BE429064A - - Google Patents

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BE429064A
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    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F24HEATING; RANGES; VENTILATING
    • F24DDOMESTIC- OR SPACE-HEATING SYSTEMS, e.g. CENTRAL HEATING SYSTEMS; DOMESTIC HOT-WATER SUPPLY SYSTEMS; ELEMENTS OR COMPONENTS THEREFOR
    • F24D9/00Central heating systems employing combinations of heat transfer fluids covered by two or more of groups F24D1/00 - F24D7/00
    • F24D9/02Hot water and steam systems

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  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Physics & Mathematics (AREA)
  • Thermal Sciences (AREA)
  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Combustion & Propulsion (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
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  • Control Of Resistance Heating (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  INVENTEUR : L A H   A   Y E Julien-Pierre, Quai du Roi Albert
15   ,BRESSOUX   (Poe de   Liége).   
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  TITRE DE L'INVENTION.- 
Système de chauffage électrique à circulation de vapeur d'eau à 1/100a d'atmosphère et à réglage automatique de la température du milieu chauffé. -   DECLARATION   DE   PRIORITE.-   
Ce système est complètement neuf tant dans sa conception que dans sa matérialisation.-Les parties constituantes ne s'ins pirent de rien de connu en matière chauffage.- En effet, un chauffage dû à l'action électrique mais chauffant par   circula-   tion de vapeur d'eau, comme dans le " Chauffage Central " est une méthode absolument inédite et notre souci de faire simple, peu coûteux mais confortable, nous a conduit à l'emploi du ver- re comme matière prépondérante dans la réalisation de nos appa- reils, ce qui innove encore.- 
D'autre part, la faille tension de fonctionnement, 10 gr.

   au cm2, n'oblige pas aux moyens habituels de reliements d'orge- nes : vis, boulons, eto...- De plus, nous obtenons un réglage extct de température, tenant compte même, des variations de temps, ce qui n'a pas encore été réalisé.- 
Nous déclarons donc avoir droit à la priorité tant pour   l'en&emble   du système que pour toute partie constituante.- 

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 AVANT-PROPOS. - 
Nous savons qu'un tel système   surprendra   dès le premier abord tout comme surprend toute chose qui s'écarte franchement des sentiers battus.- Il semblera que le verre, fragile sous le choc,ne peut pratiquement entrer dans la réalisation presque totale d'un moyen de chauffage quel qu'il soit. - Certes, cette vulnérabilité est inconvénient, mais nous estimons, cependant, que les qualités du verre, remarquables en l'occurence :

     inalté-rabilité, étanchéité, entretien nul, aptitude à acquérir un   pouvoir émissif de   90 /    et, surtout, prix'extrèmement bas com- paré à celui du métal ouvré, compensent largement le danger de bris dans des cas tout à fait fortuits.- Le même danger existe pour la lampe électrique sans que le remplacement de celle-ci lui soit presque jamais imputable.- Pour parer, néanmoins, à cet inconvénient, nous avons voulu que toutes les pièces du système soient complètement amovibles et que leur remplacement soit réalisable en quelques minutes.- Pour obtenir cette amovi- bilité parfaite, nous avons conçu un manchon spécial -(schéma 2) qui assure facilement et parfaitement les reliements des orga- nes entre eux.- 
Par notre système, nous pouvons chauffer une pièce tout comme le fait un foyer ordinaire,

   mais plus économiquement que lui et en réglant automatiquement la chaleur du milieu chauffé.- 
Nous pouvons également chauffer plusieurs pièces, soit par foyer dans chaque pièce, soit par foyers réunis au même endroit, palier ou pièce commune, par exemple, mais avec réglage de la température dans chaque pièce, mme à des degrés différents pour chacune d'elles.- Là où existerait déjà une chaufferie centrale nous pouvons substituer notre foyer à l'autre et utiliser les canalisations existantes.

