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CAPTATION DE L'ELECTRICITE ATMOSPHERIQUE EN UTILISANT LE PHENOMENE DE DES-
INTEGRATION ATOMIQUE.
On a pensé jusqu'ici qu'il serait possible de produire de l'éner- gie atomique et ensuite de l'énergie électrique en se servant de piles atomi- ques en passant par un stade intermédiaire, celui de l'énergie thermique.
La présente invention a pour but de supprimer ce stade de l'é- nergie thermique et d'obtenir ainsi directement de l'énergie électrique en partant uniquement de la libération de l'énergie qui se produit par la dé- sintégration atomique des matières radio-actives.
L'expérience a montré que pour arriver par cette voie à des ré- sultats suffisants pour que l'on puisse envisager la production de courants électriques utilisables à des applications industrielles, de faibles quan- tités de matières radio-actives suffisent déjà, ne nécessitant même pas pour de petites puissances des libérations d'énergie atomique importante par fis- sure de l'atome et réactions en chaine, à condition de faire intervenir d'au- tres facteurs qui constituent les moyens grâce auxquels l'invention sera réa- lisée.
Ces faibles quantités de matières radio-actives jouent même en quelque sorte un rôle accessoire dans le cycle de la transformation d'éner- gie car elles servent principalement à exalter les phénomènes qui ont pour bit de favoriser l'écoulement électrique assez important en provenance de l'at- mosphère dans l'antenne réceptrice de captation et être utilisée à des fins industrielles.
On sait que le champ atmosphérique terrestre est constitué par des couches équipotentielles se superposant à partir du sol. On sait également que ce champ électrique en période normale est plus intense à faible-hauteur du sol et que sur les premiers mètres le gradient de potentiel par mètre dé- passe généralement 100 volts.
Si l'on plante une antenne métallique verticale, traversant les couches équipotentielles du champ électrostatique de 1.'atmosphère, on consta- te l'écoulement d'un courant électrique dans la dite antenne de captation. A cause de la résistance de l'air qui entoure cette antenne, le débit de ce cou-
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rant électrique est si minime que jusqu'ici il n'avait jamais été possible de pouvoir envisager l'utilisation d'un courant aussi faible à des fins indus- trielles .
Successivement, par des moyens nouveaux, on a trouvé le moyen d' augmenter la conductibilité de l'air autour de l'antenne métallique de capta- tion et d'augmenter ainsi progressivement le débit d'écoulement de courant dans l'antenne en amplifiant l'ionisation de l'air au moyen de sels radio-ac- tifs enrobés sur les surfaces de disques fixés à l'extrémité de la pointe de l'antenne de captation.
La présente invention, consiste dans le groupement de moyens connus sur un dispositif qui devient l'élément primordial et essentiel d'un appareil multicellulaire capable de débiter des courants électriques d'un ordre de gran- deur qui permet son utilisation industrielle.
A cet élément.primordial et essentiel, que je vais définir, il a été donné le nom de Kapton, qui sera utilisé au cours de la description de la présente invention.
En premier lieu, nous devons indiquer la condition absolument in- dispensable du bon fonctionnement du dispositif en vue d'obtenir un écoule- ment électrique suffisant de l'atmosphère. L'expérience a en effet prouvé que si par les moyens combinés qui vont être décrits on rend une portion de l'at- mosphère, à proximité du Kapton, tout à fait conductrice de l'électricité, tou- tes les charges électriques en suspension dans l'air qui seraient libérées dans la dite portion de l'atmosphère sécouleraient directement à la terre et se- raient irrémédiablement perdues, comme s'il s'agissait d'un véritable court- circuit entre cette partie de l'atmosphère et le sol.
La première revendication est donc ce prévoir entre l'atmosphère et le sol à proximité de l'appareil de captation de l'électricité atmosphé- rique, une très importante surface parfaitement isolante, qui empêchera le court-circuit de se produire et évitera les courants de fuite dans l'atmosphè- re. On pourra utiliser par exemple un massif de béton recouvert d'un pavage en porcelaine ou en d'autres matières isolantes, recouvert si l'on veut par des tapis en caoutchouc ou en linoléum. L'importance de cette surface isolan- te dépendra du rayon d'action de l'appareil de captation qu'on pourra contrô- ler par des mesures du potentiel électrostatique au moyen d'électromètres or- dinaires de l'atmosphère dans la périphérie des antennes réceptrices.
