisé, par le moyen de tambours de détour, en plusieurs sections comme suit
En quittant la table d'alimentation, le brin de départ de ladite bande sans fin 8 subit une torsion d'un quart de 'tour avant de pénétrer dans le chemin de guidage de la pejgneuse
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1 et y circuler, dans un plan vertical, au-dessus des organes de peignage, en formant ainsi le premier brin 8a de la section de peignage.
A la sortie de la première peigneuse, la bande 8 passe sur un tambour de détour 9 à axe vertical, pour revenir en sens inverse, en formant ainsi une première section de retour 8c cheminant à l'extérieur de la peigneuse, pour, après passage sur des poulies à axe vertical 10, 11 et 12, venir s'enrouler autour d'un tambour de détour 13 à axe horizontal, situé au-dessus du rouleau 5, à la sortie de la table d'ali- mentation 3,lequel tambour de détour 13, applique ce brin de: bande 8 prolongeant la section de retour 8a:, contre la section de départ de la bande 8, à sa sortie de. la table 3, pour ensuite, en subissant également une torsion d'un quart de tour, en parallèle avec la torsion que subit le dit brin de départ 8, constituer le second brin 8b de la section de pei- gnage 8a - 8b .
Après avoir cheminé à travers la peigneuse, appliquée contre la première section 8a, cette seconde section de pei- gnage 8b que forme la bande 8, passe sur un tambour de détour 14, à axe vertical, pour revenir, en sens inverse, former la seconde section de retour 8d, circulant à l'extérieur de la peigneuse; 1 pour, ensuite, après passage sur une poulie 15 à axe vertical.et avoir subi une contre-torsion d'un quart de .tour, passer sous la table d'alimentation 3, autour de son rou- leau 4 et venir finir le circuit de la bande 8, en revenant à son point de départ sur la table d'alimentation e recommencer le circuit.
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On comprend, dès maintenant, que les brins de lin 7 déposés: d'une façon continue,à plat, sur la table 3 eh même temps qu'ils reposent, vers: le milieu de leur longueur, sur le brin de départ de la bande sans fin 8, sont ainsi entraînes vers la sortie de la.'table, pour être pris et enserrés vers le dit milieu de leur Longueur, entre les deux sections de peignage accolées 8a et 8b, pour se trouver ensuite, de par la torsion de. un quart de tour subie par l'ensemble 8a - 8b, sus- pendus verticalement au-dessous', de la dite section de peignage et entraînés', sous forme de nappes, d'un mouvement continu à travers la première peigneuse l, étant indiqué que, pour un observateur placé suivant la flèche A, la torsion de l'ensem- ble 8a- 8b se fait en sens contraire du mouvement des aigulles d'une montre.
Juste' au moment d'être libérés' d'entre les deux sec- tions de peignage 8a- 8b, quand celles-ci se séparent, à la sortie de la première peigneuse, les brins de lin sont repris et enserrés entre deux sections de la bande saris fin unique de transport 16 de la seconde peigneuse pour être ensuite retour- nés d'un demi-tour puis entraînés dans la dite peigneuse 2.
A cet effet, en prenant le brin de cette bande trans- porteuse sans fin unique 16, dans .sa section traversant en obli- que le couloir central laissé entre les deux peigneuses dispo- sées parallèlement entre elles, comme en constituant le brin ou section de départ, le parcours en circuit fermé de la dite bande 16, avant de revenir à son point de départ, se divise en plu- sieurs sections comme suit :
Après passage sur une poulie 17 à axe vertical, le, brin de départ de la bande 16, passe autour d'un tambour de détour 18 (Fig.2) situé au-dessous et dans le même axe, que le tambour
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de, détour 14 de la bande de transport unique 8 de la première. peigneuse., pour s'enrouler ensuite autour d'un autre tambour de détour 19 à axe oblique, en formant, entre ces deux tambour le premier brin 16 de la section de reprise, lequel,au cours de ce trajet., subit une torsion d'un demi-tour dans le sens de la flèche B, avant de pénétrer dans le conduit droit du chemin de guidage de la peigneuse 2, et y circuler, dans un plan ver- tical, au-dessus des organes de peignage, en formant alors le premier brin 16c de la section de peignage.
A sa sortie de cette seconde peigneuse, la bande 16 passe sur un tambour de détour 20 pour revenir, en sens inverse,' en passant sur des poulies 21, 22, 23, en formant le premier- brin 16e de la section de retour, jusqu'à un tambour de détour
24.