   - 
La figure 1 donne idée des dimensions et de l'aspect que prendrait notre foyer dans une pièce.- La réunion de quatre foyers pour chauffage des pièces d'un   otage,   par exemple, pour- rait être réalisée sur une largeur de 1 mètre et une hauteur 

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 ae Om,65.- 11 est à remarquer, qu'à la rigueur, ces foyers pourraient être masqués par un extérieur métallique rappelant nos foyers actuels.- 
Enfin, disons encore que nonobstant notre orientation vers l'emploi du verre, l'entièreté de notre système peut être réa- lisé par la mise en oeuvre de métaux. - 
 EMI3.1 
 DEûCR2PTI0DT .E1 FOiSCfIOZN1.- 
On voit, schémas 3 et 4, deux récipients :

   B (bol chauf- fant) et C (condenseur) réunis par des conduits D D', (conduits de détente),   d,d',(conduits   de décharge).- 
Le bol chauffant et le condenseur sont simplement posés dans leur logement% du chassis aménagé,d' autre   part pour   sup- porter les conduits latéraux.- Ils sont munis de robinets purgeurq et le bol chauffant, d'un indicateur d'eau,avec repères.- 
Le bol contient, sur une hauteur d'environ 25 cm.

   une cer- taine quantité d'eau sans incrustant (environ 15 litres) dans 
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 laquelle baigne le porte-résistanceA(schéma 6).- 
L'action du courant dans la résistance, comme il sera ex- pliqué plus longuement dans la suite, chauffe puis vaporise une partie de l'eau du bol.- La vapeur parcourt le circuit chauffant (schéma   1)   dans la périphérie de la pièce   où   elle abandonne son calorique puis se condense.- L'eau de condensation, par la par- tie inférieure,du tube inférieur du circuit, revient au bol, où elle sera à nouveau vaporisée et ainsi de suite.- 
La fermeture du bol est obtenue avec, éventuellement, intre- position de joints ou de mastic Chatterton, par le porte résis- tance et le couvercle C (schéma 5)

   dont les poids ajoutés   doi-   vent dépasser quelque peu 8 K.qui sera la tension maximum totale de la vapeur sur l'intérieur du couvercle.- Le bol, par ses   tu-   bulures latérales (t) venues de fonte, (schémas 3 et 5) et à l'aide de notre manchon spécial (schéma 2),fait à 3 branches, est relié au   circuit   chauffant et aux conduits de détente.-   Ceux-ci   se dirigent d'abord horizontalement vers l'arrière puis se relèvent à angle droit vers le condenseur et présentent alors 

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 un évasement où se trouve une soupape sphérique en caoutchouc pesant 10 grammes au cm2.

   de la surface de section du conduit qu'elle ferme.- Lorsque la pression intérieure dépasse 10 gram- mes au cm2, ces soupapes se soulèvent et laissent échapper de la vapeur et rétablissent ainsi la tension normale.- Cette va- peur est conduite au condenseur par les conduits courbés qui s'appuient sur les logements des soupapes, s'incurvent vers le condenseur où ils pénètrent, en se faisant solidaires, par une ouverture du couvercle, puis s'évasent et   s'arrêtent   près de la surface de l'eau du condenseur.- Le couvercle de celui-ci est en deux parties qui s'engagent de part et d'autre des conduits courbés de détente, dans le logement que leur ménage la partie supérieure da condenseur.- Au point où les deux tubes courbés se soudent, ils présentent une ouverture ovale qui livre passa- ge à un bout de tube vertical (T au schéma 3)

   ouvert à l'air, par où le système   reçoit ,éventuellement, les   apports d'eau né- cessaires et par où, en tous temps, le condenseur laisse   écha-   per un peu de vapeur d'eau destinée à rendre l'atmosphère plus respirable et plus apte à propager la chaleur émise.- Les con- duits courbés   s'appuientsans   souci de fermeture hermétique,sur les logements des soupapes et le couvercle du condenseur qui lui-même est simplement posé dans son logement.- 
L'eau du condenseur est à niveau constant qui correspond l'ouverture du conduit de décharge (d du schéma 4) que l'on voit plus grand de 15 cm. que la branche d' et présentant une soupape à 10 cm.

   au dessus du point où le conduit d' s'abouche au conduit de détente.- Ces 10 cm.d'eau font équilibre à la pression intérieure maximum.- Celle-ci diminuant, le condenseur étant à l'air libre, la pression atmosphérique tendrait à re- fouler l'eau dans le bol et à permettre ainsi une entrée d'air.- La soupape de d' empêche cette entrée mais permet d'autre part, l'écoulement du trop   pleAn   du condenseur vers le bol parce que, légère, elle flotte quand ce trop plein s'écoule sur   elle.-.   