Grâce à cette surface isolante, constituant la base de l'appareil de captation, toutes les charges électriques de l'atmosphère qui seront libé- rées, chercheront naturellement le chemin d'écoulement le plus facile à la terre, c'est-à-dire celui de l'antenne de captation et ainsi elles pourront être utilement utilisées.
L'appareil primordial, essentiel, que nous avons appelé Kapton, est conçu pour provoquer la libération totale des charges électriques de l'atmosphère dans la portion de l'air qui sera influencée par les phénomènes électro-radio-magnétiques déclenchés par cet organe. L'exemple représenté sur la figure I d'une manière schématique est surtout descriptif et non li- mitatif.
Le sol I est recouvert d'une surface isolante 2. Sur cette der- nière repose la charpente métallique 3 de l'appareil. La partie verticale 3 de cette ossature métallique constitue-l'antenne de captation de l'électrici- té atmosphérique. D'autres antennes verticales parallèles à la première rem- plissent le même rôle. A différentes hauteurs de ces antennes, sont fixés des disques 4 sur lesquels sont fixés des sels radio-actifs qui serviront à io- niser l'atmosphère.
Sauf une, les antennes verticales du Kapton reposeront sur des isolateurs 5. Le prolongement de la première 6, servira comme antenne prin- cipale de captation et le débit de courant électrique sera controlé par un am- péremètre 7 avant de rejoindre le circuit d'utilisation 9 et finalement la terré I. Comme deuxième appareil de contrôle, il sera installé à proximité de
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l'appareil de captation, un voltmètre électrostatique 8 qui mesurera le po- tentiel électrostatique entre un point déterminé de l'atmosphère et le sol.
Sur la figure 2, nous avons représenté schématiquement le dispo- sitif d'excitation 10 qui se trouve ici placé entre les disques ionisants 4, qui est prévu pour disperser dans l'air.ambiant les électrons émis par les ma- tières radio-actives en vue d'intensifier le phénomène d'ionisâtion par choc qui rend l'air conducteur de l'électricité.
Le dispositif d'excitation 10 pourra être un aimant ordinaire ou un électro-aimant qui sera alimenté par du courant continu ou par du courant alternatif à basse ou à haute fréquence.
Sur la figure 3, nous avons représenté à la partie centrale du Kapton, une antenne d'excitation indépendante sur laquelle est intercalé tout dispositif quelconque 12 qui permet de faire rayonner par la dite an- tenne un champ magnétique ou électro-magnétique à très haute fréquence, qui au moyen d'une très faible dépense d'énergie électrique renforcera d'abord l'action ionisante des autres organes du Kapton et d'autre part,comme l'ex- périence l'a montré, déclenchera des réactions en chaine de certains éléments de l'air tels que 1'azote et la vapeur d'eau; susceptible de libérer cette fois toute l'électricité atmosphérique de l'atmosphère dans un périmètre im- portant autour de l'appareil de captation.
Maintenant que nous avons décrit le Kapton primordial, essentiel, il reste à dire qu'il suffit de placer les uns à côté des autres et les uns au-dessus des autres dix, cent ou mille Kaptons, montés sur une charpente mé- tallique, on aura ainsi constitué un générateur atomique, qui, en partant du phénomène de désintégration atomique, sera capable de débiter des courants électriques assez importants pour être utilisés industriellement.
Le débit du générateur atomique dépendra de plusieurs facteurs; par exemple suivant les quantités de sels radioactifs qui auront été déposés sur les disques ionisants, de la hauteur et du volume du générateur multi- cellulaire, de la fréquence des courants d'excitation, de la valeur du champ électrostatique de l'atmosphère qui varie d'après les circonstances locales, etc..