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Régulateur pour lampe de projection. à arc.
Pour maintenir, dans les lampes à. arc, le cratère du charbon positif à une distance correcte du dispositif optique d'éclairage, les deux charbons doivent constamment, pendant le fonctionnement de la lampe, être rapprochés d'une longueur déterminée correspon- dant à leur usure. On utilise des régulateurs automatiques afin de ne pas avoir à exécuter ce déplacement à la main. Ces régula- teurs peuvent appartenir à deux grandes catégories : celle où la vitesse de rapprochement des deux charbons reste constante et celle où cette vitesse peut être modifiée pendant le fonctionne- ment.
Les mécanismes de rapprochement faisant partie de la pre- mière catégorie sont constitués soit par un moteur électrique, lequel agit par l'intermédiaire d'un engrenage de transmission sur les tiges des charbons et dont le nombre de tours peut être réglé au moyen d'une résistance, soit par un moteur électrique ou un mécanisme d'horlogerie qui sont cependant commandés par
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un relais,lequel dépend soit de la tension, soit du eourantde l'arc.
Ces mécanismes d'avance des charbons présentent l'inconvé- nient suivant : ils ne peuvent être maintenus constamment en ser- vice pendant la combustion complète des charbons car, surtout lorsque ces derniers sont fortement chargés, leur vitesse d'usure n'est jamais constante, mais ils doivent, de temps en temps, être mis hors service, auquel cas le réglage des charbons doit se faire à nouveau à la main. Dans la seconde catégorie de mécanisme de rapprochement, la commande est également réalisée par un moteur électrique. Cependant l'avance d'un des charbons, soit le positif soit le négatif, peut en plus être modifiée par après, ce qui permet d'adapter la vitesse de rapprochement à celle de l'usure des charbons.
Des engrenages à roues de friction, des distribu- tions à excentriques ou autres mécanismes de ce genre sont utilisés à cet effet. Le réglage de la vitesse de rapprochement est effectué à nouveau électriquement, en faisant varier le nombre de tours du moteur.
Une telle disposition présente l'inconvénient suivant : lorsque la vitesse d'avance, non variable ultérieurement, de l'un des charbons doit être modifiée, on doit simultanément déplacer l'autre charbon. La commande électrique du nombre de tours présente au surplus, dans les deux catégories de dispositifs de- rapprochement, l'inconvénient de n'être possible que dans des limites relativement étroites, car en même temps que le nombre de tours du moteur, le moment de rotation de celui-ci diminue for- tement et il y a danger à ce que, pour des lampes fortement chargées, le mécanisme s'arrête. Il est cependant souvent deman- dé, dans une seule et même lampe, de pouvoir brûler à des vites- ses de combustion très différentes, donc de faire varier la vitesse du mécanisme d'avance dans des limites très espacées.
L'invention se rapporte à un régulateur ou une commande de la vitesse de rapprochement est possible pour les deux char- bons séparément. Employer pour chaque charbon un régulateur de ce
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genre, où la vitesse est réglable, serait économiquement désavan- tageux. Dans l'objet de la présente invention, la commande in- dépendante de la vitesse de rapprochement de chaque charbon se fait à partir d'un seul engrenage et la construction est alors fortement simplifiée., par le fait qu'un seul et même organe est utilisé pour la commande indépendante des deux charbons. Ceci est rendu possible par l'emploi d'un seul excentrique actionné par le moteur de commande, Cet excentrique est de-forme conique ce qui permet d'obtenir une variation continue de l'excentricité.
Les barres de poussée, qui transmettent le mouvement d'avance sur les tiges des charbons, sont déplacées séparément le long de l'excentrique conique. De ce fait, il est possible de faire varier la vitesse de rapprochement de chaque charbon séparé d'une manière continue depuis 0 jusqu'à la valeur maximum,
Le moteur peut alors tourner à sa vitesse la plus favorable- et malgré cela, le mécanisme de rapprochement peut être réglé sur n'importe quelle'vitesse et quel rapport de combustion, Les tiges de rapprochement pour les barres de poussée sont disposées coaxialement. On réalise ainsi la meilleure disposition pour coupler simplement les deux boutons de réglage, de sorte que l'on peut ainsi faire varier simultanément la vitesse .d'avance. des deux dharbons.
Une .coupe au travers d'un exemple de réalisation du dispo- sitif est représentée, au dessin, dans la fig.l. La fig.2 montre une vue en plan avec coupes partielles. Les fig. 3 et 4 montrent des particularités du dispositif.
Un excentrique conique 1 est, selon l'invention, utilisé comme organe commandant le rapprochement des deux charbons, il est actionné par un moteur 2, par l'intermédiaire d'une vis sans fin 3 et d'une roue à vis sans fin 4, lors de quoi le moteur 2- est enclanché automatiquement lorsque la tension de l'arc a dépassé une valeur déterminée c'est-à-dire lorsque l'usure des charbons, l'un par rapport à l'autre, est devenue trop grande. La
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roue à vis sans fin 4 et l'excentrique conique 1 sont fixés sur un axe commun, lequel est disposé dans une pièce 6. La dite pièce 6 contient encore la paire de broches filetées 7, 8, aux extré- mités desquelles sont fixés les boutons tournants 9, 10. Les broches filetées peuvent tourner dans la pièce 6 mais ne peuvent pas se déplacer axialement.
