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Cette invention concerne des mécanismes perfectionnés pour l'empilage de tôles ou feuilles, appelées ci-après tôles.
L'invention est d'une application générale pour l'empi- lage de tôles en paquets d'un nombre prédéterminé de tôles à leur sortie d'une chaîne de traitement. A titre d'exemple, on a repré- senté le mécanisme en combinaison avec une chaîne d'inspection de tôles de fer blanc après étamage à chaud. Ces chaînes comprennent typiquement un mécanisme d'admission, des transporteurs à courroie amenant les tôles à une série de postes d'inspection et des clapets de nise au rebut qui font dévier les tôles imparfaites. Les bonnes tôles continuent leur parcours et arrivent à un compteur et un empileur de bonnes tôles. Chaque paquet ou tas de bonnes tôles con- tient un nombre prédéterminé de celles-ci, par exemple 1120.
Divers dispositifs pour ces chaînes et divers dispositifs d'inspection
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- 2 - 544268 automatiques et de compteurs qui peuvent y être utilisés sont bien connus et ne font pas partie de la ,présente invention.
Un but de l'invention est de procurer un mécanisme d'em- pilage perfectionné qui coupe automatiquement l'alimentation de tôles à chaque paquet lorsqu'il contient un nombre prédéterminé de tôles, décharge le paquet et en commence un nouveau.
L'invention a donc pour buts : de procurer un mécanisme d'empilage perfectionné qui empile les tôles sur des palettes et comprend un dispositif automatique pour manoeuvrer les palettes et les mettre en place; plus spécifiquement, de procurer un empileur automa- tique qui est actionné automatiquement lorsqu'un compteur enre- gistre un nombre prédéterminé quelconque de tôles et arrête ensuite temporairement toute nouvelle admission de celles-ci, décharge le paquet terminé, met en place une palette pour recevoir un nouveau paquet et reprend l'empilage des tôles sur celle-ci; de procurer un empileur qui présente les caractéristi- ques perfectionnées ci-dessus et accélère aussi l'opération en recommençant l'empilage avant la fin du cycle opératoire complet.
Ces buts et d'autres buts encoré de la présente inven- tion sont atteints par une construction perfectionnée dont une forme d'exécution préférée est représentée sur les dessins annexés, dans lesquels :
Fig. 1 est une vue en plan de la section de sortie de la chaîne de fabrication des tôles, équipée d'un mécanisme d'em- pilage comportant les caractéristiques de l'invention;
Fig. 2 est une vue en élévation de côté à plus grande échelle du mécanisme d'empilage;
Fig. 3 est une vue en élévation de côté qui forme le prolongement de la fig. 2 et montre le dispositif de manutention des palettes.
Fig. 4 est une vue en plan à une échelle encore plus grande du dispositif de manutention des palettes ;
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Fig. 5 est une coupe verticale suivant la ligne V-V de la fig. 4;
Fig. 6 est une coupe verticale suivant la ligne VI-VI de la fig. 4., et
Fig.. 7 est un schéma des connexions.
Figs.- 1, 2 et 3 montrent quelque peu scématiquementla section située à l'extrémité de sortie d'une chaîne typique d'inspec tion de tôles, par exemple des tôles de fer blanc étamées à chaud.
La section représentée comprend un transporteur à courroie 10 actionné par force motrice, un clapet déflecteur 12, un rouleau 13, un second transporteur à courroie actionné par force motrice 14, un plan incliné 15, et un troisième transporteur à courroie.
16, actionné par force motrice. Le transporteur 10 transporte les tôles S venant du mécanisme d'alimentation et des divers postes d'inspection non représentés. Le clapet 12 est situé à l' extrémité de sortie du transporteur 10 et permet normalement aux bonnes tôles P de passer dessus.pour se rendre sur le rouleau 13 et au transporteur 14, mais il peut être actionné pour faire dévier les tôles défectueuses R vers le plan incliné 15 et le transporteur 16. Un compteur photo-électronique 17,18 enregistre le nombre de bonnes tôles P qui passent sur le clapet 12. Le transporteur 14 livre les bonnes tôles a un empileur 19 construit suivant l'inven- qui sera décrit complètement ci-après. Le transporteur 16 envoie les tôles défectueuses à un empileur de rebuts 20.
