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"Perfectionnements apportés aux fours électriques à résis- tance".
L'invention est relative aux fours électriques à résistance, pour usages industriels ou domestiques.
Elle a pour but, surtout, de rendre tels, ces fours, que la transmission des calories puisse s'effectuer de façon plus rationnelle et avec un rendement plus élever que jusqu'à présent.
Elle consiste, principalement, à agencer de manière telle, les fours du genre en question, que le fil résistant, convenablement isolé, soit réparti sur un support de préférence métallique qui constitué la paroi interne des- dits fours, et avec lequel il est maintenu en contact aussi intime que possible, les calories émises par ledit fil étant transmises à peu près intéalement audit support lequel les rayonne directement vers l'intérieur des fours.
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Elle consiste, mise à part cette disposition prin- cipale, en certaines autres dispositions qui s'utilisent de préférence en même temps, et dont il sera plus explicitement parlé ci-après.
Elle vise plus particulièrement certains modes d'appli cation, ainsi que certains modes de réalisation, desdites dis- positions ; et elle vise plus particulièrement encore, et ce à titre de produits industriels nouveaux, les fours du genre en question comportant application de ces mêmes dispositions, les éléments spéciaux propres leur établissement, ainsi que les installations comprenant de semblables fours.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins sont,bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
Les fig. 1 à 3, de ces dessins, montrent, chacune en perspective schématique, l'ensemble de la paroi interne et de la résistance d'un four électrique, ledit ensemble étant établi conformément à trois modes de réalisation dif- férents de l'invention.
Les fig. 4 à 6 montrent, les deux pemières chacune en coupe transversale schématique partielle, la figure 6 en perspective, un ensemble du même genre établi conformément à tïois modes de réalisation de l'invention.
Les fig. 7 à 9 montrent, en perspective, un ensemble du même genre, établi encore conformément à d'autres modes de réalisation de l'invention.
La fig. 10 montre, en élévation schématique,une partie du fond d'un four établi conformément à l'invention.
La fig. 11 montre, en coupe, un four établi confor-
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¯ " ménient. à 1 'inventiop . sel-on l'invention, et plus spécialement selon ceux
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de ses modes d'application, ainsi que ceux des modes de réa- lisation de ses diverses parties auxquels'.-, il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, se proposant d'établir des fours électriques à résistance, par exemple pour usages domestiques, on s'y prend comme suit ou de façon analogue, en se basant sur les considérations qui vont être préalablement exposées.
Il est déjà connu, pour établir des fours de ce genre, de disposer, dans le voisinage de sa paroi interne, ou en dehors de cette paroi, divers éléments résistants, génér ralement indépendants les uns des autres ; une telle disposition ne permet pas de répartir convenablement les calories, parce que lesdits éléments ne représentent qu'une très faible sur- face par rapport à la surface totale de la chambre intérieure du four.
Conformément à l'invention, et pour permettre de remédier, notamment à ces inconvénients, on agence de manière telle, lesdits fours, que le fil résistant, convenablement isolé, soit réparti sur un support par exemple métallique (voire réfractaire) qui constitue,la paroi interne du four, et avec lequel il est maintenu en contact aussi intime que possible, les calories émises par ledit fil étant ainsi trans- mises à peu près intégralement audit support qui, lui-même, les rayonne directement vers la chambre de chauffe.
Pour réaliser un four répondant à ces conditions, on peut procéder de multiples manières, mais, avantageusement, on aura recours à une disposition telle ,plus spécialement illus- trée sur les fig. I à 5,9, des dessins, que le susdit support soit établi sous la forme d'une paroi comportant des ondulations dans lesquelles on vient loger la resistance constituée,de préférence, par un fil(ou toron de fils) résistant unique de longueur convenable pour permettre, d'une part, compte tenu de sa section, d'obtenir une valeur
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convenable de la résistance ohmique totale, et, d'autre part, de répartir ledit fil sur la longueur totale du trajet des ondulations dont on dispose.
A supposer, par exemple, qu'il s'agisse d'un four de section circulaire (fig. I et 3), ou polygonale (fig. 2) , on délimite la chambre de chauffe de ce four par une tôle a, à laquelle on fait comporter des ondulations, ou par un snsem- ble d'éléments ondulés, juxtaposés. lesdites ondulations étant disposées, ou bien dans le sens longitudinal (fig. 1 et 2), lesdites ondulations étant par exemple parallèles, ou bien dans le sens transversal (fig. 3), lesdites ondu- lations étant disposées par exemple suivant une double hélice, de manière à pouvoir enrouler le même fil suivant deux sens différents et supprimer ainsi l'induction (ou suivant 3 héli- ces dans le cas d'un montage en étoile), ou bien dans toute autre direction.
Pour ce qui est de la fomme à donner à la section desdites ondulations, on peut adopter, par exemple, ou bien une section d'allure sinusoïdale, (fig. 1. 2 et
4), auquel cas le fil résistant b peut être disposé, soit d'u côté seulement de la paroi ondulée (fig. 1 2,3 et 5), soit des deux côtés à la fois (fig. 4), ou bien une section présentant des @ juxtaposés(fig. 5 et 10), la profondeur desdites ondulations pouvant être telle, dans chaque cas, qu'elle permette de'loger, soit un seul fil, soit plusieurs fils par exemple superposés.
