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BREVET d'INVENTION
Cisaille pour couper les barres en mouvement au moyen de lames oscillantes.
Il y a plusieurs types de cisailles capables de couper les barres,pendant leur mouvement,en morceaux de toute longueur voulue,les différents morceaux étant tous d'une longueur identique.Il s'agit de cisailles à commande purement électrique, dont la plupart coupent de l'arrêt et s'arrêtent après la coupe, tandis qu'avec d'autres types,les lames effectuent une ro- tation continue et coupent les barres en longueurs ayant un certain rapport avec la circonférence décrite par les lames.De plus,il y a des cisailles dont les lames se trouvent continuels. lement en rotation et coupent les barres en mouvement,en longueurs correspondant à la circonférence des 8éroles décrits par les lames.
Ces cisailles sont construites de telle façon que l' écartement des lames rotatives de leur axe de rotation puisse être réglé, de sorte que suivant cette possibilité de réglage, on peut obtenir aussi des longueurs de coupes variables, en marche continue des cisailles.
Les cisailles à commande purement électrique, notamment. celles qui sont démarrées chaque fois qu'il s'agit d'effectuer une coupe, s ont d'un prix 'excessivement élevé et présentent des difficultés augmentant à mesure que la langueur de coupe
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devient plus courte, parce que les opérations de mise en circuit du moteur électrique d'attaque constituent une limite pratique pour l'application de ces cisailles et deviennent impossibles à mesure que les intervalles de mise en circuit deviennent plus courts. En conséquence, on a employé des cisailles avec lames pouvant être réglées mécaniquement par rapport à leur rayon, pour couper les barres en longueurs courtes.
Il est vrai que ces dernières cisailles sont d'un prix d'achat moins élevé que celui des cisailles purement électriques, mais il est vrai aussi qu'elles ne peuvent couper les barres qu'en longueurs d'une certaine limite, étant donné que les circonférences minimum et maximum des lames forment les limites pour les longueurs de coupe pouvant être obtenues. Au de-là de ces limites on peut couper avec ces cisailles seulement des longueurs correspondant à un multiple exact des longueurs de la circonférence décrite par les lames, c.à.d. des longueurs correspondant à 2, 3, 4,5, ou 6 fois la longueur de la circonférence décrite par les lames.
Dans ce cas, il convient cependant, pour éviter que la coupe ne soit effectuée à chaque rotation des lames, de conduire la barre en mouvement hors de la voie des lames rotatives et de la reconduire dans cette voie après 1, 2, 3, 4,5 ou 6 rotations et plus.
Ce mode de travail est naturellement très compliqué et loin d'être satisfaisant, étant donné que, lorsqu'il s'agit de couper les barres en morceaux courts, on ne peut pas obtenir toute longueur voulue. De plus, la construction des bras réglables des lames présente beaucoup de difficultés qui augmentent à mesure que la section des barres à couper augmente.
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Toute la pression de cisaillage, qui naturellement est proportionnée à la section de la barre à couper et en conséquence peut être de 50 T, de 100 T ou même plus, est transmise lors de la coupe brusquement dans le mécanisme de réglage des bras de lame et à mesure que la vitesse de la barre augmente, le coup produit pendant la coupe devient naturellement plus brusque, de sorte qu'il convient de construire le mécanisme de réglage en conséquence, étant donné que celui-ci doit intercepter toute la pression de cisaillement brusquement exercée.
Le but de la présente invention est d'éliminer les inconvénients que présentent les cisailles actuelles.
Selon cette invention, la cisaille est munie de lames oscillantes qui sont oscillées autour d'un centre de rotation tournant à son tour autour de l'axe d'un bras à manivelle, de manière à ce que la vitesse des lames dans la zone de coupe soit conforme à la vitesse de la barre à couper en mouvement.
Le but de faire tourner le centre de rotation des leviers à lames autour de l'axe d'un bras à manivelle est de conduire les lames, pendant leur mouvement de retour, hors de la voie de la barre à couper en mouvement. De plus, cette mesure permet de varier, par une variation du nombre de tours de l'axe de rotation en question, les longueurs de barres avancées pendant une rotation de cet axe et d'obtenir ainsi toutes longueurs de coupe voulues. Le mouvement oscillant des lames qui, dans la zone de coupe est synchrone avec la vitesse de la barre et qui peut être réglé par rapport à la vitesse et au trajet des lames, permet de cisailler la barre sans la tirer c.à.d. sans accélérer ou retarder son mouvement.
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Si, par exemple, la barre à couper chemine à une vitesse de 4 m à la seconde, et si l'on veut obtenir une longueur de coupe de 3 m 200, la rotation des axes portant les lames oscillantes, doit s'effectuer en 0,8 secondes. Le mouvement des porte-lames doit être réglé de telle façon que les lames dans la zone de coupe fassent un mouvement correspondant à la vitesse de la barre de 4 m à la seconde.
Si l'on veut obtenir à la vitesse de 4 m de la barre une vitesse de coupe de disons 6 m 400, la rotation des axes portant les leviers oscillants dure 1,6 secondes, la vitesse de ces leviers d'oscillation étant réglée suivant la vitesse de la barre de 4 m à la seconde. Si la vitesse de la barre est de 8 m et que l'un désire obtenir une longueur de coupe de 3 m 200, la rotation des axes portant les leviers oscillants dure 0,4 seconde. Four obtenir une longueur de coupe de 6 m 400 à une vitesse de la barre de 8 m, le temps nécessaire pour une rotation de l'axe du centre de rotation est de 0,8 seconde et dans les deux cas le mouvement oscillant des leviers à lames est réglé de manière à ce que dans la zone de coupe, la vitesse des lames corresponde à 8 m à la seconde.