A l'ex- ception de 1' empileur de bonnes tôles, les éléments ainsi mention- nés peuvent être d'un type standard ou désiré quelconque et ne sont par conséquent pas représentés ni décrits en détail.
L'empileur de bonnes tôles 19 comprend un châssis prin- cipal 21 situé sous l'extrémité de sortie'du transporteur 14 et un châssis auxiliaire 22 situé en dessous de cette extrémité de sortie. Une paire d'arbre longitudinaux 23 sont montés dans le châs- sis 21,de façon à pouvoir tourner. Une table à rouleaux 24mobile
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verticalement est suspendue à ces arbres par des chaînes 25, de telle sorte que la rotation de ces-arbres élève ou abaisse les chaî- nes et la table. Un moteur électrique réversible 26 est monté sur le châssis auxiliaire 22 et aménagé pour actionner les arbres 23 par l'intermédiaire d'un mécanisme de transmission de mouvement réducteur de vitesse approprié 27.
Un arrêt vertical 28 est monté dans la partie supérieure du châssis 21 et est réglable longitude nalement pour recevoir des tôles de différentes longueurs. Une tige filetée 29 et un volant de manoeuvre 30 sont représentés pour effectuer ce réglage. Un rouleau 31 est monté sur le châssis 21 à proximité de l'extrémité de sortie du transporteur 14. Une paleti 32 est placée sur la table à rouleaux 24, comme c'estecpliqué ci-après. Pendant l'empilage effectif, la table-à rouleaux occupe une position élevée à proximité de l'arrêt 28.
Lorsque les bonnes tôles P sont déchargées du transporteur 14, elles passent sur le rouleau 31 et viennent frapper 1-'*arrêt 28, après quoi elles tomber sur la palette 32 où elles forment un paquet uniforme. Lorsque le paquet s'élève, le moteur 26 fait de préférence descendre peu peu la table à rouleaux, comme cela se passe d'habitude.
Chaque paquet de bonnes tôles doit contenir un nombre déterminé de tôles, par exemple 1120. Lorsque le compteur 17, 18 enregistre un certain nombre qui est un peu inférieur au nombre déterminé, il ferme un circuit décrit ci-après pour arrêter le mécanisme d'alimentation. En pratique, on arrête l'arrie lorsque le nombre de tôles déjà amenées à la chaîne est suffisant pour compléter le paquet et laisser deux tôles en excédent. L'excédent permet de rejeter deux tôles parmi les dernières du lot et de terminer le paquet avec le nombre voulu. Si plus de deux tôles sont rejetées, les tôles.qui manquent peuvent être ajoutées ul- térieurement à la main. S'il y a moins de tôles défectueuses, toutes tôles en excédent sont néanmoins déchargées dans l'empileur à rebuts 20.
Lorsque le compteur enregistre le nombre complet de feuilles, il ferme un autre circuit qui actionne le moteur 26 pour
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abaisser la table à rouleaux 24. Le dernier circuit permet un délai suffisant entre le moment où le ,compteur enregistre ce nombre et le
111 moment où le moteur se met effectivement en marche, pour que toutes les tôles soient déchargées du transporteur 14. Dans le cas où plus de deux tôles parmi les dernières sont rejetées, l'opérateur peut agir à la main sur le compteur, jusqu'à ce qu'il enregistre le nombre'exact désiré de tôles dans le paquet. Le compteur 17, 18 est réglable de telle sorte qu'on peut faire varier à volonté les points auxquels il ferme les deux circuits.