La broche filetée 8 est constituee par un tube et est placée sur l'axe 11 relié à la broche filetée 7. Sur chacune des broches 7, 8 est disposé un boîtier à ressort 12, 13. Ces boîtes 12, 13 sont reliées, de façon à pouvoir glisser, à la pièce 6 par l'intermédiaire de guides en forme de queue d'aronde. Lors de la rotation des broches filetées 7 ou 8, la boîte à ressort correspondante 12 ou 13 est déplacée sur la broche en question. Des barres de poussée 14,15 sont dis- posées dans les boîtes 12, 13 et peuvent s'y déplacer en surmon- tant un ressort. L'une des extrémités de chacune des barres porte un tampon 16, 17 ; ceux-ci se placent contre la surface extérieu- re de l'excentrique conique 1. Les autres extrémités de ces barres de poussée portent des pivots 18, 19 qui s'emboîtent dans les bras de levier 20, 21.
Ces derniers sont reliés à des accouple- ments d'arrêt agissant dans un sens 22, 23, dont la partie mobile est réunie aux broches 24, 25. Ces dernières sont encore reliées par l'intermédiaire de roues dentées 26, 27 avec les tiges file- tées pour les porte-charbons de la lampe à arc.
Le dispositif fonctionne de la manière suivante :
Lorsque l'excentrique conique 1 est entraîné par le moteur 2, les barres de poussée 14,15 chacune diaprés la position qu'occupent les tampons 16, 17, sont poussées contre l'excentri- que conique 1 de la valeur de l'excentricité et actionnant par l'intermédiaire des accouplements 22,23 les tiges des charbons.
Le rapprochement a effectuer pour chacune des tiges des charbons est réglé par le fait que l'on déplace, grâce aux boutons 9 et 10 les tampons 16, 17 sur le pourtour de l'excentrique. On peut ainsi régler séparément, pendant le fonctionnement, l'avance des charbons depuis zéro jusqu'à la valeur maximum.
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Les fig. de 5 à 11 montrent une forme de réalisation modifiée. Ce mécanisme de rapprochement des charbons présente l'avantage de pouvoir être employé universellement, pour de nombreux types de lampe.
Le mécanisme peut, suivant l'achèvement simple de certains groupe de construction, être employé pour les lampes à arc à une ou deux tiges, lors de quoi également il est tenu compte de la position de celles-ci, Un autre avantage consiste en ce que le mécanisme de rapprochement comprend aussi un dispositif qui permet lors de son emploi dans une lampe à arc à deux tiges, de pouvoir faire varier au: choix, d'une façon continue, la vitesse d'avance de chacune des différentes tiges de rapprochement. Au point de vue constructif, ils présenteht encore un avantage de simplicité par le fait que les organes de commande pour les tiges des'char- bons sont disposées, directement sur les broches qui servent. au réglage à. la main des tiges des charbons.
Le mécanisme de rapprochement des charbons est représenté dans les fig.5 à 13.
La figure 5 montre une coupe verticale au travers du mécanis- me de rapprochement.
La fig.6 montre une coupe A/B, de la fig.5.
Les fig.? et 8 montrent les dispositifs à course libre.
La fig.9 montre le support pour les dispositifs à course libre avec les arrêts de ces derniers.
La fig.10 montre comment le mécanisme de rapprochement est employé dans une lampe à arc à une tige, au cas où il doit être placé au centre de la lampe.
La fig.11 montre comment le mécanisme de rapprochement est utilisé dans une lampe.à arc à une tige, au. cas où il doit être disposé en dehors de l'enveloppe de la lampe c'est-à-dire à l' extrémité de celle-ci.
La fig.12 montre le mécanisme de rapprochement lors de 1'utilisation d'une lampe à deux tiges, où ces dernières sont disposées axialement 'l'une par rapport à 1-'autre.
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La fig.13 montre le mécanisme de rapprochement lors de l'utilisation d'une lampe à deux tiges, où celles-ci ne sont pas disposées axialement l'une par rapport à 11 autre.
Deux coussinets 2, 3 sont fixés, de manière à pouvoir tour- ner, dans un châssis de boîtier 1. Ces coussinets 2, 3 portent chacun une came 4, 5 dont le mode de fonctionnement sera expliqué plus tard. Le coussinet 2 est réuni à un tube 6, lequel est pour- vu à son extrémité d'un bouton 7. Le coussinet 3 est relié à un arbre 8 lequel passe au travers du coussinet 2 et du tube 6 et . porte à son extrémité libre un bouton 9. Une roue à vis sans fin
10 est disposée, de manière à pouvoir tourner, sur l'arbre 8 ; elle porte sur des brides latérales les disques d'excentrique 11, 12 .