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   REGULATEUR ( schéma 9 )- 
C'est un thermomètre dont le réservoir A,A',A", en verre à grand pouvoir absorbant, contient environ 100 cm3 d'alcool de A à A' et environ 30 cm3 de mercure de A' à A".- Une mince cou- che d'huil recouvre celui-ci pour lui éviter le contact de l'air La dilatation de l'alcool et du mercure, sous l'effet de la chaleur,fait déplacer un piston P, à frottement doux, dont la tige t'actionne une aiguille par l'intermédiaire de tiges et de levier.-Les déplacements minimes du niveau, où est posé   @   piston (environ 1 cm.pour 30 degrés) sont multipliés par les leviers et la grandeur de l'aiguille qui les rendent très ap-   préciables.-   Lors de la descente, le piston suit par son poids et l'effet de la pression atmosphérique, le réservoir étant ab- solument vide d'air;

   cependant le ressort r aide à cette des- cente. - Le réglage de la température est obtenu comme suit : 
Tout le dispositif, bien fixé sur une tablette   indéforma-.   ble (T) en bakélite ou produit analogue, est intrecalé dans le courant venant du foyer. - Le conducteur est fixé, d'une part, à l'aiguille (pivot), d'autre part, à la coulisse en métal où se meut la réglette R R' à l'aide d'un arc denté qu'elle porte et que fait mouvoir une vis sans fin actionnée par le bouton molleté (b).- La réglette R R' est en deux parties séparées par une flèche bien apparente.- La partie R est conductrice du cou- rant tandis que R' ne l'est pas.- On conçoit aisément qu'il y aura passage du courant, si l'aiguille,

   par le petit cylindre mobile qu'elle porte longitudinalement sous la pointe est en contact avec la partie R mais que le courant sera interrompu s'il y a contact avec   @'.-   
Au schéma 9, l'aiguille indique 18 , donc la température de la pièce; mais la flèche de R R' également en face de 18  indique que   c'est   18  la température voulue.- Amènes cette flè- che en face de 16 ; on voit de suite que l'aiguille est fran- ohement devant la partie R';

   le courant ne passe donc plus et l'action du foyer est ainsi   arrêtée.-Les   déperditions normales 

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 de chaleur vont faire effet sur le thermomètre et amèneront l'aiguille devant 16  où le courant se rétablira.- Dès lors,les actions combinées du foyer et du thermomètre maintiendront cette température tant que la flèche do R R' sera en face de la gra- duation 16 .- MISE   EN   MARCHE.- 
Ayant fait connaissance des organes, procédons à leur mise en marche.- Le système étant bien amorçé :

   eau dans le bol, dans le condenseur et les conduits de décharge, on ouvre l'interrup- teur et on place l'index du commutateur du bol à   3000.-   On   amè-   ne également la flèche du régulateur en face de la graduation marquant la température désirée.- 
L'action du courant dans la résistance chauffe l'eau du bol et la porte à température d'ébullition.- Dès celle-ci, on place le commutateur à 750 et on libère la soupape A du circuit chauf   -fant   (schéma 1) en ouvrant le couvercle de son logement.- (En   réalité,cette   soupape serait placée plus loin, vers le mi- lieu du circuit)- La vapeur vient augmenter la pression intéri- eure et chasse l'air du circuit par la soupape   A.-   Pour remplir ce rrôle,

   celle-ci ne pèse que 9 grammes par cm2 de surface de section du tube qu'elle   obture.-Par   le jue de cette soupape qui sera fermée dès qu'elle laissera passer la vapeur, l'air est raréfié à l'intérieur du circuit chauffant et la presque   tota-        litéde la pression intérieure (1 atmosphère et 100e) est dès lors exercée par la vapeur d'eau.- REMARQUES . - 
Le commutateur du bol permet 8 régimes de marche dont 4 en dessous de 750 watts et 3 au dessus.- Un chauffage bien réglé selon les circonstances du moment, sera celui où le foyer main tiendra sans grands à-coups, la température exacte voulue.- Ce bon fonctionnement peut être obtenu : 
1 - par le commutateur placé à la graduation adéquate; 
2 - par un circuit chauffant à grande surface et à grand 

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 pouvoir émissif;