Le moteur 26 abaisse la table à rouleaux 24 jusqu'à ce que celle-ci rencontre un interrupteur limiteur inférieur 36 qui arrête le moteur. La fig. 2 montre la table à rouleaux dans cette position.
Un cylindre pousse-paquet à fluide sous pression 37 est monté sur le châssis auxiliaire 22 et comprend un éjecteur 38 à mouvement alternatif, normalement effacé. Le fonctionnement de l'interrupteur limiteur 36 ferme aussi un circuit qui commande ce cylindre de ma- nière à propulser l'éjecteur dans le châssis 21. Les éléments sont proportionnés de telle manière que l'extrémité de l'éjecteur vient en contact avec le bord arrière de la palette 32 et chasse la palette et le paquet de bonnes tôles de la table à rouleaux 24. Une seconde table à rouleaux 39 reçoit le paquet lorsqu'il .est. chassé de la première table à rouleaux. La table à rouleaux 39 porte'un inter- rupteur limiteur de poussée 40 que la palette '32 heurte lorsqu'elle quitte la table à rouleaux 24.
Le fonctionnement de l'interrupteur limiteur 40 arrête l'éjecteur 38 et actionne le cylindre 37 pour retirer 1'éjecteur. Un interrupteur limiteur de course arrière 41 de ce dernier est monté entre'les châssis 21 et 22 et est actionné par l'éjecteur à la fin de sa course de retour pour l'arrêter en position effacée.
La partie supérieure du châssis auxiliaire 22 porte une @ paire de cylindres à fluide sous pression espacés transversalement 45 qui contiennent des doigts à mouvement de va-et-vient 46 normale- ment rétracta ou effacés. Lorsque la table à rouleaux descendante setionne l'interrupteur limiteur inférieur 36, elle ferme aussi
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- 6 - un circuit pour actionner les cylindres 45. Les cylindres font alors avancer les doigts 46 dans le châssis principal 21 où ils constituent temporairement un support pour une palette 32a, comme c'est représenté sur la fig. 2.
Le châssis du transporteur 14 porte un magasin à palettes 47 qui est situé au-dessus des courroies transporteuses et porte un lot de palettes 32b. Les figs. 4, 5 et 6 montrent les détails de construction d'une forme préférée de magasin. Le magasin comprend un châssis fixe 48 et un chariot 49 supporté de manière à pouvoir être réglé longitudinalement sur ce châssis. Le dispositif de régla- ge comprend une paire de tiges filetées longitudinales 50 montées dans le châssis de façon à pouvoir tourner, un arbre transversal 51 relié à ces tiges par l'intermédiaire d'engrenages à 45 ou engre- nages coniques 52, et un.volant à main 53 monté sur cet arbre.Le réglage de la position du chariot permet d'adapter le châssis à des palettes de différentes longueurs, correspondant à la longueur des tôles S.
Le châssis 48 porte un montant arrière 54 et le chariot 49 porte-un montant avant 55. Les bords arrière et avant des palettes portent contre ces montants- respectifs.
Des arbres transversaux 56 et 57 sont montés de façon à pouvoir tourner dans des coussinets portés par le châssis 48 et le chariot 49 respectivement. Ces arbres portent des roues d'ali- mentation de palettes 58 dont chacune possède des rayons 59 faisant saillie sur la périphérie (fig. 5).Chaque arbre porte aussi une roue à rochet 60 (fig. 6). Une paire de cliquets 61 sont articulés au châssis 48 et au chariot 49, r espectivement. Le châssis et-le chariot possèdent des consoles montantes 62 qui s'étendent au-dessus de ces cliquets.
Des ressorts 63 sont disposés entre chaque console 62 et le cliquet correspondant 61 et maintiennent normalement les cliquets en prise avec les roues à rochet 60 pour empêcher la rota- tion des arbres 56 et 57. Dans cette position un rayon 59 de-chaque roue ou croisillon 58 se trouve en contact avec le fond de la palette inférieure 32b et supporte ainsi le groupe entier. Des
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solénoïdes de CO:1J,:ande 64 sont montés sur le châssis 48 et le chariot 49 à proximité des cliquets correspondants 61. Chaque solénoide comprend un plongeur 65, susceptible d'un mouvement de va-et-vient, est relié au cliquet correspondant par l'inter- médiaire d'un jeu de bielles approprié.
