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PREMIER BREVET DE PERFECTIONNEMENT @ MACHINE AUTOMATIQUE A BOBINER.
La présente invention, qui constitue un perfection- nement à la machine décrite dans notre brevet déposé le 30-Avril 1948 , envisage particulièrement un mécanisme pour fournir à un mandrin des bandes de clinquant, ces bandes étant enrou- lées sur ledit mandrin en liaison avec des bandes de matières isolantes, dans le but de constituer des rouleaux pour conden- sateurs .
Le principal but de la présente invention est de faciliter la fourniture de rubans de clinquant, de manière que ces rubans ne subissent aucune traction, ce mode de fourniture devant être tel que si un ruban de clinquant devant constituer un rouleau n'est pas fermement maintenu sur le mandrin, il sera de nouveau néanmoins fourni au mandrin quand celui-ci
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tourne.
L'invention est mieux comprise de la description suivante basée sur le dessin ci-joint. Celui-oi donne une vue latérale d'un méoanisme pour la fourniture de rubans, construit conformément à l'invention et adapté pour être employé dans une machine à bobiner.
La machine à bobiner comprend un bâti supportant un panneau vertical 11 sur lequel sont fixés des goupilles 12,14, 15,16, 18 portant des douilles rotatives qui servent de supports à des rouleaux de matières isolantes telles que du papier. Les rouleaux 1, 2, 3,4 sont des rouleaux de papier tandis que les rouleaux 90 et 91 sont des rouleaux de clinquant.
A l'extrémité opposée du bâti supportant le panneau.11, se trouve fixé un axe sur lequel est montée sur palier une roue à main, ce mécanisme d'enroulement, représenté supboliquement en lignes pointillées sur le dessin en W, est par exemple du genre montré au brevet d'invention.
Une source d'énergie quelconque peut être utilisée pour actionner les mandrins sur le support afin d'enrouler les bandes de papier et de clinquant pour former des rouleaux de condensateurs. Dans ce but, les bandes d'isolant et de clin- quant sont amenées de leurs rouleaux respectifs par dessus la goupillle 201 et par dessous la goupille 202 vers le mandrin.
Quand le nombre de tours a été enroulé sur celui-ci, sa rota- tion peut être arrêtée, et la roue à main peut alors tourner pour amener le mandrin voisin suivant en relation de fonction- nement avec la source d'énergie. Les bandes isolantes et de clinquant sont convenablement découpées , et le rouleau' est maintenu en place par un appareil convenable.
Le,dessin ci-joint se rapporte à une forme de réalisation de l'arrangement des rouleaux de papier et de clin- quant, dans laquelle les rouleaux de clinquant sont actionnés
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directement par les rouleaux d'isolant. Les rouleaux d'isolant 1, 2, 3, 4 sont montés indépendamment sur des goupilles ou axes perpendiculaires au panneau 11, et les rouleaux de clin- quant 90 et 91 sont placés respectivement sur des axes 50 et 51 qui sont montés sur des bras respectifs 52 et 53, pouvant pi- voter sur le panneau en 54 et 55.
Par suite de leur poids, les rouleaux de clinquant 90 et 91 viennent directement en contact avec les rouleaux d'isolant correspondants 2 et 4, de sorte que les bandes de clinquant sont fournies à la même vitesse que les bandes d'isolant par suite de l'action motrice sur les rouleaux d'isolant.
L'invention est particulièrement avantageuse par suite du fait que le clinquant est soumis à une tension moindre pendant le bobinage quand le mécanisme d'alimentation de cette invention est employé, et par conséquent la machine peut tourner à une plus grande vitesse, ou du clinquant moins résistant peut être utilisé sans craindre de rupture. L'invention est aussi avantageuse par rapport à la fourniture de bandes de clinquant qui dans la construction des condensateurs à rouleaux, ont leurs extrémités dans les limites des bandes de papier ou d'isolants, afin d'empêcher le contact entre les feuilles de clinquant, et par suite la création de court-circuits. Puisque les extrémités des feuilles de clinquant sont en retrait sur les extrémités des feuilles,de papier ou d'isolant, le clinquant ne peut.pas toujours être maintenu par le mandrin.
S'il n'y avait aucun moyen pour alimenter d'une manière voulue le clin- quant, la rotation du mandrin dans ce cas enroulerait le papier ou l'isolant, mais puisqu'il y a une friction insuffisante entre les bandes d'isolant et de clinquant, celui-ci reste stationnaire. En prévoyant le mécanisme décrit ici, les feuilles de clinquant sont fournies vers l'avant à la même vitesse que les feuilles de papier.
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Par l'emploi du mécanisme décrit ici, la parte de temps et de papier qui aurait lieu par suite de l'enroulement des rouleaux sans clinquant, est éliminée. On doit de plus noter que chaque feuille de clinquant est fournie pratiquement à la même vitesse que le papier qui lui communique le mouve- ment, ce qui réduit la tension sur le clinquant et diminue les causes de rupture de ce dernier.
Bien que le dispositif fournissant le clinquant est montré en connexion avec une forme particulière de méca- nisme d'enroulement, on doit comprendre qu'il peut aussi s'ap- pliquer à d'autres types de mécanismes d'enroulement dans les- quels les bandes d'isolant et de clinquant sont enroulées sur un mandrin.