   
3 - par un thermomètre   régulateur   sensible aux variations de température.- En augmentera cette sensibilité en donnant au réservoir la plus grande surface possible pour la même quantité du   contenu..-   Le circuit chauffant a été placé, au schéma 1, à hauteur du lambris,en voulant indiquer par là qu'il pouvait être caché sous lui.- Il peut évidemment être placé à un autre endroit, mais laissé de préférence à nu pour favoriser les ra- diations caloriques.-Il franchit les baies de portes ou de fend- tres en les contournant par le haut pour la vapeur et par le bas pour l'eau de condensation.- Les tubes sont en verre à grand pouvoir émissif et les reliements sont obtenus par notre man- chon (schéma 2) qui fait ces tubes absolument amovibles.- 
Cette amovibilité, si elle permet des remplacements faciles,

   permet encore le montage du circuit par tronçons, faits au sol à leur forme définitive{ les manchons vissés sur blochets,) puis apportés en place, les blochets dans des logements préparés où ils sont cimentés.-   RESISTANCE¯ELECTRIQUE.-   
La résistance sera réalisée en un de ces alliages ;

   plati-   noïde,   rhéostatine,   niekeline,     etc...notamment     maillechort, dont   le commerce offre une gamme allant de 0 ohm,20 à 0 ohm,50 de résistivité pour 1 mm2 et un mètre courant.- Ces alliages sont indiqués parce que leur forte résistivité initiale ne s'accroît que d'une valeur pratiquement négligeable sous l'effet de la température et que , d'autre part, à cette résistivité constante est précisément liée la très faible dilatation de ces alliages sous l'effet de la chaleur.- Ces caractéristiques nous sont d'une aide capitale;

   d'abord elles permettent un débit de cou- rant à valeur constante, indépendante de la température de la ré- sistance;de plus, elles font que l'isolant de celle-ci n'est pas sujet aux détériorations qui seraient consécutives à des dilata- tions trop fortes.- L'isolement de la résistance est obtenu par 

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 l'emploi de " fil émaillé ".- Disons vite qu'il ne s'agit pas de cette matière vitrifiée, cassante, peu maniable :

   l'émail, mais bien d'un vernis ainsi dénomme, déjà employé dans les bobinages de dynamos, qui résiste à la température de 200  ainsi qu'à de hauts voltages, sous une chouche mince de 1 à 2 centièmes   de ,   limètre. - Cet " émail " serait recouvert d'une autre couche min- ce de vernis spécial, ne s'altérant pas sous l'effet des acides et des alcalis et trouvable également dans le commerce.- 
Mais comment réaliser cette résistance ? Quel métal employer, sous fil de quel diamètre, sous quelle longueur de ce fil,pour obtenir un chauffage bien déterminé ? 
Posons un cas concret :

   ayant à remplacer un foyer ordinai- re, à bon rendement, par un foyer de notre système, quelle est la résistance à réaliser sous courant de 210 volts, pour obtenir un chauffage équivalent celui d'un foyer ordinaire, celui-ci u- tilisant en moyenne 1 kilog de charbon à l'heure ? 
Il nous faut donc donner dans le même temps, avec notre foyer, le nombre de calories efficientes que donne 1 k.de char- bon utilisé dans un poële ordinaire.- Ce nombre est une inconnue essentiellement v&riable, le rendement de ce poële étant fonction d'une foule de circonstances, variables d'unhpoële à l'autre et qui défient toute appréciation mathématique : rendement intrin- sèque du foyer, tirage, variations atmosphériques, direction du vent....- 
Faute de mieux, nous nous contenterons du raisonnement ci- après :

   attendu qu'il est admis que le "Chauffage Central" est économique par rapport à celui par foyer dans chaque pièce, ce que nous traduisons : un kilog de charbon dans un foyer de   chauf-   fage central donne plus de calories efficientes que la même quantité de charbon dans un foyer ordinaire, notre pièce sera au moins aussi bien chauffée par notre système que par foyer or- dinaire, si noua fournissons'en effet électrique, l'efficience que donne le chauffage   oentral   