Lorsque la table à rouleaux descendante 24 actionne l'interrupteur limiteur inférieur 36, elle ferne aussi un circuit qui excite brièvement les solénoides 64. Pendant un instant, les plongeurs 65 sont attirés à l'intérieur des solénoides et les cliquets 61 dégagent les roues à rochet 60. Le laps de temps pendant lequel ces roues sont dégagées est juste suffisant pour l'aire tour- lier les arbres 56 et.'57 et les roues d'alimentation 58 d'un cran et laisser tomber ainsi une palette 32b sur le transporteur 14.' Pendant les opérations décrites, ce dernier continue à se déplacer et livre par conséquent la palette à l'empileur de abonnés tôles 19.
Les doigts saillants 46 supportent temporairement la palette.
Le châssis principal 21 porte un interrupteur 66 limitant la course de sortie des doigts qui agit lorsque ceux-ci sont complètement sortis. Le fonctionnement de cet interrupteur arrête le mouvement des doigts et coupe aussi le circuit qui a provoqué ],-'arrêt du mécanisme d' alimentation. L'alimentation est interrom- pue et ainsi la chaîne commence à fonctionner avec un retard minimum et sans attendre que la table à rouleaux 24 ait repris sa place.
Lorsque l'éjecteur 38 rentré actionne l'interrupteur limiteur de course 41.,il ferme le-circuit du moteur 26 en vue d'actionner celui-ci dans le sens voulu pour soulever la table à rouleaux 24. Un interrupteur limiteur supérieur 67 est monté dans le châssis 21. La table à rouleaux monte jusqu'à ce qu'elle ren- contre et actionne l'interrupteur limiteur supérieur 67. Le fonc- tionnement de ce dernier arrête le moteur 26 et ferme un circuit qui actionne les cylindres 45 de manière à rentrer les doigts 46.
La palette et le pc.cuet de tôles nouvellement commencé qui se
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trouve dessus sont alors supportés par la table à rouleaux 24.
Un interrupteur 68 limitant la course de rentrée des doigts est nonté entre les châssis 21 et 22. Lorsque les doigts sont complè- tement rentrés, ils actionnent ce dernier interrupteur liniteur pourarrêter leur mouvement et terminer ainsi le cycle opératoire.
Fig. 7 montre le schéma des connexions d'un circuit de commande approprié pour le dispositif d'empilage suivant l'inven- tion. Le circuit comprend les conducteurs de ligne de distribution 70 et 71,qui sont raccordés à une source de courant extérieure appropriée, et un groupe de relais et de solénoides énumérés ci- après en détail.
Da première fonction de ce circuit dans le cycle opéra- toire est d'arrêter le mécanisme d'admission lorsque le compteur 17, 18 enregistre quelques tôles de moin que le total désiré dans
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if un paquet complet. Dans ce but, le circuit comprend un relais A dont la bobine est branchée sur les lignes 70 et 71 en série avec des jeux de contacts normalement ouverts 72 commandés par le compteu' et de contacts normalement fermés Bl d'un relais B. Un jeu de con- tacts-normalement ouverts Al du relais A et un jeu de contacts 66a de l'interrupteur 66 limiteur de course de.sortie des doigts, cor- respondant à la position "doigts rentrés" et montés en série, sont couplés en parallèle avec les contacts 72 et Bl.
Les contacts 66a s'ouvrent lorsque les doigts 46 rencontrent l'interrupteur limiteur
66 au moment où ils sont complètement sortis, mais ils restent autrement fermés. La bobine du relais B est branchée sur ces lignes, en série avec un jeu de contacts normalement ouverts A2 du relais A.
