BE460341A - - Google Patents

Description

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  " Mécanisme de blocage de la navette clans les métiers à tisser comprenant   un   serre-navette ". 



   La présente invention est relative aux mécanismes de blocage de la navette dans, les métiers à tisser   comprenant   un serre-navette dit " arlequin ",   une   sorte de sabot de freinage qui peut basculer autour d'un axe passé à travers une de ses 'extrémités et est maintenu élastiquement en saillie dans la boite à navette. 



     -Dansâtes   mécanismes connus de ce type le serrage ou freinage de la navette n'est pas proportionnel à la force vive de la navette rentrante, mais seulement à la profondeur de pé- nétration de la navette dans sa boite. 



   Ces dispositifs peuvent   convenir   dans une certaine me- sure pour des vitesses de navette relativement   fàibles.   



   En revanche, pour de grandes vitesses le freinage de- vient insuffisant, surtout lorsque l'arlequin et la navette ont subi une. certaine usure. 



   La présente invention a notamment pour but de supprimer cet inconvénient.    Il   
A cet effet, selon   l'invention,   on prévoit un mécanisme de freinage comprenant un organe qui, après que la navette a parcouru une certaine distance dans sa botte à sa rentrée, est   déplace   dans une mesure proportionnelle à la force vive de la dite navette et provoque ainsi ltapplication du serre-navette contre la navette avec une force correspondant à ltamplitude du déplacement dudit organe mobile. 



   Suivant une forme de réalisation de l'invention, cet   or-   gane mobile consiste en un levier pouvant être rendu solidaire dtun axe rotatif dont le serre-navette est lui-même solidaire, ledit levier étant, lors de la rentrée de la navette, déplacé de telle façon qutil fait tourner l'axe dans le sens   corres-   pondant à l'application du serre-navette contre.la navette. 



   Selon une modalité particulière de cette forme de   réali-   sation, le levier est connecté avec une pièce sur laquelle agit le taquet du métier quand la navette vient frapper ce ta- quet. 



  Avantageusement, ce levier est soumis à l'action d'une force élastique de   traction,'qui   tend à le ramener dans la po- sition   qutil   occupe avant la rentrée de la navette. 



   Pour pouvoir rondre le levier solidaire de l'axe rotatif du serre-navette et lten désolidariser à volonté, il est prévu un embrayage à griffes, dont une partie est solidaire du le- vier et dont l'autre partie peut coulisser sur l'axe rotatif mais ne peut tourner autour de celui-ci. 

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   Suivant une autre caractéristique de l'invention, l'axe rotatif est soumis à l'action d'une force élastique de torsion, qui tend à le ramener dans sa' position pour laquelle le serre- navette est au repos, quand   1!axe   du levier susdit est libre de-tourner, une butée solidaire de   l'axe   étant prévue pour co- opérer avec une contre-butée de position fixe de façon à limi- ter la rotation de l'axe à l'amplitude voulue. 



   Dans le cas particulier de l'embrayage à griffes il suf- fit, par conséquent, pour débloquer la navette avant la chassa, de débrayer cet embrayage pour que le serre-navette libère la navette en basculant dans le sens inverse du basculement pro- voqué par la butée de la navette contre le -taquet. 



   Les mécanismes de   blocage, du   type auquel l'invention est relative comprennent généralement une butée latérale placée dans la trajectoire que décrit la partie extrême du serre-na- vette opposée à la partie par laquelle celui-oi est monté sur l'axe rotatif. 



   Dans les mécanismes de blocage connus de ce genre, cette butée doit être réglée à la main de temps en temps pour   aompen-   ser l'usure du serre-navette et éventuellement de la navette. 



   La présente invention a également pour objet un disposi- tif pour le réglage automatique de cette butée sous l'action de la force vive de la navette lorsque la profondeur de péné- tration de   celle-ci   dans sa boite - profondeur qui dépend en partie du degré d'usure du serre-navette et de la navette - dé- passe l'amplitude voulue. 



   Selon une forme de réalisation particulière de ce perfec- tionnement selon   l'invention,   l'organe mobile, par exemple un levier, provoquant l'application du serre-navette pendant la course de rentrée de celle-ci est relié à une pièce dentée, telle qutun secteur denté ou une crémaillère, qui, lorsque la profondeur de pénétration de la navette dépasse une amplitude prédéterminée vient dans une pièce dentée susceptible de tourner et solidaire de la butée, de telle sorte que lorsque la pièce mobile est regoussée par la navette à sa rentrée, la butée subisse une rotation dans un sens tel qu'elle est rappro- chée. du chasse-navette dans'une mesure croissant avec la pro- fondeur de pénétration de la navette dans sa botte.

