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,,perfectionnements apportés aux machines du genre des machines à laver le linge et la vaisselle".
L'invention est relative aux machines du genre de celles pour le lavage du linge, de la vaisselle, etc...
Elle a pour but, surtout, de rendre telles, lesdites machines, qu'elles répondent mieux que jusqu'à présent aux divers desiderata de la pratique.
Elle consiste, principalement, à établir de manière telle, les machines du genre en question, que la masse des objets à traiter soit versée par le liquide de traitement dont, de préférence, une partie au moins est transformée en vapeur.
Elle consiste, mise à part cette disposi-
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tion principale, en certaines autres dispositions qui s'u- tilisent de préférence en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'application, ainsi que certains modes de réalisa- tion, desdites dispositions ; etelle vise plus particuliè- rement encore, et ce à titre de produits industriels nou- veaux, les machines du genre en question comportant appli- dation de ces mêmes dispositions, ainsi que les éléments spéciaux propres à leur établissement.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins ne sont, bien entendu, donnés surtout qu'à titre dtindication.
La fig. l, de ce dessin, représente en coupe verticale axiale, une machine à laver établie con- formément à l'invention.
Les fig. 2 et 3 illustrent semblablement une machine à laver établie selon deux autres modes de réalisation.,
Selon l'invention, et plus particulière- ment selon celui de ses modes d'application, ainsi que selon celui des modes de réalisation de ses différentes parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant par exemple de laver du linge, on procède comme suit ou de façon analogue.
On dispose la masse du linge à laver dans un récipient approprié et, au lieu de faire barboter par agitation ce linge dans le liquide de lessivage, on fait . en sorte au'il soit traversé par le susdit liquide; o prévoit à cet effet, pour celui-ci, une conduite d'arri- vée d'un côté de la masse de linge, et une évacuation d'un autre côté.
De préférence, notamment dans le. cas où le
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liquide est chauffé pour travailler à une certaine tem- pérature, on fait en sorte qu'il soit partiellement trans- formé en vapeur, ce grâce à quoi, on fait traverser le linge par une émulsion de vapeur dans le liquide; ce qui conduit à éliminer les impuretés salissantes, non seule- ment par voie physique et chimique mais encore, partielle- ment au moins, par entraînement mécanique.
Bien qu'il soit possible, pour mettre en oeuvre la disposition précédente, de recourir à divers modes de réalisation, il semble avantageux de mettre à profit une autre disposition de l'invention selon la- quelle, pour faire traverser la masse de linge par le liquide de lessivage, on dispose cette masse M de linge dans un récipient 1 à fond 2 percé, mais complètement fermé par ailleurs, et on l'arrose pqr dessus à l'aide de ce liquide mis sous pression dans un autre récipient clos 3.
Ainsi, le liquide se trouvant sous pres- sion, est forcé à travers le linge vers les orifices per- cés dans le fond 2 du récipient 1 et est recueilli dans un compartiment 4 disposé au-dessous de ce récipient 1.
Pour mettre sous pression le liquide de lessivage dans son récipient 3, on opère de préférence en chauffant ce liquide, ce qui a pour effet de créer une pression de vapeur au-dessus de sa surface libre ; il est alors canalisé avec de la vapeur, par une tubulure 5, vers un système déversoir ou arroseur 6 disposé au-dessus du linge M; l'émulsion de ce liquide et de vapeur traver- se le linge pour être recueillie dans le compartiment 4 dans lequel on empêche toute élévation de pression par rapport à l'atmosphère ambiante en le reliant à celle-ci par l'intermédiaire d'une soupape 7, constituée essen- tiellement, par exemple, par une bille légère propre à obturer par son poids seul un orifice percé dans un siège.
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Mais dans certains cas où le liquide ne peut ou ne doit pas être chauffé, on peut bien entendu le mettre en pression par tous autres moyens convenables, et par exemple on relie le récipient 3 le contenant à une source d'air comprimé ou encore, on crée un vide par- tiel dans le compartiment 4, le récipient 3 étant alors ouvert à l'atmosphère; on pourrait également avoir re- cours à des dispositifs mécaniques, tels que des pompes pour assurer la mise en pression de ce liquide.