Le corps de palier 13 est en outre fixé dans le châssis de boîtier 1 et porte un tube-support 15 qui lui est fixé par une vis 14. Deux encliquetages à course libre, agissant en sens inver- se et assurés contre un déplacement axial par les dispositifs d'arrêt 16 et 17, sont disposés sur le tube-support 15. Ces encli- quetages sont composés des pièces 18, 19 qui sont disposées, de manière à pouvoir tourner, directement sur le tube-support 15.
Les disques d'arrêt 20 et 21 sont fixés, de manière à pouvoir tourner, sur ces pièces 18, 19 à l'intérieur des boîtiers 22, 23.
Dans les évidements 24 des disques d'arrêt 20, 21 se trouvent des galets ou des bille$ 25 qui sont soumis à l'action des ressorts
26. Les boîtiers 22, 23 sont munis de couvercles 27, 28 lesquels sont fixés aux pièces 18, 19.
Des barres de poussée 29, 30 sont fixées au couvercle de boîtier 27, 28 ; leurs extrémités se trouvent à portée de l'excen- trique 11, 12 et des cames 4, 5. Les roues 31 et 32 sont fixées, de manière à pouvoir coulisser, au moyen des vis 33, 34 sur les pièces 18, 19. Entre les roues 31, 32 sont disposés, protégés dans des cuvettes 35, 36 de solides ressorts à friction 37, 38, lesquels constituent une excellente liaison entre les boîtiers
22, 23 et les roues dentées 31, 32.
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Des boîtes à ressort 39, 40, lesquelles renferment les res- sorts à pression 41 ou 42 sont. encore adaptées au châssis 1, Sur chaque ressort 41, 42 se trouve une bille ou un galet 43, 44.
Ces galets ou billes 43, 44 sont disposées entre les barres 45, 46 et une rainuré 47 ou 48, lesquelles sont pratiquées sur le pour- tour'des boîtiers 22, 23 ; les dits galets ou billes 43, 44 se trouvent en dessous du diamètre horizontal des boîtiers 22, 23, de sorte qu'ils peuvent s'encastrer entre les barres 45, 46 et les boîtiers 22, 23.
La broche 49, reliée rigidement à la roue' 32, repose dans le tube-support 15. La broche 49 porte à son extrémité le bouton de réglage 50. La roue 31 est reliée à la broche 51 en forme de tube et celle-ci porte à son extrémité le bouton de réglage.52.
La roue à vis sans fin 10 engrène avec la vis sans fin 53 laquelle est réunie à l'axe du. moteur de commande 54. Il faut encore mentionner que les extrémités des barres de poussée sont repoussées par un- ressort à pression 55 contre les excentriques 11, 12 ou contre les cames 4, 5.
Le mode de fonctionnement du mécanisme de rapprochement des charbons est le suivant :
Lors de l'allumage de la lampe, le moteur 54 commencera tourner et déplace, par l'intermédiaire de la vis sans fin 53, la roue 10. Les 'excentriques 11 et 12 sont de ce fait mis en mouve- ment et font-pivoter les barres de poussée 29, 30 grâce à quoi celles-ci déplacent les couvercles de boîtier 27, 28 par secous- ses. Par suite de ces déplacements et des dispositifs à course libre 20, 24, 25, 26, les boîtiers 22, 23 sont déplacés,, lors de quoi ces déplacements se transmettent, par suite de la pression des fonds du boîtier contre la pièce 18 ou 19, par l'intermédiai- re des ressorts 37 ou 38, sur cette pièce 18 ou 19.
Les roues 31, 32 étant reliées rigidement à la pièce 18 ou 19 par l'inter- médiaire des vis 33, 34, sont déplacées par secousses par 1' excentrique 11, 12.
Afin. d'éviter un mouvement de retour des boîtiers à friction
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lors du. déplacement vers l'arriére des barres 29, 30 qui se trou- vent soumises aux ressorts 55, on a prévu un dispositif d'arrêt.
Les galets ou les billes 43, 44 rendent impossible le déplacement en arrière des boîtiers à friction 22, 23 tandis qu'elles libèrent ces derniers lors du mouvement de rapprochement.
' Afin de pouvoir régler la grandeur de rapprochement pour chaque roue 31 ou 32, on a prévu des cames 4 et 5 qui peuvent être manoeuvrées à partir des boutons 7 et 9 par l'intermédiaire des broches 6, 8. Les cames 4, 5 peuvent, par le déplacement de ces broches, être amenées plus ou moins à portée des barres de poussée 29, 30 c'est-à-dire être plus ou moins éloignées des ex- centriques 11, 12, grâce à quoi la course de l'excentrique agis- sant sur les barres 29, 30 peut être modifiée.
Les roues 31 et 32 sont reliées par l'intermédiaire d'autres roues aux tiges de rapprochement des charbons 56 (voir fig.10-13) et transmettent ainsi le mouvement aux supports 58 portant les charbons 57.