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Mais quelle est cette efficience ? Là encore nous nous trouvons devant une inconnue;

   mais étant donné l'analogie com- plète d'action entre un foyer de chauffage central et un foyer de chaudière à vapeur, l'action de celle-ci, mesurable par l'ef- fet de la vapeur sur le piston, va nous permettre de calculer l'effet calorique que nous devons fournir pour chauffer notre pièce.- 
A ce sujet, la physique nous apprend que dans les   chaudiè-   res à vapeur, à haute tension, avec détente et condenseur, et où les gaz chauds passent trois fois sous la chaudière, il est ad- mis qu'un kilog de charbon   entretient la   force d'un cheval-vapeur pendant une heure.- Cet effort, réduit en grosses calories donne :   75 kilogr. mètres x 600 secondes - 635 calories.-- 425 kilog. mètros (1) calories.-   
Le foyer de chauffage central donnera-t-il Blême rendement ? 
Certes, non;

   on se voit pas bien un tel foyer agencé comme un foeyr de chaudière à vapeur et le poële ordinaire, à fortiori, aura rendement moindre encore.- Cependant,nous prendrons ce nom- bre comme point de départ pour la constitution de notre résis- tance,de façon qu'avec celle-ci,fonctionnant au régime normal, nous soyons certains d'obtenir un chauffage suffisant.- Nous ne craindrons pas d'autre part, un effort trop grand de notre foyer puisque le régulateur préside au passage du courant dont il pro   portionne   exactement l'action en fonction de la température dé-   sirable.-   L'effet calorique de 635 grossos calories à l'heure,   it 635. 000/3.600 = 176 petites calories à la seconde, équivant 501 3.

   vu 176 petites calories à la seconde, équivant en   unités électriques à 176 x 4,17 = 734 joules-secondes ou 734 watts.- Nous avons compté que cet effet serait obtenu sous cou- rant de 210 volts par une résistance de 60 ohms que nous   réali   serions par 100 m. de fil de maillechort de 1ère qualité de 1 mm de diamètre à résistivité de 0 ohm,60 par mètre courant.- 
L'effet Joule de cette résistance serait bien l'effet cher- ché, puisque l'ampérage 210/60   = 3,5   ampères,donnerait 3,52 x 60 = 735 watts-seconde.- 

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Cette résitance de 100 m.de fil de maillechort à 1 mm.

   de diamètre serait répartie en deux tronçons de 300 ohms concentra ques à la partie centrale du porte résistance.- Les connexions du commutateur du bol (schémas 7 et 8)permettraient, soit la mi-- se en dérivation des deux résistances de 30 ohms pour donner effet de 2940 watts-seconde, soit de n'intercaler qu'une seule résistance pour obtenir   ldeffet   de 1470 watts, soit d'intercaler les deux résistances en série pour obtenir 735 watts.- Cinq ré- sistances complémentaires de 15 ohms chacune, courant autour des deux résistances principales, permettraient, en los sériant avec   colles-ci., d'obtenir   des effets intremédiaires de 1000 watts, 600 watts, 500 watts, 425 watts et enfin 375 watts,

   ce qui don-   nerai t 9 au   totale une gamme de 8 régimes de marche.- 
Mais le métal de la résistance va-t-il supporter un tel fluxhcalorique ? Le poids spécifique du maillechort étant 8,3, sa chaleur spécifique 0,1, la masse de métal que représente nos 100 mètres de fil, soit en grammes :

   
0   cm,05   x   3,1416   x 10.000cm. x 8gr,3 = 652 grammes,verras sa température s'élever, au   régime¯de   3000 watts, (2940 exacte- ment) de 176 x 4/0,1x652 soit environ de 10 à la seconde, si l'eau, ce (1) idéal de la chaleur, ne captait celle-ci au fur et à mesure de sa production.- Ce fort régime de marche ne servi- rait que pour amener rapidement l'eau du bol à la température d'ébullition. - Cette température serait acquise, pour les 14 li- tres d'eau du bol en 1400.000/176 x 4 = 2000 secondes ou 33 minutes. - 
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 CHAUFFAGE S IMUL TJJ"'# DE PLUSIEURS PIECES.- 
Supposons 2, 3, 4 ou 10 foyers identiques à celui déjà étu- dié, placés en dérivation pour chauffage d'une maison et calcu- lons les effets caloriques . 
 EMI10.2 
 



  L t1) lui, - .ol...-. 