De toute façon, si on opère par chauffage, il est avantageux de calorifuger les récipients 1 et 3, mais pas le compartiment 2, lequel joue alors partielle- ment un rôle analogue au rôle d'un condenseur.
Bien qu'il soit encore ici possible de recourir à n'importe quel mode de chauffage du liquide dans le récipient 3, de préférence on met en service au moins une plaque chauffante 8 à résistance électrique, la température de l'eau étant automatiauement contrôlée par un système thermostatique 9.
Dans la plupart;des cas il ne sera pas suffisant de faire passer une seule fois le liquide de lessivage à travers la masse M de linge; aussi prévoit- on d'établir un cycle de circulation de ce liquide, en le faisant repasser du compartiment 4 dans le comparti- ment 3 auand une quantité déterminée est passée de 3 en 4 à travers la masse de linge M.
A cet effet, par exemple, on dispose sur le fond du compartiment 4 une soupape 10, normalement maintenue fermée et propre à être ouverte sous l'action d'une tige 11 reliée à un flotteur 12 agencé de manière à suivre le niveau dans le compartiment 4. Ainsi, quand le niveau est monté dans 4 de la susdite quantité déter- minée, le flotteur fait ouvrir la soupape 10 et le li- quide peut être évacué vers le récipient 3.
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Pour établir une machine à laver conformé- ment à l'invention, il est avantageux de recourir aux mo- des de réalisation suivants, selon la capacité envisagée.
Selon l'un de ces modes de réalisation, utilisable pour des machines domestiques, de capacité réduite, on superpose les deux récipients 1 et 3 et le compartiment 4, en les établissant par cloisonnement d'un corps cylindrique 13, le compartiment 4 étant intermé- diaire entre les deux autres. Le tube 5 est alors avanta- geusement dans l'axe de l'appareil et la soupape 10, main* tenue fermée par la pression dans le récipient 3, fait directement communiquer le compartiment de détente 4 avec ce récipient de chauffage 3, lequel est lui-même muni d'un orifice de remplissage 14 et d'une tubulure de vidange 15 obturée en marche par un robinet 16.
On calo- rifuge les récipients 1 et 3 de façon convenable, et avantageusement on dispose des fenêtres en verre "pyrex" pour permettre de se rendre compte des différents niveaux dans l'appareil et de son bon fonctionnement (fenêtres non représentées); on ferme enfin le récipient supérieur 1 par un couvercle 17 pouvant assurer l'étanchéité.
Selon un autre mode de réalisation utili- sable pour l'établissement des machines industrielles de grande capacité, on sépare les récipients 1 et 8 et le compartiment 4, et on les relie par les tuyauteries né- cessaires.
Dans de telles machines, la succession des cycles se produisant automatiquement, on peut avanta- geusement faire en sorte que le thermostat 9 coupe le courant à une température déterminée pour laquelle il s'est produit le nombre de cycles voulu pour assurer un lavage correct; le réglage du thermostat peut alors cor-, respondre à l'état du linge et/ou à sa quantité.
De préférence, on dispose sous le fond 2
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du récipient 1 un papier filtre 18, par exemple en fil de fer, en grillage etc... propre à retenir les particu- les solides contenues dans les objets en traitement et à éviter que lesdites particules ne viennent se déposer dans le récipient 3.
Le linge une fois lavé, on le rince, soit à l'eau chaude, le liquide de lessivage ayant été vidangé et remplacé par de l'eau claire, soit à la vapeur, en disposant seulement un fond d'eau dans le récipient 3; on le sèche ensuite.
Pour effectuer cette opération de séchage, bien qu'il soit possible d'avoir recours à tout disposi- tif d'essorage indépendant, il semble préférable d'opérer conformément à une autre disposition de l'invention selon laquelle on assèche le linge dans le même récipient 1 où il a été lavé.
A cet effet, conformément à ladite dispo- sition, on vaporise l'eau retenue par le linge à l'aide de chaleur transmise par les parois chauffées de ce ré- cipient.