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La connexion entre l'organe mobile et la première pièce dentée est réalisée par exemple au moyen d'une tige guidée de façon que, quand l'organe mobile est déplacé par la navette dans le sens du blocage, l'engrenage des deux pièces dentées se produise dès que la profondeur de pénétration de la navette tend à devenir excessive. Cette tige est de préférence emboîtée   télesoopiquement   dans une douille articulée sur l'organe mobile de manière quton puisse régler la position de la pièce dentée de la-tige par rapport à la pièce dentée de la butée,des moyens, tels qu'une vis de serrage, étant prévus pour permettre la fixa- tion de la tige dans   sa.   douille après ce réglage. 



   D'autres particularités et détails de l'invention ressor- tiront ci-après de la description d'un exemple de réalisation des perfectionnements cités plus haut, illustré par les dessins -ci-annexés. 



   Les figures 1 à3 sont des vues en plan schématiques d' une boite à navette munie d'un mécanisme de blocage pour la na- vette conforme à l'invention, les pièces étant dans des posi- tions relatives qu'elles occupent depuis le moment où la navet- te rentre dans la botte, Jusqu'à la position de fin de course intérieure de ladite navette. 

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   La figure 4 est une vue en bout de la botte à navette, suivant la flèche 1 de la figure 1. 



   Les figures 5 et 6 sont des vues de détails d'une même pièce du mécanisme à 90  l'une par rapport à ltautre. 



   La figure 7 est une vue en élévation du mécanisme d'em- brayage pour la commande positive de l'arlequin, montrant le dispositif de rappel de l'axe rotatif dont l'arlequin est soli-   daire .  Sur la figure   1,   la navette l'est , représentée au moment où elle rentre dans sa boite   formée'   des parties fixes 2,3 et 4 du bâti. Le serre-navette ou arlequin 5 occupe alors sa posi- tion inaotive dans laquelle il fait saillie, par une partie arrondie, à l'intérieur de la boite de la navette. L'arlequin 5 est   oalé   excentriquement par un moyeu sur un arbre 6 autour duquel est monté fou un levier 7 dont une extrémité est reliée par un ressort de traction 8 à la partie 4 du bâti. L'autre ex- trémité de ce levier est articulée à une tringle 9 passant au- dessus du taquet 10 du métier.

   Cette tringle 9, qui est guidée en 11, est passée a travers une pièce 12   fixée*   sur elle au moyen   d'une   vis 13 et prolongée vers le bas   jusqu'en   face du taquet. ( voir figures 5 et 6 ). 



     Le.levier 7   présente un moyeu à griffes  14   formant une partie d'un accouplement à griffes dont l'autre partie 15, per- cée d'un canal carré, est glissée sur une partie de   section   carrée correspondante de l'axe 6. Lorsque le levier d'embrayage 16 a été actionné dans le sens de l'embrayage de l'accouplement 14, 15, le moyeu 14 et par conséquent le levier 7 qui en est solidaire participe à tous les mouvements de l'axe 6, tandis que lorsque l'accouplement est débrayé le levier 7 peut tourner librement sur ledit axe 6. 



   L'extrémité extérieure du levier 7 est articulée à une tringle 17 guidée en 18 et portant, à son extrémité libre, une crémaillère ou un secteur denté   19.   



   20 désigne une roue   dentée:fixée   à une vis 21 passée dans un écrou fixe 22. ladite roue dentée étant destinee à être tour- née par la pièce dentée 19 quand celle-ci est amenée en prise d'engrenage avec elle dans les circonstances qui seront indi- quées ci-après au cours de la description, qui va suivre, du fonctionnement du mécanisme selon l'invention. 



   Lorsque la navette a atteint la position représentée à la figure 2 elle est entrée en contact avec l'arlequin 5 et l'a écarté latéralement jusqu'à ce   qu'il   vienne heurter la butée 21. 



  La navette entrant en contact avec le taquet 10 repousse celui- ci devant elle jusqu'à ce qu'il vienne buter contre la pièce 12. A ce moment la tringlé-99 se déplace dans le sens de la flè- che x et fait pivoter le levier dans le sens de la flèche Y. 