Eventuellement, la paroi ondulée pourrait comporter des perforations appropriéeso
Bien entendu, le fil résistant est muni, préalable- .ment à la pose, d'un revêtement isolant qui peut être oons- titué par exemple, par au.moins un tressage d'amiante; dans
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le cas où ledit fil peut être soumis aux vapeurs engendrées dans la chambre de chauffe, par exemple lorsqu'il est logé (fig. 4), dans des ondulations présentant leur concavité vers l'intérieur de ladite chambre, on traite ledit revête- ment de façon convenable, par exemple on vient l'émailler ou le silicater. On peut aussi séparer le fil résistant, de l'intérieur de la chambre, par une légère couche de matière protectrice ± (fig. 4).
Sur les fig. 1 à 5, on n'a représenté que la paroi prismatique ou cylindrique du four : mais il est bien entendu que, comme représenté sur la fig. 10, on pourrait reparler @ une partie du fil résistant sur le fond, voire sur la porte du four, ledit fond comportant par exemple une paroi présen- tant des ondulations en forme de spirale.
De toute façon, on conçoit que, le fil résistant et isolé étant mis en place dans les susdites ondulations, et y maintenu par tous moyens appropriés, il se trouve en- touré sensiblement sur toute sa périphérie par le métal ( ou autre matière)de la paroi ondulée, de sorte que les calories qu'il dégage se transmettent presque en totalité à ladite paroi, une très faible portion seulement se perdant par ra- yonnement vers le revêtement calorifuge qui, bien entendu, comme dans tous les fours existants recouvre l'ensemble de la masse @ chauffante. Ce revêtement pourrait être avantageuse- ment constitué de la manière indiquée dans une demande de brevet déposée concurremment à la présente et au même nom.
L'invention permet donc de réaliser un four présenta tant un très haut rendement, du fait que, la températmre est répartie sur une surface maximum, et que les pertes par rayon- nement vers l'extérieur sont réduites au minimum.
En outre, la répartition uniforme de la chaleur permet de se dispenser de surveiller la cuision des mets, ou des autres objets ou matières à chauffer.
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Enfin, le fil résistant se trouve toujours pro- tégé contre les actions oxydantes, à l'inverse de ce qui se passe dans certains fours existants pour lesquels le fil nu est disposé à l'intérieur desdits fours,
Mais les modes de réalisation qui viennent d'être indiqués, bien que paraissant particulièrement avantageux, ne sont nullement limitatifs, et on pourrait encore réaliser un four conforme à l'invention par exemple de l'une des manières suivantes.
Lesupport métallique, destiné à recevoir le fil rée' sistant et isolé b, pourrait être constitué, comme représenté fig, 6, par une série de tubes d, jointifs ou légèrement es- pacés, et établis de toute manière appropriée, tubes dans lesq quels on introduirait ledit fil b, Ces tubes seraient supportés par exemple par leurs extrémités sur des'plaques ou autres supports.voire montés sur une tôle garnissant l'intérieur du four. Le fond du four pourrait être lui-même garni de sembla- bles tubes.
On peut aussi, au lieu d'avoir recours à une paroi ondulée, monter le fil résistant sur un treillis métallique e (fig. 7) ou une tôle perforée f(fig. 8): dans ce cas, comme dans le cas de la tôle ondulée, le conducteur résistant se trouve aussi près que possible du lieu d'utilisation de la chaleur, à l'inverse de ce qui se passe dans les fours exis- tants pour lesquels ledit conducteur se trouve disposé sou- entre le calorifuge et une paroi lisse non perforée, une grande partie des calories étant alors perdue par rayonnement vers ledit calorifuge,tandis qu'une faible partie seulement parvient à la chambre de chauffe après avoir traversé par conduction ladite paroi.
Dans le cas où l'on a recours à une paroi perforée, on a avantage à procéder de façon telle, comme représenté sur la fig. 9,- que le métal à enlever pour obtenir les perforations
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soit simplement relevé sous forme de languettes qui peuvent constituer pour le fil un guidage, en même temps qu'elles facilitent la transmission des calories vers ladite paroi a .
Ces languettes peuvent être relevées, soit vers l'extérieur du four, soit vers l'intérieur, suivant que le fil lui-même est disposé à l'extérieur ou à l'intérieur de ladite paroi.
Enfin, il est bien entendu que chaque four pourra être constitué, soit par un seul ensemble prismatique ou cylindrique du genre de celui défini ci-dessus, soit par plusieurs ensembles de ce genre (pouvant avoir éventuel- lement des parois communes) dans chacun desquels on peut avoir à traiter des matières différentes, par exemple .. cuire des mets différents (fige 11). On peut alors prévoir tous systèmes de fermeture propres à permettre d'obtenir une bonne étanchéité dans le cas d'un traitement sous pres- sion.
Comme il va de soi, et comme il résulte d'ail- leurs déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite nulle ment à ceux de ses modes d'application, non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties ayant plus spécialement été envisagés; elle en embrasse au contraire toutes les variantes.