De préférence, étant donné que le réci- pient 1 est calorifugé, on utilise pour chauffer ses pa- rois au moins une résistance électrique 19, par exemple disposée en ceinture autour de la paroi intérieure, sous le revêtement calorifuge 20. Ainsi de la chaleur est transmise, partie par contact, partie par rayonnement, au linge, et l'humidité incluse est vaporisée.
Pour favoriser cette vaporisation et la rendre continue on prévoit, toujours conformément à la susdite disposition, d'évacuer à l'extérieur les vapeurs dégagées ce, de préférence encore, en les aspirant par un tube 21, à l'aide de tout dispositif propre à créer un vide partiel, dans le récipient 1, par exemple une
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trompe à eau (non représentée).
Il peut néanmoins arriver que la vapeur se condense partiellement sur les régions froides des parois du récipient 1; les gouttelettes retombent alors sur le linge et retardent l'opération de séchage; d'autre part, étant la vapeur/saturée est plus difficilement évacuée et ris- que de donner lieu à des condensations indésirables en des points destuyauteries.
C'est pourquoi, conformément encore à une autre disposition de l'invention, on prévoit de dénaturer la vapeur en la surchauffant, dans le récipient 1, au moins au voisinage des parois ou des régions des parois sur lesquelles elle.;donnerai% lieu à une condensation.
A cet effet, on chauffeles régions en question des parois à une température cpnvenable; et de préférence on a encore ici recours au chauffage électri- que à résistance.
C'est ainsi qu'en ce qui concerne par exem- ple le couvercle 17 sur lequel les condensations se pro- duisent le plus facilement, on le réchauffe à l'aide d'une résistance 22 disposée sous le revêtement calorifuge con- tre la paroi intérieure métallique.
Bien entendu, dans certains cas, une seule résistance, par exemple la résistance 22, peut jouer le rôle de résistance de vaporisation pour le séchage et de résistance de désaturation pour éviter les condensations.
Il va de soi que tout ce qui précède n'est nullement limitatif et se prête particulièrement à des variantes de réalisation et d'emploi.
Et par,exemple, pour laver de la vaisselle, on peut ranger celle-ci dans un panier 23, (représenté en trait mixte) où elle se trouve arrosée et léchée de tous côtés par l'émulsion de liquide de lavage ; rince et on
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sèche comme pour le linge ; on retire ensuite le panier.
L'invention s'étend encore à certaines au- tres dispositions ainsi que certains autres modes de réa- lisation illustrés sur les fig. 2 et 3 et qui vont être explicitées.
Selon la fig. 2, disposant encore d'un ap- pareil à trois compartiments, tels que 1, 3, 4, au lieu de prévoir de faire passer le liquide du condenseur 4 dans le récipient 3 par un clapet directement commandé par un flotteur, on a recours à un clapet libre dont le fonctionnement est déterminé par les différences des pres- sions régnant dans les deux compartiments en question.
A cet effet, par exemple, on utilise un clapet en forme de bille 10 reposant sur un siège 24 mé- nagé au point bas de la paroi interne 25 d'une espèce de boite cylindrique à double enveloppe. L'espace intérieur
26 communique avec le bas du récipient 3, tandis que l'es- pace annulaire 27 communiqua, par la tubulure 28, avec le bas du condenseur 4.
On conçoit qu'ainsi, tant que le récipient
3 se trouve sous pression, (pression suffisante pour faire monter le liquide en 5 jusque dans le compartiment 1 à linge) la bille reste appliquée sur son siège malgré la pression statique de la colonne d'eau condensée, qui se trouve elle à la pression atmosphérique du fait de la pré- sence de la soupape d'équilibre 7, telle que prévue plus haut.
Par contre, si par un moyen quelconque, la pression baisse en 3, la bille peut se soulever et le li- quide retombe de 4 en 3.
Cette baisse de pression peut être, par exemple, provoquée par le fait que tout le liquide est passé de 3 en 1 ; si le liquide passe de 4 en 3 sans que l'air soit évacué de 3, il s'arrêtera à un niveau infé
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rieur à la normale.
Dans le but de parer à cette difficulté, on prévoit'de faire communiquer les'parties supérieures des deux compartiments 3 et 4, lorsque désiré.
