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" Lame pour métier à tisser avec revêtement protecteur "
Dans les lames pour métier à tisser connues jus- qu'ici, dont les verges sont formées par des profilés en acier ou en métal léger, il se présente en pratique cet inconvénient que, par la butée des verges l'une contre l'autre au cours du tissage et par les chocs ou les frot- tements ainsi engendrés, les profilés formant les verges, qui présentent des parois minces pour des raisons de poids, sont usés par frottement aux points soumis à une fatigue importante après un temps d'utilisation relativement court,
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ce qui provoque ainsi assez souvent la rupture des verges et nécessite au moins un remplacement anticipé de celles- ci.
On a essayé de remédier à cet inconvénient en fabri- quant en bois les entretoises de liaison latérales et en rapportant des guides dans la partie médiane des verges supérieure et inférieure . Ce mode d'agencement n'a pas apporté toutefois la solution complètement satisfaisante, notamment lorsqu'il était nécessaire d'utiliser les lames pour des métiers à tisser ayant une largeur de tissage im- portante, par exemple de 170 cm. et plus, ou bien dans les métiers à tisser munis de mécaniques d'armure et dont la division s'élève simplement à 10 mm. de sorte que l'épais- seur maximum de la lame ne doit pas excéder 9,8 mm.
L'invention remédie à ces inconvénients et con- cerne une lame pour métier à tisser dont le cadre est en métal léger, caractérisée en ce qu'il est prévu un revê- tement en matière non métallique pour assurer la protection des parties soumises à des chocs ou à des frottements.
La description qui va suivre, faite en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs permettra de mieux comprendre l'invention.
La fig. 1 est une vue en élévation de la lame suivant un premier mode de réalisation.
La fig. 2 est une vue en coupe correspondante à travers la verge supérieure.
La fig. 3 est une vue en coupe transversale à tra- vers la verge supérieure suivant un deuxième mode de réali- sation.
Les références 1 et 2 désignent les deux verges, et les références 3 et 4 les deux entretoises latérales de la lame (Fig. 1).Comme montré sur la fig. 2, les verges 1
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et 2 sont formées par un profilé creux, de préférence en métal léger, muni de manière en soi connue sur l'un de ses côtés latéraux d'un rail en forme de T pour la récep- tion des curseurs.L'une des parois externes de la verge est munie d'un revêtement ou sabot protecteur 5, par exem- ple en matière synthétique, fritte synthétique, etc..., qui s'étend sur toute la longueur de la verge, et qui absorbe les chocs se produisant au cours du tissage, de sorte que le profilé métallique est protégé.
Au lieu d'être conformé comme montré sur la fig. 2, le revêtement ou sabot protecteur pourrait être formé par des bandes longitudinales 6 disposées avec un certain écarte= ment l'une par rapport 3 l'autre comme représenté sur la fïg. 3, On peut également concevoir un mode de réalisation suivant lequel le revêtement protecteur pourrait être formé de rondelles en matière synthétique ou fritte synthé- tique réparties sur l'une des parois latérales du profilé métallique.
Afin d'obtenir une bonne adhérence du revêtement protecteur sur le support, ce dernier peut être muni d'élé- ments d'ancrage. Dans un grand nombre de cas, il suffit tou- tefois de rendre le support rugueux avant l'application du revêtement protecteur, afin d'obtenir une liaison étroite entre ces deux éléments.
On peut également concevoir un mode de réalisation suivant lequel le revêtement protecteur est appliqué amovi- blement sur la face latérale du profilé creux, de manière à pouvoir le remplacer lorsqu'il est usé.
L'application du revêtement protecteur peut être effectuée, lorsqu'on utilise une matière synthétique ou une fritte synthétique, par pulvérisation ou projection.
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La lame décrite présente l'avantage de ne pas être sensible aux chocs et aux frottements, et de pouvoir en outre conserver des dimensions correspondant aux nécessités pratiques.
Il va de soi que l'on peut munir d'un revêtement protecteur du type décrit non seulement les deux verges 1 et 2, mais encore les entretoises latérales 3 et 4, de sorte que celles-ci peuvent également être protégées de façon satisfaisante .
Il suffira normalement de munir d'un revêtement protecteur l'une des faces latérales du profilé formant la verge et en outre l'une des faces latérales des entretoises latérales, ceci de manière telle que, lors du frottement relatif des verges, on obtienne chaque fois la coopération d'une face munie d'un revêtement avec une face ne comportant pas de revêtement de la verge voisine.
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"Loom blade with protective coating"
In the loom blades known hitherto, the rods of which are formed by steel or light metal profiles, there is in practice the disadvantage that, by the stop of the rods against each other during weaving and by the impacts or friction thus generated, the profiles forming the rods, which have thin walls for reasons of weight, are worn by friction at the points subjected to significant fatigue after a period of use relatively short,
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which thus quite often causes the breaking of the yards and requires at least an early replacement of the latter.
An attempt has been made to overcome this drawback by making the lateral connecting struts out of wood and by inserting guides in the middle part of the upper and lower rods. However, this method of arrangement did not provide a completely satisfactory solution, in particular when it was necessary to use the blades for looms having a large weaving width, for example 170 cm. and more, or in weaving looms equipped with weaving mechanisms and the division of which amounts to simply 10 mm. so that the maximum thickness of the blade should not exceed 9.8 mm.
The invention overcomes these drawbacks and relates to a blade for a weaving loom the frame of which is made of light metal, characterized in that a coating of non-metallic material is provided to ensure the protection of the parts subjected to stress. shocks or friction.
The description which follows, given with reference to the appended drawings given by way of non-limiting examples, will make it possible to better understand the invention.
Fig. 1 is an elevational view of the blade according to a first embodiment.
Fig. 2 is a corresponding sectional view through the upper rod.
Fig. 3 is a cross-sectional view through the upper shank according to a second embodiment.
The references 1 and 2 denote the two yards, and the references 3 and 4 the two lateral spacers of the blade (Fig. 1). As shown in fig. 2, 1 yards
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and 2 are formed by a hollow section, preferably of light metal, provided in a manner known per se on one of its lateral sides with a T-shaped rail for the reception of the sliders. external parts of the penis is provided with a protective covering or hoof 5, for example of synthetic material, synthetic frit, etc., which extends over the entire length of the penis, and which absorbs the shocks occurring during weaving, so that the metal profile is protected.
Instead of being shaped as shown in fig. 2, the covering or protective shoe could be formed by longitudinal strips 6 arranged with a certain distance from one another as shown in FIG. 3, It is also possible to conceive of an embodiment according to which the protective coating could be formed of washers of synthetic material or synthetic sintered material distributed over one of the side walls of the metal section.
In order to obtain good adhesion of the protective coating on the support, the latter can be provided with anchoring elements. In a large number of cases, however, it is sufficient to roughen the support before the application of the protective coating, in order to obtain a close bond between these two elements.
It is also possible to conceive of an embodiment according to which the protective coating is applied releasably on the side face of the hollow section, so that it can be replaced when it is worn.
The application of the protective coating can be carried out, when a synthetic material or a synthetic frit is used, by spraying or spraying.
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The blade described has the advantage of not being sensitive to shocks and friction, and also being able to keep dimensions corresponding to practical requirements.
It goes without saying that it is possible to provide a protective covering of the type described not only the two yards 1 and 2, but also the side struts 3 and 4, so that these can also be satisfactorily protected.
It will normally suffice to provide a protective coating on one of the side faces of the section forming the rod and, in addition, one of the side faces of the lateral struts, this in such a way that, during the relative friction of the rods, each once the cooperation of a face provided with a coating with a face not comprising a coating of the neighboring rod.