A partir de ce; tambour 24, situé au-dessous et dans l'axe du tambour de détour 9 de'la bande de transport 8 de la première peigneuse, la bande transporteuse 16 s'enroule sur le tambour de détour 18 en s'accolant sur la partie y déjà enroulée du premier brin 16a de la section de reprise, avec lequel, for- mant le second brin 16b de la dite section de reprise;, il subit, en parallèle, une torsion d'un demi-tour, dans le'sens de la flèche B, avant de venir s'enrouler, avec et sous le premier brin 16a, sur, le tambour de détour 19, avant de pénétrer dans le c emin de guidage de la peigneuse' 2, et y circuler, avec le premier brin 16c, en formant le second brin 16d de la section de peignage-.
A sa sortie de cette seconde peigneuse, la bande 16 prolongeant la seconde section de peignage 16d passe sur un tambour de détour 24 pour revenir, en sens inverse, en formant le second brin 16fde la section de retour, jusqu'à la.poulie,
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25, pour de là, reformer jusqu'à la pouliea 17, le brin de départ de la bande transporteuse unique 16, le cycle re.com- mencant,
On voit donc qu'après avoir été peignées sur la moitié de leur longueur, au cours de leur cheminement à travers la première peigneuse, les tiges de lin, au moment même de leur libération de la section de peignage 8a- Bb en passage autour des tambours de détour 9 et 14, se trouvent, à ce même moment,
reprisas et serrées entre les brins 16a et 16b formant la sec- tion de reprise de la bande transporteuse 16 et de la seconde peigneuse en passage sur les tambours de détour 18 et 24 située au-dessous et dans les axes des dits tambours 9 et 14, les ) dites- tiges de lin étant ensuite, avec la dite section de repris se 16a - 16b, retournées sens dessus-dessous, suivant la flèche B, avant leur entrée dans la deuxième. peigneuse, de sorte que la plus grande moitié de la longueur de ces tiges de lin non encore peignée, se trouve alors' pendre verticalement au-dessous - des brins de la bande transporteuse unique 16 formant la sectim de peignage 16c- 16d.
Cette section de peignage qui circule, sur champ pendant sonparcours à travers; le conduit droit du chemin de guidage de la peigneuse' 2, au-dessus des organes; de peignage., permet ainsi le peignage des dites: tiges sur une lon- gueur supérieure à la moitié, assurant de ce fait, le peignage de la totalité de la dite longueur des tiges de lin.
De ce qui précède, on voit que toutes les opérations qui viennent d'être exposées, s'effectuent d'une façon continue et automatique.
Afin que les brin:1 de lin soient maintenus convenablement serrés entre les diverses sections divisant le parcours des bandes transporteuses' uniques 8 et 16, pendant leur trajet à
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travers- les peigneuses, on donne à celles-ci une structure particulièr e.
On a représenté sur la Fig. 5, un exemple de structure d'une telle bande transporteuse, comportant une courroie sans fin de traction 26, en cuir, renforcée par des lames d'acier
27, séparées les unes des autres, pour permettre l'enroulement de la bande composite sur les poulies et tambours, et munies à chacune de leurs extrémités de talons métalliques de soutien,
28. Contre la face de la courroie 26 en regard des lames d'acier '27 est fixée une bande sans fin de caoutchouc 29, dont la face' libre comporte trois côtes longitudinales sans fin, une de ces cotes 30 s'étendant parallèlement au voisinage d'un dés bords de la dite bande 29, et les deux autres 31 et 32 s'étendant, à peu de distance l'une de l'autre, parallèlement au voisinage de l'autre bord.
Ces côtes étant prévues' pour assurer le pinçage effi- cace des tiges de lin 7, lorsque prises et enserrées entre les brins-accolés des sections de peignage 8a - 8b'et 16c- 16d, et de reprise 16a - 16b, que forment les bandes uniques de trans- . port 8 et 16 au cours de leurs circuits continus, on se rend compte que, du fait des torsions d'un quart de tour et d'un demi-tour ainsi que du fait des trajets donnés- aux sections de retour 8c - 8d et 16e - 16f, les faces en contact dans les dites sections se présentent de façon telle que la côte unique
30 du bord d'un des brins d'une section s'encastre entre les côtes parallèles 31 et 32 de l'autre bord du brin opposé de la même section pour pincer la matière.