C'est ainsi qu'on relie ces deux récipients par une tuyauterie 29, munie vers le bas d'un petit pa- nier perforé 30; à l'intérieur du panier, une bille lé- gère 31 est normalement.appliquée contre l'embouchure du tube 29 par la pression régnant dans le récipient 3, pression qui lui est communiquée, soit par le liquide directement, par la tubulure 32 (munie d'une coupelle grillagée pour recevoir la bille lorsqu'elle tombe) dé- bouchant au bas du récipient 3, soit par la vapeur, à la fois par la tubulure 32 et la tubulure 33 débouchant à la partie supérieure de ce récipient 3.
Ainsi, lorsque la pression tombe dans le récipient 3, par exemple lorsque la quantité de liquide est épuisée, la bille 31 tombe dans la coupelle, ce qui établit la communication entre les atmosphères des com- partiments 3 et 4, par les tubes 29, 32 et 33; l'égalité de pression y est réalisée et la bille 10 est soulevée pour laisser descendre le liquide de 4 en 3, l'air s'é- chappant,de 5 en 4 par les tubulures 29,32 et 33.
La bille 31 étant prévue susceptible de flotter sur le liquide de traitement, remonte avec celui- ci et finit par obturer la tubulure 29 ; le liquide de traitement peut alors être remis sous pression et remon- ter par le tube 5 vers le compartiment à linge.
De préférence, on prévoit en outre, en combinaison avec le compartiment supérieur 1, des moyens pour éviter toute surpression dangereuse (notamment sus- ceptible d'amorcer prématurément le siphon dont parlé plus loin), moyens que l'on réalise avantageusement en faisant communiquer ledit compartiment avec le condenser
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4 et/ou, avec le réservoir 3 par une tubulure comportant une section étranglée, éventuellement réglable. Cette tu= bulure est représentée sur la fig. 2 en 29', et débouche par un étranglement 34 dans le conduit 29. La détente qui se produit à la sortie de cet étranglement permet de ré- gler la pression maximum dans le compartiment 1 à toute valeur convenable.
Pour assurer automatiquement la vidange du compartiment à linge après un temps de;séjour convenable du linge dans le liquide de lavage, on relie le comparti- ment 1 au condenseur 4, selon une autre disposition de l'invention, non pas par une paroi percée (le fond 2 étant seulement destiné à retenir le linge) mais par une tubu- lure 35 débouchant dans le bas du condenseur en 39; et avantageusement on fait en sorte que cette tubulure forme en 36 un siphon qui assure, une fois amorcé, la vidange continue et qui est susceptible de se réamorcer dans le cas où le liquide monterait dans le compartiment 1 à un niveau dangereux.
Le réglage de la pression maximum dans le compartiment 1, obtenu à l'aide des moyens visés plus haut, (étranglement 29 ) permet d'éviter l'amorçage préma- turé de ce siphon, donc d'assurer un maintien suffisamment prolongé du linge avec le liquide de lavage à chaque cycle.
Selon une autre disposition de l'invention, on prévoit un dispositif de sécurité susceptible d'assurer le fonctionnement du clapet 10-24 même si la bille 31 ne se décollait pas d'elle-même.
A cet effet, on dispose un flotteur 12 à l'extrémité d'un bras 11 pivotant autour d'un axe 37 et relié à une tige 38 coaxiale à l'intérieur du tube 29 et propre à venir pousser sur la bille 31 lorsque le liquide dans le condenseur 4 atteint un niveau(,,de déclenchement -prédéterminé.
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Concernant maintenant la tubulure d'arro- sage 5 reliant le réservoir 3 au compartiment à linge 1, on a prévu dans la machine décrite sur la fig. 2 de dis- poser cette tubulure sur le côté de la machine et non en son axe ; note donc qu'on ne peut y adapter un diffu- seur tel que celui prévu en 6 sur la fig. 1.
C'est pourquoi, notamment, selon une autre disposition, on relie cette tubulure à divers ajutages,
39 et 40 par exemple, disposés de manière à ne pas diri- ger leur jet gers le centre de la machine; de cette façon on imprime au linge à traiter; qui baigne dans le liquide, un mouvement de rotation favorisant le traitement par un brossage et un léger foulage. Ces ajutages peuvent d'ail- leurs être disposés à des hauteurs différentes et, comme il est représenté, en des points différents de la péri- phérie du compartiment.