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 EMI11.1 
 --------------------------------------------------------------- 
 EMI11.2 
 
<tb> :Allure <SEP> : <SEP> Facteurs <SEP> de <SEP> :2/:2 <SEP> Effet <SEP> Joule <SEP> obtenu <SEP> avec <SEP> 
<tb> 
<tb> : <SEP> de <SEP> 1 <SEP> ' <SEP> effet <SEP> Joule <SEP> :2 <SEP> foyers:3 <SEP> foyers:4--foyers:10 <SEP> foyers:
<tb> 
 
 EMI11.3 
 Narmale:Résistnee xé.- - 2 - 3' 4 1 10 ::voltD :duite = x : x "60- 1-±-* -10f-*- 6 1 x : 
 EMI11.4 
 
<tb> : <SEP> 210 <SEP> : <SEP> : <SEP> x <SEP> 30 <SEP> : <SEP> x <SEP> = <SEP> 20 <SEP> : <SEP> x <SEP> = <SEP> 15 <SEP> : <SEP> x <SEP> = <SEP> 6 <SEP> . <SEP> 
<tb> 
<tb> : <SEP> 735 <SEP> w.: <SEP> : <SEP> : <SEP> : <SEP> ::
<tb> 
 
 EMI11.5 
 210 =, :21010t5;210¯ 14 :210¯ : :Ampérage ;

   "3 0 ''r , :-6-= 35 
 EMI11.6 
 
<tb> 
<tb> :Effet <SEP> Joule <SEP> total:72 <SEP> x <SEP> 30=:10,52x20:142 <SEP> x <SEP> 15: <SEP> 352 <SEP> x
<tb> : <SEP> 1470 <SEP> w: <SEP> =2205w <SEP> :=2940 <SEP> w.: <SEP> =7350 <SEP> w. <SEP> : <SEP> 
<tb> 
<tb> :Effet <SEP> Joule <SEP> par <SEP> : <SEP> 735 <SEP> w.: <SEP> 735 <SEP> w.: <SEP> 735 <SEP> w.: <SEP> 735 <SEP> w.:
<tb> 
 
 EMI11.7 
 fover 
Quelque soit le nombre de foyers, l'effet calorique obtenu est toujours celui déjà connu.- Il en serait de même aux autres allures de chauffage et également dans le fonctionnement à des allures différentes simultanées.- 
Si nous avons trois foyers fonctionnant ensemble,mais 1 un à 735   w.,le   2e à   147     w.   et le 3e à 2940   w. on   obtient :

   Résistance de l'ensemble = 60 x 30 x 15/60 x 30 + 60x15+30x15 = 8,ohms57 donc un ampérage total de 210/8,57 = 24,5 ampères, donc un effet joule total de   24,5   x   8,57   = 5144   w.-   En pareil cas,le total des intensités partielles valent l'intensité totale ; elles seraient respectivement :

   3A,5, 7A et 14A = 24,5;ayant chacune en effet Joule conditionné par leur portion de résistance soit 735 w., 1470   w.   et 2940 w., total 5145 W;- Ces quelques exemples mon- trent'que l'effet calorique d'un foyer ne varie pas s'il est in- clus dans un système de plusieurs foyers en dérivations, fonc- tionnant simultanément.- 
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 ECONOMIE DE NOTRE SYSTEME DE CHAUFFAGE.- 
La résistance que nous avons choisie en allure normale et   ininterrompue un   effet calorique plus grand que celui qu'il était proposé d'atteindre,   c'est-à-dire   l'efficience   @   poële brûlant un kilog de charbon en   une'heure.-A   ce sujet, les appréciations que nous avons faites, avons-nous dit, étaient exagérées et à notre désavantage, en ce sens qu'elles aboutis..

   salent à reconnaitre aux poëles ordinaires un rendement égal à 
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 l1) Àlcu ; c. , 

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 celui des foeyrs de chaudières à vapeur. - Pour nous faire une certaine idée de cette exagération, supposons qu'un   établisse-   ment ait 10 pièces chauffées par foyers utilisant 1 k.de charbon à l'heure, normalement pendant 18 heures par jour, cela ferait 180 k.de charbon utilisés journellement. - 
Figurons-nous, maintenant, l'importance d'un chauffage cen- tral utilisant ce combustible par journée, soit 5400 k. par   mois.-   Il nous paraît de suite qu'une telle installation chaufferait bien plus que 10 pièces.-   Or,   c'est précisément cet effet de 180 k.

   de charbon dans un chauffage central que nous obtiendrions dans le fonctionnement, dans le même temps, de 10 foyers de no- tre système à l'allure de 735 watts-heure.- 
Ce chauffage serait donc également trop fort pour ces 10 pièces et notre régulateur serait certainement amené à tempérer l'action calorifique.-   Malgré   cela, comptons que notre foyer serait astreint à fonctionnement ininterrompu et apprécions son rendement en égard au prix du kilog de charbon comparé à celui de 735 watts-heure.