   L'accouplement 14,15 étant à ce moment embrayé, l'arle- quin 5 calé sur l'arbre 6 pivote également dans le sens de la   flèche*   Y et bloque la navette en exerçant sur elle une pression proportionnelle à l'énergie avec laquelle la navette a été lan- oée à partir de l'autre   coté   du métier. 



   Pour débloquer la navette avant la chasse, il suffit de débrayer'l'accouplement 14, 15. En effet, le levier 7 devient alors libre de pivoter   autour do   l'axe 6 et est ramené dans sa position de départ par le ressort 8, tandis que l'axe 6 est ramené dans sa position initiale par un ressort de torsion 23 dont une extrémité est fixée au bâti en 24, tandis que son au- tre extrémité est encastrée dans une bague 25 fixée sur l'axe 6 au moyen d'une vis 26. Cette bague 25 porte d'ailleurs un   mentonnet. 27   qui, au cours de cette rotation, vient heurter une   @   

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 butée réglable en forme de vis 28 du bâti, de sorte que la po- sition initiale ou de repos de   !Taxe 6   et par conséquent de l'arlequin 5 peut être réglée d'avance. 



   Après que la navette a été chassée de la boîte, le -levier 16 est de nouveau embrayé, ce qui peut se faire automatiquement, et lors de la rentrée suivante la succession des opérations   d6crites   ci-avant se répète. 



   A mesure que le jeu entre la navette-et le serre-navette augmente par suite de l'usure de ces pièces)la navette pénètre plus profondément dans la botte, 
Pour obvier à cet inconvénient, on prévoit selon   ltinven-   tion un rattrapage automatique de ce jeu grâce à ce que la bu- tée réglable 21 est réglée automatiquement par la navette elle- même à l'intervention de la tige   17.   En effet, plus la navette pénètre profondément, plus le déplacement angulaire du levier '7 par rapport à sa position initiale ( voir figures 1 et 3 ) est grand et plus l'extrémité libre de la tige   17,   terminée par une partie dentée 19 se rapproche de la roue denrée 20 de la butée 21.

   Lorsque la profondeur de pénétration de la-navette dépasse-une amplitude prédéterminée la pièce 19 vient engrener dans la roue 20 et fait tourner celle-ci de telle façon que 1' extrémité de la butée 21 se rapproche de la partie 3 du bâti. 



  Il en résulte que l'extrémité libre de l'arlequin   ne pourra   plus s'écarter aussi fortement de la partie 3 du bâti et que   l'appli-   cation de la pression sur la navette commencera plus t8t. 



   Pour permettre de régler la distance entre les pièces 19 et 21, la tige 17 est montée   télesoopiquement   dans une   douille'   30 articulée à   ITextrémité   extérieure du levier 7, une vis de fixation 31 étant prévue pour fixer la tige 17 dans la douille après son réglage dans celle-ci. 



   Il doit être entendu que l'invention n'est pas limitée à la forme d'exécution décrite plus haut et que bien des modifi- cations peuvent y être apportées notamment quant à la forme, au   nombre,   à la constitution et à la disposition des éléments in-   tervenant   dans sa réalisation, sans sortir du cadre de la pré- sente demande de brevet, à condition que ces changements ne soient pas en contradiction avec l'esprit des revendications   ':Lui   suivent. 



   REVENDICATIONS.   le)   Mécanisme de blocage de la navette dans les métiers à tisser comprenant un,   serre-navette   ( arlequin ) basculant,   caractérisé   en ce qu'il comprend un organe mobile-qui, lorsque la   navetta   rentre, est déplace dans une mesure proportionnelle à la force vive de ladite navette et provoque ainsi l'applica- tion du serre-navette contre la navette avec une force corres- ondant à   l'amplitude   du déplacement dudit organe mobile.

Claims (1)

1. 2) Mécanisme de blocage selon la revendication 1, carac- térisé en ce que l'organe susdit consiste en un levier pouvant être rendu solidaire d'un. axe rotatif dont le serre-navette est lui-même solidaire, ledit levier étant, après que la navette a parcouru une certaine distance dans sa boite à sa rentrée, dé- place de telle façon qu'il fait tourner l'axe dans le sens cor- respondant à l'application du serre-navette contre la navette.

   3,) Mécanisme de blocage selon la revendication 2, carac- térisé en ce que le levier est connecté avec une pièce sur la- quelle agit le taquet quand la navette vient frapper ce dernier.