Bien entendu, tout ce qui précède n'est nullement limitatif et se prête à diverses variantes de réalisation.
Selon une de ces variantes intéressante surtout pour les machines à laver le linge, par exemple, à faible capacité (3 kilogs de linge sec notamment), dis- posant d'une puissance de chauffe suffisamment forte (2,5 kilowatts par exemple), on peut supprimer un des compartiments et réaliser le cycle*complet avec seulement le compartiment à linge 1 et le récipient de chauffage 3.
La soupape atmosphérique 7 est.alors dis- posée à la partie supérieure du compartiment 1, et la tu- bulure 29 relie directement le panier 30 à bille 31, à la partie supérieure de ce même compartiment; inversement, le bas de ce compartiment est relié directement (éven- tuellement par l'intermédiaire d'un siphon 36 formé pqr le tube 35) à la boite à clapet 10.
@ Cette réalisation ne semble avantageuse
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précisément que lorsque la capacité de la machine est suf- fisamment petite pour que les suintements aux clapets 31 et 10 soient trop faibles pour laisser passer constamment du liquide en 3; la puissance de charte étant assez forte en revanche, les suintements existants sont immédiatement vaporisés et la pression peut donc tomber en 3 pour ter- miner un cycle et en commencer un second.
La fig. 3 illustre à titre indicatif un appareil de ce genre sans condenseur. La soupape 7 de mise à l'atmosphère est ici prévue dans le compartiment à linge, ce qui pourra entraîner une certaine perte de va- peur. Les cycles de remplissage et de vidage du comparti- ment supérieur se feront ici par le jeu de la tuyauterie d'arrosage 5 et de la tubulure de décharge 28, avec cla- pet 10. Les tuyauteries 29, 32, avec la bille 31 de dé- compression, assurent la relation entre les atmosphères des deux chambres 1 et 3. Un conduit d'arrivée d'eau est prévu en 50 à la partie supérieure.
Bien entendu, les résistances 8 sont con- trôlées par un thermostat pour couper le courant si pour une raison quelconque la température s'élevait dangereuse- ment, par exemple, en cas de mauvais fonctionnement du clapet 10, aui laisserait vide de liquide le récipient 3.
En suite de quoi, et quel que soit le mode de réalisation adopté, on peut réaliser une machine à la ver qui, à supposer qu'il y ait condenseur, (cas de la fig. 1 ou de la fig. 2), donne lieu à divers cycles suc- cessifs de montée du liquide et de la vapeur dans le com- partiment supérieur, puis de retour au condenseur et à nouveau vers le compartiment inférieur.
Le liouide contenu dans le compartiment in- férieur est en effet sollicité à monter, éventuellement mélangé à de la vapeur, vers le compartiment supérieur par la tubulure 5 et cela sous l'effet de la pression de va-
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peut tendant à régner au sommet dudit réservoir 3. Ce mélange est ainsi distribué dans le compartiment à linge
1 jusqu'à ce que, notamment par l'effet du dispositif de vidange à siphon 36 (fig. 2), ce fluide soit amené à des- cendre vers le condenseur 4, par la tubulure 35.
Le liquide monte dans ledit condenseur où la vapeur se transforme en eau et, lorsque les conditions statiques sont telles que la bille 10 puisse se lever, le liquide fait retour au réservoir inférieur 3, après quoi le cycle peut recommencer. La x bille 31 assure, dans tous les cas, en combinaison ou non avec le flotteur
12 et sa tige 38, les communications correctes entre les réservoirs 3 et 4, pour assurer le retour du liquide dans le réservoir inférieur.
Comme il va de soi et comme il résulte d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se li- mite nullement à celui de ses modes d'application, non plus qu'aux modes de réalisation de ses diverses parties, ayant été plus spécialement envisagés ; en embrasse, au contraire, toutes les variantes.
REVENDICATIONS.
1 - Machine à traiter des objets par des liquides, notamment machine à laver le linge, caractérisée par le fait qu'elle est munie de moyens pour faire traverser la masse des objets à traiter par le liquide de traitement.