Un jeu de contacts normalement ouverts B2 et un jeu de contacts 68a de l'interrupteur limiteur de course de rentrée 68 des doigts cor- respondant à la¯position "doigts rentrés et montés en série, sont couplés en parallèle avec les contacts A2. Les contacts 68a s'ou- vrent lorsque les doigts 46 rencontrent l'interrupteur limiteur 68 au moment où ces doigts sont complètement rentrés, sinon ils "estent fermés. Un solénoide 73 de mécanisme d'alimentation est
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branché sur les lignes, en série avec un jeu de contacts normale- ment ouverts A3 du relais A.Lorsque le compteur enregistre le nom- bre approprié, les contacts 72 se ferment.
Le relais A s' enclenche et est maintenu enclenché par l'intermédiaire de ses contacts Al, les contacts 66a étant f ermés. La fermeture résultante des con- tacts A2 et A3 provoque respectivement l'enclenchement du relais B et l'excitation du solénoide 73 de manière à arrêter l'arrivée des tôles. Etant donné que le compteur et le mécanisme d'alimen- tation ne font pas partie de l'invention, aucune vue n'en a été donnée sur les dessins.
La deuxième fonction du circuit est d'actionner le moteur 26 pour abaisser la table à rouleaux 24 et le paquet de bonnes tôles terminé. Dans ce but, le'circuit comprend un relais de retardement C dont la bobine est branchée sur les lignes 70 et 71 en série avec des jeux de contacts normalement ouverts 74 commandés par le compteur des jeux de contacts A4 du relais A et des contacts normalement fermés Dl d'un relais D. Un jeu de contacts normalement ouverts Cl du relais C est couplé en parallèle avec les contacts 74. La bobine du relais D est branchée sur les lignes en série avec des jeux de contacts normalement ouverts C2 du relais C et de contacts normalement fermés El d'un relais E.
Un jeu de contacts normale- ment ouverts D2 du relais D est couplé en parallèle avec les con- tacts C2. La bobine du relais E est branchée 'sur les lignes en série avec un jeu de contacts 36a de l'interrupteur limiteur inférieur 36. Ces contacts se ferment lorsque la table à rouleaux 24 rencontre l'interrupteur limiteur 36 au moment où elle est com- plètement abaissée, sinon ils restent ouverts. Le relais D possède un jeu de contacts normalement ouverts D3 dans le circuit relié au moteur 26. Lorsque le relais A enclenche comme il a déjà été explique, la fermeture résultante de ses contacts A4 ferme le cir- cuit relié au relais C. Lorsque le relais enregistre le nombre complet de tôles désiré dans le paquet, les contacts 74 seferment et provoquent l'excitation du relais C, qui commence le minutage.
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Apres un intervalle de temps suffisant pour permettre au transpor- teur 14 de se débarrasser des tôles, le relais C enclenche et est maintenu enclenché par l'intermédiaire de sescontacts Cl. La fermeture résultante des contacts C2 provoque l'enclenchement du relais D et son maintien par l'intermédiaire de ses contacts D2. Les contacts D3 ferment le circuit du moteur 26 et mettent celui-ci en marche. Lorsque la table à rouleaux rencontre l'in- terrupteur limiteur inférieur 36, le relais E enclenche. L'ou- verture résultante des contacts El met le relais D hors circuit, arrête le moteur et met le relais C hors circuit.
La troisième fonction est de' faire sortir les doigts 46 de manière que.la chaîne puisse reprendre son',travail. Dans ce but, le circuit comprend un relais F dont la bobine est branchée sur les lignes, en série avec des. jeux de contacts normalement ouverts E2 du relais E et de contacts normalement fermés Gl d'un relais G. Un jeu de contacts normalement ouverts F1 est couplé en parallèle avec les contacts E2. La bobine du relais G est branchée sur les lignes en série avec un jeu de contacts 66b de l'interrupteur limiteur "doigts sortis" 66. Ces contacts se ferment lorsque ies doigts 46 rencontrent l'interrupteur, limiteur 66 au moment où les'doigts sont entièrement sortis, sinon ils restent ouverts (inverse des contacts 66a).