   4.) Mécanisme de blocage selon l'une ou l'autre des re- vendications 1 à 3, caractérisé en ce que le levier est soumis <Desc/Clms Page number 5> à Inaction d'une force élastique de traction qui tend à le ra- mener dans la position qu'il occupe avant la rentrée de la na- vette.

   5.) Mécanisme de blocage selon la revendication 4, carac- térisé en ceque la force élastique de traction susdite est exercée par un ressort de traction fixé, d'une part au levier et, dtautre part, à un point fixe, par exemple au bâti du mé- tier.

   6) Mécanisme de blocage selon l'une quelconque des re- vendications 2 à 5, caractérisé en ce que le levier susdit est monté fou sur l'axe rotatif et en ce qu'une pièce pouvant cou- lisser sur ledit axe mais non tourner autour .de celui-ci, peut à volonté être accouplée avec ce levier ou en être désaccouplée de manière à rendre le levier solidaire de l'axe rotatif ou de l'en désolidariser.

   7.) Mécanisme de blocage selon la revendication 6, oarac- térisé en ce que la pièce coulissante se présente sous fomme d'un manchon à griffes, oelles-oi pouvant être mises en prise et hors'de prise avec des griffes solidaires du levier.

   8.) Mécanisme de blocage selon la revendication 7, carac- térisé en ce que la pièce coulissante est percée d'un canal longitudinal de section polygonale, par exemple carrée, et est glissée'sur une partie de section correspondante de l'axe.

   9. ) Mécanisme de blocage selon l'une quelconque des re- vendications 2 à 8, caractérisé en ce que l'axe rotatif susdit est soumis à l'action dtune force élastique de torsion-qui tend à le ramener dans sa position pour laquelle le serre-navette est au repos, quand ledit axe est libre de tourner, une butée solidaire de l'axe étant prévue pour coopérer avec une contre- butée de position fixe de façon à limiter la rotation de l'axe à l'amplitude voulue.

   10.) Mécanisme de blocage selon la revendication 9, oa- ract¯risé en ce que la force de torsion élastique est exercée par un ressort 'de torsion enroulé autour de ltaxe rotatif et fixé, dtune part, à ce dernier et, d'autre part, au bâti du métier.

   Il:) Mécanisme de blocage selon ltune quelconque des re- vendications 1 à 10, caractérisé en ce que le serre-navette'est monté excentriquement sur l'axe rotatif susdit.

   12.) Mécanisme de blocage selon l'une quelconque des re- vendications 1 à 11, dans le cas où il comprend une butée laté- rale réglable, limitant la course vers l'extérieur de l'extré- mité libre du serre-navette, caractérisé en ce que l'organe mo- bile provoquant l'application du serre-navette à la rentrée de la navette, règle automatiquement la position de la butée ré- glable de façon à rattraper l'usure éventuelle du serre-navette et de la navette.

   13.) Mécanisme de blocage selon la revendication 12, dans le cas où la butée réglable a la forme d'une vis passée dans un écrou de position fixe, caractérisé en ce que l'organe mobile est relié à une pièce dentée, telle qu'un secteur denté ou une crémaillère, qui, lorsque la profondeur de pénétration de la navette dépasse une amplitude prédéterminée, vient stengrener dans une pièce dentée susceptible ,de tourner et solidaire de la butée, de telle sorte que lorsque la pièce mobile est repous- sée par la navette à sa rentrée, la butée soit tournée de façon à se rapprocher du chasse-navette dans une mesure croissant avec la profondeur de pénétration de la navette dans sa boite, 14.) Mécanisme de blocage selon la revendication 13,

   ca- raotérisé en ce que la connexion entre l'organe mobile et la <Desc/Clms Page number 6> @ première pièce dentée est réalisée au moyen d'une tige guidée de façon que quand l'organe mobile est déplacé par la navette dans le sens du blocage l'engrenage des deux dentées se pro- duise dès que la profondeur de pénétration de la navette tend à dépasser l'amplitude prédéterminée.

   15.) Mécanisme de blocage selon la revendication 14, ca- ractérisé en ce que la tige susdite est emboîtée télescopique- ment dans une douille articulée sur l'organe mobile, de manière qu'on puisse régler la'position de la.pièce dentée de la tige . par rapport à la pièce de la butée, des moyens étant prévus pour permettre la fixation de la tige.dans sa douille après ce réglage.

   16. ) Mécanisme de blocage pour la navette des métiers à tisser tel qu'il est décrit plus haut et en particulier tel qutil est illustré par les dessins sohématoques ci-annexés.