   - 
Cette énergie électrique, au prix du courant pour usages domestiques, conterait 0,735 x   or,65   =   Of,48   tandis que le k.de charbon, au prix de houillère, coûterait environ la moitié.- 
Cependant, qu'on ne perde pas de vue que le coût du charbon sur le carreau de la   bure,n'est   pas le prix de revient, au mo- ment où le consommateur l'introduit dans son foyer de chauffage central.- Il faut encore compter :

   transport, rentrée en cave, travaux de chargement, d'entretien du feu et d'évacuation des résidus, toutes choses qui n'existeraient pas dans notre chauf- fage électrique, lequel revêtirait toutes les formes de confort que donne l'éclairage électrique dans son domaine.- 
Notre prix de Of,48 à l'heure n'a pas d'à-côtés, si ce n'est qu'il est sujet à diminution par suite de nos estimations exagé- rées,tandis que le coût apparent du charbon est certainement augmenté par l'effet de plusieurs facteurs.- 
Mais ce qui milite le plus en faveur de notre système   @   

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 précisément sa grande souplesse qu'il doit en premier lieu   à   cet- te fée qu'est l'électricité,

   ensuite à notre chauffage gradua à volonté et parfaitement diffus et enfin à notre régulateur de la température.- Dans le chauffage central, pour peu ou beaucoup de pièces, il faut mettre en branle toute la chaufferie avec tous les aléas de réglage de température qu'il faudrait, en réalité, varier à tous moments pour tenir compte des conditions essentiel- lement instables du chauffage d'une maison, comme sont instables les conditions de température extérieure.- Dans notre système, on ne chauffe que juste ce qu'il faut, pendant le temps justement nécessaire avec juste l'effort calorique voulu,automatiquement dosé, quelques soient les conditions extérieures.- Et là où le chauffage central est maintenu à allure normale pendant 18 heures par jour et, en surplus, à faible allure pendant les 6 heures restantes,

   notre phauffage   pendant   ces 6 heures/ serait arrêté par un simple tour d'un interrupteur.- 
Toutes les comparaisons qu'on vient de lire sont en rapport avec les   conditions   existantes en pays charbonnier.-En contrées où le charbon doit, au préalable, subir de longs transports, ces   comparaisons s'affirmeraient   de plus en plus à notre avantage et elles deviendraient superflues en pays pouvant utiliser l'énergie   hydro-électrique.-   o 
 EMI13.1 
 APPLIOATIOK D± NOTRE SYS%YB A DBS 0EÙFFa.GBS SPBCIADX:

   
Toutes les commodités inhérentes à notre système de chauf- fage seraient aisément mises à profit dans maints chauffages, no- tamment pour les serres ou couches à végétation forcée.- Le chauffage d'une serre peut, à la   rigueur,être     compara   à celui d'une pièce quelconque.- Le circuit chauffant, ici en métal, pour- rait être enterré ou aérien ou les deux.- Le régulateur pourrait être constitué, pour régler la température de la terre cultivée, par un fin tuyau en fer,le réservoir,formant ligne droiteet en- foncé à   10   ou 15 cm. de la surface arable.

   - Il présenterait un bout ouvert à l'air libre intimement relié à un coude en verre      

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 tel le coude A' A" de notre régulateur.- CHAUFFAGE DE COUCHE.- La figure 10 donne un moyen simple de chauffage par eau chaude à la pression atmosphérique, réglé par notre régulateur conçu de façon identique à celui spécifié ci- dessus pour chauffage de serre.- CHAUFFAGE DE BAIGNOIRE.- Le chauffe-bain serait supprimé et remplacé par l'effet d'une résistance logée dans une cavité mé- nagée dans le fond et fermée par une plaque inoxidable et perfo- rée.