Le relais F possède un jeu de contacts normalement ouverts F2 qui sont reliés à une valve à solénoïde, nonreprésentée, pour actionner les cylindres 45. Lorsque le relais E s'enclenche comme il a déjà été expliqué, la fermeture résultante de ses con- Lacts E2 provoque l'enclenchement du relais F et son maintien -par l'intermédiaire de ses contacts FI. Les contacts F2 ferment un cir- cuit qui actionne les cylindres 45 de manière à faire sortir les doigts 46. Lorsque ceux-ci sont complètement sortis, ils ferment les contacts 66b et provoquent ainsi l'enclenchement du relais G.
L'ouverture résultante des contacts Gl met le relais F hors circuit, ouvre les contacts F2 et arrête les doigts.
La quatrième fonction, qui a lieu en même temps que la sortie des doigts, est d'amener une palette 32c du magasin 47
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au transporteur 14. Dans ce but, le circuit comprendun relais G dont la bobine est branchée sur les lignes de distribution, en série avec des jeux de contacts normalement ouverts F3 du délais F et de contacts normalement fermés Jl d'un relais à retar- dement J. La bobine du relais J est couplée en parallèle avec la bobine du relais H et les contacts Jl. Les deux solénoides 64 sont branchés sur les lignes de distribution en parallèle l'un avec l'autre et en série arec un jeu de contacts normalement ouverts Hl. Pour la simplicité, la fig. 7 ne montre qu'un seul solénoïde 64.
Lorsque le relais F enclenche comme il a déjà été expliqué, la fermeture' résultante de ses contacts F3 provoque l'enclenchement du relais H et l'excitation du relais à retardement J. La fermeture résultante des contacts Hl excite les solénoïdes 64 de manière a faire tourner les arbres .56 et 57. Au bout de peu de temps le relais J enclenche et l'ouverture résultante de ses contacts Jl met le relais H hors circuit. Les contacts Hl s'ouvrent et coupent les solénoides. Le minutage du relais J est tel que les solénoïdes ne sont sous tension que pendant le temps nécessaire pour. faire tourner les arbres 56 et 57 d'une fraction de tour égale à la dis- tance entre les rayons successifs 59 des roues ou croisillons d'avancement 56, de façon à ne faire tomber qu'une seule palette.
Le relais J est mis hors circuit en même temps que le relais F.
La cinquième fonction est de reprendre l'amenée des tôles à la chaîne. Lorsque les doigts sont complètement sortis, ils ou- vrent aussi les contacts 66a de l'interrupteur limiteur "doigts sortis" et mettent le relais A hors circuit. L'ouverture résultante
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#l'y; des contacts A3 desexcite le solenoide 73 et permet ainsi de commencer l'alimentation. Le relais Breste excité, car les doigts 46 ferment les contacts 68a de l'interrupteur limiteur "doigts rentrés" lorsqu'ils s'éloignent des cylindres 45.
La sixième fonction consiste à enlever le paquet de tôles terminé de la table à rouleaux 24 pour l'amener sur la table à rouleaux 39. Dans ce but, le circuit comprend un relaie K dontla
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bobine est branchée sur les lignes, en série avec des jeux de con- tacts normalement ouverts Ll d'un relais Letéecontacts E3, d'un relais E, et un jeu de contacts 40a d'un interrupteur limiteur t'éjecteur sorti!!Il 40. Les contacts 40a s'ouvrentlorsqu'une palette rencontre l'interrupteur limiteur 40, mais restent sans cela fermés. Un jeu de contacts normalement ouverts K1 est couple en parallèle avec les contacts Ll et E3.