Les talons 28 glissent sur un chemin de guidage formé par les ailes inférieures 33 de deux profilés constitués par de fortes- cornières 34 qui supportent le poids des bandes garnies
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et l'effort de traction des peignes, ces cornières étant supportées, de place: en place, par des supports 35 munis d'entretoises 36.
Un plafond 37. solidaire des cornières 34 comportant une fente médiane au travers de laquelle passent les moitiés supérieures des brins, de lin 7 qui se trouvent soutenues par le plafond sur lequel elles glissent et sont ainsi empêchés de se coincer entre les galets de deux rangées de galets de- roulement 38 entre lesquelles les brins des sections de pei- gnage se déplacent, des bandes sans fin de caoutchouc souple
39 étant interposées entre les brins de la courroie de trac- tion 26 et les galets, pour- compenser les irrégularités' d'épais- seur de la matière, ces bandes de caoutchouc, à leur sortie des peigneuses, retournent extérieurement à l'entrée de celles- ci.
En dehors des dispositifs spéciaux de transport de la matière et de partage de celle-ci, à la sortie' de la deuxième peigneuse et sur lesquels on reviendra plus loin, les autres organes des peigneuses, notamment les tabliers porte-peignes, sont de types classiques. Toutefois, on améliore le mécanisme en prévoyant un rouleau très robuste 40, commandé par chaîne et réglable en position verticale en fonction de la longueur des brins de lin, et en position horizontale pour régler la profondeur de pénétration des aiguilles dans' la matière. Ce rouleau est soumis à la pression du tablier et a pour but d'as- surer un bon peignage sur toute la longueur ;des: brins.
Le chemin de transport est, comme dit, situé le plus- près possible du rouleau supérieur des tabliers porte-peignes pour permettre aux peignes de pénétrer dans les fibres à pro- ximité de leur point de pinçage entre les brins formant les. sections de peignage 8a - 8b et 16c- 16d.
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Les nappes verticales de brins de lin pénètrent dans chaque peigneuse à faible vitesse, mais d'une façon continue.
Les peignes- pénètrent dans les nappes à la partie pendante su- périeure de celles-ci et travaillent la matière en descendant jusqu'à son extrémité inférieure. Il en résulte que les brins prennent une certaine inclinaison, dans le sens de la marche des sections de peignage, qui est la résultante des vitesses des peignes et des bandes transporteuses uniques 8 et 16. Les tabliers ne sont ni écartés, ni reserrés pour permettre l'in- troduction et le peignage des nappes, celles-ci avançant d'une façon continue, les tabliers étant réglés une fois pour toutest comme dans les peigneuses courantes.
A leur sortie de la deuxième pollueuse, au point de libération d'entre les brins 16c et 16d formant la section de peignage, les tiges de lin, se présentant en nappes,avant d'être reprises et étalées par une pince 41, comme cela se fait habi- tuellement, sont d'abord regroupées, par poignées, au moyen d'un dispositif qui comporte, calée sur l'axe du tambour 25, une poulie à dents 42. Ces dents pénètrent, une à une, dans la nappe 7 et la matière se trouve ainsi partagée en poignéesrég- libres 7a.
Deux bras pénètrent ensemble, dans l'espace laissé libre entre deux poignées de lin ainsi formées par¯les. dents 42, l'un de ces bras, appelé verrou 43 (Fig. 6) s'immobilise aussitôt et retient la nappe de fibres pendant que l'autre 44, appelé séparateur, descend presque en chute libre et sépare les fibres des poignées en formation jusqu'à leur extrémité. Le verrou retient la matière pendant le travail de la pince 41, puis le verrou et le séparateur remontent aussitôt pour péné de nouveau dans la matière sous la dent suivante de la roue 42.
Pendant ce temps, la matière libérée formant poignée, avance dan
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la pince,. Le cycle du travail de la pince et du mouvement du. verrou.et du séparateur est synchronise sur le mouvement des tambours de détour 20 et 25 ; ilcorrespond à un intervalle de dents; de la poulie 42, et, par conséquent à une poignée de matière.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés qui ont été donnés à titre d'exemples, on peut- y apporter de nombreuses modifica- tions accessibles' à l'homme de l'art, suivant les application envisagées, sans sortir-, pour cela, du cadre de l'invention.