   - Le réservoir du régulateur longerait la ligne de   remonte du   fond et d'une paroi puis   s'élèverait   contre celle-ci en faisant près du fond le coude A' A" pour recevoir le mercure,mais la branche A" serait prolongée,vide, jusqu'à la partie supérieure de la paroi où se trouverait les autres organes du régulateur.- COUVEUSES ET ELEVEUSES.- Une cage en verre, sur pieds,reçoit,à l'intérieur,un dispositif portant un bol ouvert contenant eau et résistance,puis au dessus,à certaine distance,la table à oeufs qu'entoure un tube formant le réservoir du régulateur.- 
 EMI14.1 
 EZEVEiJSE D E,idFAi.3TS.- Serait identique-aux éleveuses actuelles mais recevrait dans la chambre inférieure unhbol tel celui de la couveuse dont question ci-dessus.

   - Dans la chambre supérieure, le berceau serait entouré par le réservoir du régulateur.- 
 EMI14.2 
 BîlgilGIAII0x DES CùaAÌBRBµ DISTIiIGgIFS QVI COiISTIggµflg¯ég¯lù0U-¯   VEAU DE L'INVENTION.-    
Ce dernier paragraphe qu'impose l'Office des Brévets est sensément inutile dans ce cas où, comme nous l'avons dit en dé- butant, tout est distinctif du déjà existant,notamment en chauf- fage électrique que nous allons seul envisager   ici.-   
En chauffage électrique actuel, pas de chauffage central, pas de réglage automatique à un degré exact de température te- nant compte de tout, même des circonstances extérieures.- De plus,le foyer électrique, exerçant son action par radiations é- manant d'un seul point,le foyer lui-même,doit nécessairement faire gaspillage de courant pour donner l'impression de "chaud",

   
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 f/t ) .r ,e. : n..rx. ¯ 

 <Desc/Clms Page number 15> 

 attendu que les radiations chauffent en raison inversa du carré de la distance à laquelle se trouve l'objet chauffé.- Ainsi, une chaleur intolérable à 1 m., 32  par exemple, n'est plus ressentie que pour   1/4,   soit 8  à 2 mètres et pour 1/9, soit   3,5' ,   3 mètres; chose qui n'existe pas avec notre système où le degré de chaleur près du foyer a même valeur que celui de quelque point que ce soit du circuit chauffant et où les radiations s'entrecroisent et se conju-   guent.-  

Claims (1)

  1. EMI16.1
    {0útef a 4 4c .
    .I'GGI - ; .rtc' or (' lût?' b1{ + t2 , -/V'Hl WLâtt t r;o-ucae- -hutU<.- f{fJ )lj ,eir; / )/nou1 -UM tu! ;U' pt)- la. fu f'kr? .
    .- 1C (caouk/-jJI- t: 7U(/- - -r < <- a < C/ . cJd6- d/}1'dL Air"-!,<au- .tf, { cfw.- -.;Ir !WdJL f :e dv- tZ Iú fj Y!tltltuA 1. ((Id t l:d rdt Jo }tU 4-\'- ...di o;Ià/a.uM eI,J, 4ft. .id r-r::- : 3;c ;f rv4'-IwuuIIU/ft 1,,f;ui /tÍw lJ;d&eleM- .4 11-1 ;tL!/awd &JÎ.('lUU'- -6'= eo/uvc, 4/U-'du é4 1U -d- t r - eG . ¯ " ¯ .. /?utltJI.J3=fWdel .d- cd. rd '= fi!)!; ;Lt- da.
    JtJ.¯;:v,.- :'1\ .- , 3. ,, Jt1- =/Mefk/tkjtM1 fP"Ja P -I,uk:aleai fuv< "'" i1<, l '1"J,, d--";er (&, rd /"'-fMplt1.d-,Jb4; p ¯ , ¯ ux.,.ac ,... ¯ Mr,4 e, v/'1 6 ' /% , te,e)-d I #/ lt,,x al"" . ll ra.-e j/(UU tM&4Urr d1d.-ffbJ 'uw-/ d)aakF /.16LJM.R.. aJ'tvdi' A4. 1/T4-1d M / ck.... r<, /</ .i (e J e cle., -o4</ ;;p(rw.4d1 .-.. , ,.-, {1 './2- /<</ r ±1(/d/}Ú %/y// -,M/,&.yM4 LM-
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