Un solénoide !!éjecteur sorti!' 75 destine à actionner le cylindre pousse-paquet 37 est branché sur les lignes de distribution, en série avec un jeu de contacts normalement ouverts K2 du relais K. La bobine .du relais L est bran- chée sur les lignes, en série avec des jeux de contacts normale- ment ouverts D4 du relais D et de contacts normalement fermés K3 du relais K..Un jeu de contacts normalement ouverts L2 du relais L est couplé en parallèle avec les contacts D4. Lorsque le relais D est enclenché, ainsi qu'il a déjà. été expliqué, la fermeture ré- sultante des contacts D4 provoque l'enclenchement du relais L et son maintien par l'intermédiaire de ses contacts L2. La fermeture résultante des contacts Ll établit le circuit du' relais K.
Lorsque le relais E enclenche du fait que la table à rouleaux 24 actionne l'interrupteur limiteur inférieur 36, la fermeture résultante de ses contacts E3 provoque l'enclenchement du relais K et son maintien par l'intermédiaire de ses contacts K1. L'ouverture résul- tante des contacts K3 coupe le circuit du relais L, mais celui-ci est mis hors circuit après un délai déterminé de telle sorte que le relais K se maintient avant que les contacts Ll'ne s'ouvrent.
La fermeture des contacts K2 a pour effet d'exciter le solénoide "éjecteur sorti" 75 et d'actionner ainsi le cylindre pousse-paquet 37 pour amener le paquet de la table à rouleaux 24 à la table à rouleaux 39. La corn/iande subséquente de l'interrupteur limiteur 40, ouvre les contacts 40a, met le relais K hors circuit, désexcite le solénoide 75 et arrête l'expulseur.
La septième fonction consiste à rétracter ou effacer l'ex- pulseur 33. Dans ce but, le circuit comprend un relais M dont la
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bobine est branchée sur les lignes de distribution 70,et 71, en série avec un jeu de contacts normalement fermés K4 du relais K et des jeux de contacts 40b dé l'interrupteur limiteur 40 et de contacts 4-la de l'interrupteur limiteur 41. Les contacts 40b. se ferment lorsqu'une palette rencontre l'interrupteur limiteur 40, mais restent sinon ouverts (l'inverse des contacts 40.). Les con- tacts 4-la. s'ouvrent lorsque l'éjecteur 38 est entièrement effacé, mais restent sinon fermés.
Un jeu de contacts normalement ouverts M1 du relais M est couplé en parallèle avec les contacts 40b.
Un solénoide 76 servant à actionner le cylindre pousse-paquet 37 et faire sertir l'éjecteur est branché sur les lignes, en série avec un jeu de contacts normalement ouverts M2 du relais M. Lorsque l'éjecteur 38 commence à quitter le cylindre 37, la fermeture résultante des contacts 41a établit le circuit du relais M. Lorsque la palette actionne l'interrupteur limiteur 40 et que le relais K est mis en circuit,comme il a déjà été expliqué, la fermeture résultante des. contacts 40b et K4- provoque l'enclenchement du relais M et son maintien par ses contacts Ml. La fermeture des contacts M2 a pour effet d'exciter le solénolde 76 et d'actionner ainsi le cylindre pousse-paquet 37 de façon à faire rentrer l'éjecteur 38.
Lorsque ce dernier est complètement rentré, les contacts 4- la
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s' ouvrent,apr) (:uaL le relaisMs:déclenche, le s oiénoide 76 est dlsamqÏ'c/ et l'éjecteur s'arrête.
La fonction suivante, ou huitième fonction, esbde soule- ver la table à rouleaux 24 pour la ramener dans sa position de déport. Dans ce but, le circuit comprend un relais N dont la bobine est branchée sur les lignes, en série avec des jeux de contacts normalement ouverts M3 et des jeux de contacts 01 d'un relais 0.