Il va sans dire que par une variation du temps de rotation des axes portant les leviers oscillant des lames d'une part, et d'autre part par une variation de la durée de rotation du levier à coulisse influençant la vitesse des lames, on peut obtenir toute longueur de coupe et toute vitesse de coupe voulues.
La cisaille est construite de telle façon que, par exemple, le mouvement des leviers oscillants des lames puisse être effectué par un plateau à came qui, dans l'une des formes d'exécution, possède 2 arcs concentriques qui sont disposés l'un vis à vis de l'autre et possèdent des rayons différents, de sorte que les tiges oscillantes des leviers à lame ne se
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meuvent pas sur cet arc concentrique, ce qui permet d'embrayer et de débrayer facilement ces tiges de levier, étant donné. qu'il n'y a pas de mouvement dans ce système de leviers et de tiges pendant que les arcs concentriques du plateau à came agissent sur ce système. Il s'en suit qu'on n'a pas besoin de faire couper les lames à chaque rotation.
On peut après un certain nombre de tours pendant la période où les arcs concentriques agissent sur le système de mouvement rembrayer l'accouplement de sorte que les lames sont à nouveau animées d'un mouvement oscillant pour effectuer la coupe. De cette façon on peut couper les barres aussi bien en petites qu'en grandes longueurs à toute vitesse de coupe voulue.
Pour pouvoir, en cas de besoin, ébouter aussi la mauvaise tête d'une barre, la cisaille a été prévue de façon à permettre un démarrage de l'arrêt lors de l'arrivée d'une barre, la pointe de celle-ci effectuant de la manière connue la mise en circuit du moteur d'attaque et la distance entre le contact et l'endroit de coupe pouvant être variée. De cette façon, il est possible d'enlever du bout de devant de la barre un morceau dont la longueur correspond à la distance réglable entre le contact et l'endroit de coupe, de même qu'au trajet de démarrage des lames. La cisaille continue alors sa marche jusqu'à ce que toute la barre aura été coupée dans les longueurs voulues. Elle sera ensuite arrêtée, après quoi elle sera remise en marche de la façon décrite ci-dessus, par la 2ème barre lors de l'arrivée de celle-ci.
Dans le dessin de brevet ci-joint, le système de la cisaille a été figuré schématiquement.
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Les lames m et m1 peuvent osciller sur les leviers b et b1 autour des centres de rotation p et p1 de la façon indiquée par les courbes o et o1. Les points de rotation p et p1 tournent sur les bras r et r1 autour des axes de rotation a et a1. Un plateau à came k est monté sur l'axe a1.Ce plateau agit sur les 2 rouleaux n et n1 qui sont logés dans une fourche 1 embrassant le plateau à came et l'axe. A l'aide d'une tige de raccordement i, la fourche 1 est reliée au bras g qui est muni d'une coulisse h réglable. Ce levier est monté sur l'axe oscillant s1 et peut être accouplé au bras el et au ségment f1.
Lorsque ces 2 éléments ont été accouplés au bras g, le mouve- ment du plateau à came est transmis sur les leviers e et el et sur les tiges d et dl et de là sur les leviers c et cl des lames ,provoquant ainsi le mouvement oscillant des lames suivant les voies o et o1. Il est évident que les rouleaux n et nI sont guidés dans des voies appropriées, pour assurer que les rouleaux avec leur cadre de logement 1, fassent uniquement un mouvement rectiligne de va et vient. L'embrayage et le débrayage du bras g monté sur l'axe s1 s'effectuent pendant le temps où les parties concentriques du plateau à came passent le long des rouleaux n, c.à.d. pendant le temps où le plateau à came ne produit pas de mouvement dans le système de tiges des leviers oscillants.
Cette opération s'effectue utilement par un dispositif de contact tournant d'une manière synchrone avec les arcs concentriques, de sorte que l'embrayage et le débrayage peuvent s'effectuer facilement et au moment correct.
En outre des avantages mentionnés ci-dessus, la cisaille, objet de cette invention, présente encore l'avantage d'une construction très simple, de sorte qu'on peut utiliser des éléments électriques simples pour l'attaque de toute la cisaille. Ces éléments ne présentent pas de difficultés au
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point de vue technique et de commutation et leurs frais de fabrication peuvent être sensiblement réduits en comparaison avec les éléments employés dans d'autres cisailles connues.
Il va sans dire que cette invention n'est pas limitée à la forme d'exécution représentée à titre d'exemple dans le dessin annexé. Il n'est pas nécessaire, par exemple de monter le plateau à came k sur l'axe a1, vu qu'il peut être monté aussi bien à l'extérieur de cet axe. De plus, on peut utiliser au lieu du plateau à came et de la coulisse, d'autres moyens pour le réglage de l'amplitude d'oscillation des leviers b et b1.
Ces moyens peuvent être commandés par une attaque séparée.
L'axe a est mis en rotation par l'axe a1 au moyen des roues dentées q et q1. Comme ces roues sont munies de dents d'un nombre identique, les dents engrènant au moment de la coupe, sont toujours les mêmes. Pour éviter une sollicitation excessive de ces dents, les 2 roues dentées q et q1 peuvent être alternées sur leur axes a respectivement a1, de sorte qu'on peut modifier de temps en temps la position angulaire des dents par rapport aux lames et la sollicitation de coupe est toujours interceptée par d'autres dents.
A cette fin, nous avons prévu entre la roue dentée et l'axe, un accouplement à griffes dont le nombre des griffes n'est pas divisible sans fraction par le nombre de dents, de sorte que lorsque l'accouplement est tourné par une griffe, la même dent ne peut jamais prendre la même position angulaire par rapport à l'axe et ainsi par rapport au levier à lame.
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