Un jeu de contacts normalement ouverts N1 est couple en parallèle avec les contacts M3. La bobine du relais 0 est branchée sur les lignes, en série avec un jeu de contacts normalement ouverts N2 du relais H et un jeu de contacts 41b de l'interrupteur limiteur
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/.l et de contacts ('7J:. ce l'interrupteur limiteur supérieur 67. Les
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contacts 41b se ferment lorsque 1' électeur est complètement rentre mais restent ouverts. Les contacts. 67a s'ouvrent lorsque la table à rouleaux 24 se trouve dans sa position complètement - élevée, Dais sinon restent fermés. Un jeu de contacts normalement ouverts 02 du relais Cest couplé en parallèle avec les contacts M2.
Le relais 0 possède un jeu de contacts normalement ouverts 03 dans le circuit du moteur 26.' Lorsque le relais M enclenche comme il a déjà été exposé, la fermeture résultante des contacts M3 provoque l'enclenchement du relais N et son nain tien par ses contacts N1./ La fermeture résultante des contacts N2 établit le circuit -allant au relais 0. Lorsque 1* électeur 38 est complètement rentré, la fermeture résultante des contacts 412b provoque l'en- clenchement du relais 0 et .son maintien par ses contacts 02.
L'ouverture résultante de ses contacts 01 désexcite le relais N, mais ce relais déclenche aprèsun délai déterminé et permet au relais 0 de se.maintenir avant que les contacts N2 ne s'ouvrent.
La fermeture résultante des contacts 03 a pour effet de fermer le circuit du moteur 26, mais d'actionner le moteur dans le sens in- verse au sens précédent pour élever la table à rouleaux 24. Lorsque celle-ci actionne l'interrupteur limiteur' supérieur 67, ses con- tacts 67a s'ouvrent et le moteur s'arrête.
La neuvième et dernière fonction est de faire rentrer les doigts 38 lorsque la table à rouleaux 24 a de nouveau été élevée et supporte la palette et le paquet de tôles. Dans ce but; le circuit comprend un relais T dont la bobine est branchée sur les lignes 70 et 71, en série avec un jeu de contacts normalement ouverts B3 du relais B et un jeu de contacts 67b de l'interrupteur limiteur supérieur .67. Les contacts 67b se ferment lorsque la table à rouleaux 24 est complètement levée mais sinon sont ouverts.
Lorsque le relais B encl enche comme il a déjà été expliquée la fermeture résultante des contacts B3 établit le circuit allant au relais T. A ce stade le moteur 26 a fait descendre la table à rouleaux 24 d'une quantité suffisante pour ouvrir les contacts
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67b de telle sorte que le relais T ne fonctionne pas. Lorsque l'empileur est complètement soulevé., la. fermeture résultante \, des contacts 67b fait fonctionner le relais T. La fermeture résul- tante des contacts Tl établit un circuit qui actionne les cylineres
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. pour faire rentrer les doigts. Lorsque Cc''L11:-Cl. S3' êE ti:Jl'0:':ent rentrés ils ouvrent les contacts 68a. ce oui ', poar effot de dé- clencher le relais B.
L'ouverture résultante des contacts B3 a pour effet de déclencher le relais T, d'ouvrir les contacts Tl et d'ar- rêter les doigts. Le cycle opératoire est ainsi termine.
De la description qui précède il ressort que l'invention procure un mécanisme entièrement automatique pour interrompre l'empilage des tôles en paquets lorsque, ceux-ci contiennent un nombre prédéterminé quelconque de tôles, décharger le paquet, et en commencer un nouveau. Le retard dans la marche de la chaîne est maintenu à un minimum car il n'est pas nécessaire d'attendre qu'un cycle opératoire complet soit terminé avant de reprendre l'empilage.
Bien qu'on n'ait décrit et représenté qu'une seule forme d'exécution de l'invention, il est évident qu'on peut y apporter des modifications. Par conséquent la description ci-dessus ne présente aucun caractère limitatif et est'donnée uniquement à titre d'exemple.
REVENDICATIONS.
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